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Poème Enfants vers le bel âge

Ravel

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#1


Enfants vers le bel âge​


Je les entends piailler dans la cour de l’école,​

Tout comme une envolée d’hirondelles au printemps ;​

Ils chantent au ciel bleu, à la rime un peu folle​

Du poète distrait par leurs cris éclatants.​


Je connais des enfants contraints d’aller en classe,​

Le préau les attend et fait tordre leurs mains ;​

Le professeur surprend leur petit air cocasse,​

Qui les trahit souvent, j’étais de ces malins !​


Ils rêvent, je le sais, d’école buissonnière,​

De cahiers dans le feu et le maître au milieu !​

Ils le regretteront, plus tard, à leur manière,​

Restant muet devant un mot mystérieux.​


Que n’aurais-je donné pour partir en goguette​

Sur l’aile d’un oiseau pour éviter un cours ;​

Mais le temps nous rattrape à grand coup de baguette,​

Nous remet dans le rang, sans égard, sans détour.​


Puis, viendra la saison, celle où l’on a plus d’âge,​

N’ayant que pour survivre, heureux…les souvenirs ;​

Quelques rides au front, l’on attend le voyage,​

Le dernier du chemin, vers d’autres avenirs.​


Margénye Mai 2022.​



 
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#2


Enfants vers le bel âge​


Je les entends piailler dans la cour de l’école,​

Tout comme une envolée d’hirondelles au printemps ;​

Ils chantent au ciel bleu, à la rime un peu folle​

Du poète distrait par leurs cris éclatants.​


Je connais des enfants contraints d’aller en classe,​

Le préau les attend et fait tordre leurs mains ;​

Le professeur surprend leur petit air cocasse,​

Qui les trahit souvent, j’étais de ces malins !​


Ils rêvent, je le sais, d’école buissonnière,​

De cahiers dans le feu et le maître au milieu !​

Ils le regretteront, plus tard, à leur manière,​

Restant muet devant un mot mystérieux.​


Que n’aurais-je donné pour partir en goguette​

Sur l’aile d’un oiseau pour éviter un cours ;​

Mais le temps nous rattrape à grand coup de baguette,​

Nous remet dans le rang, sans égard, sans détour.​


Puis, viendra la saison, celle où l’on a plus d’âge,​

N’ayant que pour survivre, heureux…les souvenirs ;​

Quelques rides au front, l’on attend le voyage,​

Le dernier du chemin, vers d’autres avenirs.​


Margénye Mai 2022.​



Magnifiquement poétisé ton thème sur la vie... Merci Janine..j'aime beaucoup...JC
 
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