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Je sens la profondeur de tes pleures, je m'y noie,
J'entends le frémissement de ta peur, je m'y vois.
Vers où mène ce chemin sur lequel tu te perds ?
Aire, mais sème, pour demain me laisser un repère !
Tu disais souvent que les autres ne pouvaient comprendre,
Tu visais les ans de ton lance-pierre de bois couleur cendre.
Tu voulais souffler dans la flûte du temps, espérant faire varier ses mélodies.
Tu voyais sécher les pleurs d'Octobre, réconforté par un Novembre sans pluie.
Tu attendais, sans espérer, le réveil de tes joies endormies.
Tu attentais, sans essayer, à la liberté de ta foi
Assombrie.
J'entends le frémissement de ta peur, je m'y vois.
Vers où mène ce chemin sur lequel tu te perds ?
Aire, mais sème, pour demain me laisser un repère !
Tu disais souvent que les autres ne pouvaient comprendre,
Tu visais les ans de ton lance-pierre de bois couleur cendre.
Tu voulais souffler dans la flûte du temps, espérant faire varier ses mélodies.
Tu voyais sécher les pleurs d'Octobre, réconforté par un Novembre sans pluie.
Tu attendais, sans espérer, le réveil de tes joies endormies.
Tu attentais, sans essayer, à la liberté de ta foi
Assombrie.
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