- Inscrit
- 19 Octobre 2018
- Messages
- 3,089
- J'aime
- 5,654
- Points
- 173
- Age
- 85
- Localité
- Orléans
- Je suis
- Un homme
Hors ligne
"Enfin l’ordi s’en vint "
Enfin l'ordi s'en vint et par son influence
L'empire des crétins subit sa dépendance
Il se gargarisa de ses nouveaux pouvoirs
Et en abêtissant il pensa tout savoir
Mais par cette machine le bon sens trituré
Fit que le con basique osa proliférer
Et croyant les malheurs faciles à enjamber
Aux sciences futiles il fallut succomber
L'ordi faisant la loi et servant de modèle
Les neurones boiteux lui devinrent fidèles
Et l'écran suscitant un brin d'avidité
L'humaine décadence frappa l'humanité.
Ce progrès fort cupide osa même se vendre
Au monde sans pensée qui voulait bien l'entendre
De l'engin nul ne put alors se détacher
L'ordi qui savait tout obligeait à chercher
L’électronique ayant supprimé les pensées
Des esprits d'autrefois nous fumes dispensés
Car leur utilité commençant à manquer
On créa internet pour les mieux disséquer
De perfides e-mails permirent des aventures
Où la vérité même avait triste figure
Ce que l'on conçoit bien s’énonçant clairement,
Les maux informatiques ont nui obscurément
L'octet devenant un démon vénéré
Trouva dans le portable son abri préféré
Les phrases dépérirent et l'on riait des vieux
Écrivant dans la langue émanant des aïeux
Ne voyant pas venir l'affreux catastrophisme
Le monde des écrans trouva son paroxysme
Il resta des auteurs des talents d'écrivain
Qui durent se cacher en ce siècle malsain.
Et la sottise ayant gagné sur la sagesse
On encensa les cons proliférant sans cesse
Alors que les penseurs aux esprits raisonnables
Évitèrent des sots les actes lamentables.
[ un peu inspiré pour la forme sur:
"Enfin Malherbe vint et le premier en France
Fit sentir dans les vers une juste cadence"
de l'art poétique de Boileau]
Enfin l'ordi s'en vint et par son influence
L'empire des crétins subit sa dépendance
Il se gargarisa de ses nouveaux pouvoirs
Et en abêtissant il pensa tout savoir
Mais par cette machine le bon sens trituré
Fit que le con basique osa proliférer
Et croyant les malheurs faciles à enjamber
Aux sciences futiles il fallut succomber
L'ordi faisant la loi et servant de modèle
Les neurones boiteux lui devinrent fidèles
Et l'écran suscitant un brin d'avidité
L'humaine décadence frappa l'humanité.
Ce progrès fort cupide osa même se vendre
Au monde sans pensée qui voulait bien l'entendre
De l'engin nul ne put alors se détacher
L'ordi qui savait tout obligeait à chercher
L’électronique ayant supprimé les pensées
Des esprits d'autrefois nous fumes dispensés
Car leur utilité commençant à manquer
On créa internet pour les mieux disséquer
De perfides e-mails permirent des aventures
Où la vérité même avait triste figure
Ce que l'on conçoit bien s’énonçant clairement,
Les maux informatiques ont nui obscurément
L'octet devenant un démon vénéré
Trouva dans le portable son abri préféré
Les phrases dépérirent et l'on riait des vieux
Écrivant dans la langue émanant des aïeux
Ne voyant pas venir l'affreux catastrophisme
Le monde des écrans trouva son paroxysme
Il resta des auteurs des talents d'écrivain
Qui durent se cacher en ce siècle malsain.
Et la sottise ayant gagné sur la sagesse
On encensa les cons proliférant sans cesse
Alors que les penseurs aux esprits raisonnables
Évitèrent des sots les actes lamentables.
[ un peu inspiré pour la forme sur:
"Enfin Malherbe vint et le premier en France
Fit sentir dans les vers une juste cadence"
de l'art poétique de Boileau]