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ÉLUCUBRATIONS D'UN POÈTE EN CONVALESCENCE
Inapte à mon poste, j'attends qu'on me propose,
Depuis déjà cinq mois, de nouvelle fonction,
D'aucun ne riposte sur ma prochaine onction,
Vu qu'à rester chez moi, de salaire on m'arrose.
J'espère tellement, mais je crains pas-grand' chose,
Même un licenciement a ma bénédiction,
J'attends impatiemment leur projet d'éviction,
Espérant seulement les primes qu'on m'oppose...
A quarante cinq ans, le marché de l'emploi,
Est si durablement de très mauvais aloi,
Et semble amèrement atteint de sinistrose.
Mais j'ai toujours bossé pour gagner ce que dois,
Sans jamais rechigner aux ordres qu'on m'impose,
On m'a désobligé en guerrier aux abois.
21 juin 2020
___________________________________________________
ÉLUCUBRATIONS D'UN POÈTE EN SOUFFRANCE
En arrêt de travail durant cette semaine,
Je file à travers mots en quête du beau verbe.
Hélas, j'ai mal au dos, Dieu seul sait quel proverbe,
Il garde en son sérail pour adoucir ma peine.
Et depuis mon bercail, dans vos mots me promène,
En lisant vos propos que je trouve superbes.
L'occasion d'un topo sur le poète en herbe,
Qui vous offre un chandail de vers à la douzaine...
J'ai choisi ce matin de reprendre ma plume,
Pour gratter ce destin, pareil à une enclume,
Qui pèse sur mon dos en alerte chronique...
Puis j'ai tendu la main vers le bonheur ultime,
D'un bon samaritain qui gagna mon estime,
En m'offrant un fauteuil relaxant mécanique...
20 juin 2019
Inapte à mon poste, j'attends qu'on me propose,
Depuis déjà cinq mois, de nouvelle fonction,
D'aucun ne riposte sur ma prochaine onction,
Vu qu'à rester chez moi, de salaire on m'arrose.
J'espère tellement, mais je crains pas-grand' chose,
Même un licenciement a ma bénédiction,
J'attends impatiemment leur projet d'éviction,
Espérant seulement les primes qu'on m'oppose...
A quarante cinq ans, le marché de l'emploi,
Est si durablement de très mauvais aloi,
Et semble amèrement atteint de sinistrose.
Mais j'ai toujours bossé pour gagner ce que dois,
Sans jamais rechigner aux ordres qu'on m'impose,
On m'a désobligé en guerrier aux abois.
21 juin 2020
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ÉLUCUBRATIONS D'UN POÈTE EN SOUFFRANCE
En arrêt de travail durant cette semaine,
Je file à travers mots en quête du beau verbe.
Hélas, j'ai mal au dos, Dieu seul sait quel proverbe,
Il garde en son sérail pour adoucir ma peine.
Et depuis mon bercail, dans vos mots me promène,
En lisant vos propos que je trouve superbes.
L'occasion d'un topo sur le poète en herbe,
Qui vous offre un chandail de vers à la douzaine...
J'ai choisi ce matin de reprendre ma plume,
Pour gratter ce destin, pareil à une enclume,
Qui pèse sur mon dos en alerte chronique...
Puis j'ai tendu la main vers le bonheur ultime,
D'un bon samaritain qui gagna mon estime,
En m'offrant un fauteuil relaxant mécanique...
20 juin 2019
