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Einstein? pas si relatif que ça !
Sur un banc conversant, sans un mot, sans sourire,
Leurs doigts au téléphone ont des choses à dire
C’est une réunion de non-communicants
Un semblant de contact leur parait suffisant.
Ils marchent solitaires et l’oreille occupée
Reçoit des mots banals sans plaisir sans idée
Et pianotant la langue de la pensée sans âme
Ils écrivent insensibles une joie ou un drame.
Même le déjeuner où le pain se partage
Se passe à regarder sur l’écran une image
Et en langage abscons qu’en partie l’on devine
L’écrit se désespère de perdre sa racine.
Au spectacle, au musée, à l’école ou au stade,
Et même en l’amoureuse et tendre sérénade
L’abrégé devient roi on oublie les merveilles
Qui font naître des fleurs et charment les oreilles.
Résumez ! Voila tout mais n’imaginez rien,
Téléphones, tablettes, ordis sont de faux biens
L’électronique est là qui remplace l’esprit :
L’illusion d’un pouvoir par contrat garanti.
Et tout ce temps perdu que rongent les machines
Imposant aux esprits les mêmes caféines
Gomme l’expression des âmes inventives
Les sensibilités sont choses maladives.
Viendra-t-elle l’étincelle avouant que l’humain
Dans le progrès des temps doit assurer demain
S’il construit des machines il n’en peut être esclave
Et c’est dans la raison que le futur se grave.
"Je crains le jour où la technologie surpassera nos échanges
Humains. Le monde aura une génération d’idiots"
I fear the day that technology will surpass our human interaction.
The word will have a generation of idiots. (Albert Einstein)
Sur un banc conversant, sans un mot, sans sourire,
Leurs doigts au téléphone ont des choses à dire
C’est une réunion de non-communicants
Un semblant de contact leur parait suffisant.
Ils marchent solitaires et l’oreille occupée
Reçoit des mots banals sans plaisir sans idée
Et pianotant la langue de la pensée sans âme
Ils écrivent insensibles une joie ou un drame.
Même le déjeuner où le pain se partage
Se passe à regarder sur l’écran une image
Et en langage abscons qu’en partie l’on devine
L’écrit se désespère de perdre sa racine.
Au spectacle, au musée, à l’école ou au stade,
Et même en l’amoureuse et tendre sérénade
L’abrégé devient roi on oublie les merveilles
Qui font naître des fleurs et charment les oreilles.
Résumez ! Voila tout mais n’imaginez rien,
Téléphones, tablettes, ordis sont de faux biens
L’électronique est là qui remplace l’esprit :
L’illusion d’un pouvoir par contrat garanti.
Et tout ce temps perdu que rongent les machines
Imposant aux esprits les mêmes caféines
Gomme l’expression des âmes inventives
Les sensibilités sont choses maladives.
Viendra-t-elle l’étincelle avouant que l’humain
Dans le progrès des temps doit assurer demain
S’il construit des machines il n’en peut être esclave
Et c’est dans la raison que le futur se grave.
"Je crains le jour où la technologie surpassera nos échanges
Humains. Le monde aura une génération d’idiots"
I fear the day that technology will surpass our human interaction.
The word will have a generation of idiots. (Albert Einstein)