- Inscrit
- 27 Octobre 2021
- Messages
- 148
- J'aime
- 221
- Points
- 118
- Age
- 86
- Localité
- Au pied des volcans d'auvergne
- Je suis
- Un homme
Hors ligne
Au chant d’automne de Charles Baudelaire, j’ai emprunté ce quatrain.
Chant d'automne
Et pourtant aimez-moi, tendre coeur ! soyez mère
Même pour un ingrat, même pour un méchant ;
Amante ou soeur, soyez la douceur éphémère
D'un glorieux automne ou d'un soleil couchant.
D Charles BAUDELAIRE
1821 - 1867
Et pourtant aimez-moi.
Et pourtant aimez-moi, tendre cœur ! Soyez mère,
Quel besoin d'être aimé n'est-il pas téméraire
Que dur les amours vécus passionnément
Pourtant, auprès de vous mon cœur se régénère
Et votre doux regard sur moi me fait dément.
Même pour un ingrat, même pour un méchant
La passion est en moi, qui vis de chimère
Moi qui ai consumé la vie à pleine dent
Faisant fi de sentiment l’idée sanguinaire
Par vous, je ressens la belle odeur du printemps.
Amante ou sœur soyez la douceur éphémère
Pour vous plaire contant les poésies d'Homère
À l'amour des vôtres je me ferais aimant
Grisé de belle grâce j'en suis téméraire
Et j'aspire pour vous être un bien bon amant.
D'un glorieux automne ou d'un soleil couchant.
Tombe le soir qui fait décliner la lumière
Et de cette journée ou les cœurs s’apaisant
l'automne d'une vie peut être aventurière
Comme au printemps l'amour se vit intensément.
Tango.
Chant d'automne
Et pourtant aimez-moi, tendre coeur ! soyez mère
Même pour un ingrat, même pour un méchant ;
Amante ou soeur, soyez la douceur éphémère
D'un glorieux automne ou d'un soleil couchant.
D Charles BAUDELAIRE
1821 - 1867
Et pourtant aimez-moi.
Et pourtant aimez-moi, tendre cœur ! Soyez mère,
Quel besoin d'être aimé n'est-il pas téméraire
Que dur les amours vécus passionnément
Pourtant, auprès de vous mon cœur se régénère
Et votre doux regard sur moi me fait dément.
Même pour un ingrat, même pour un méchant
La passion est en moi, qui vis de chimère
Moi qui ai consumé la vie à pleine dent
Faisant fi de sentiment l’idée sanguinaire
Par vous, je ressens la belle odeur du printemps.
Amante ou sœur soyez la douceur éphémère
Pour vous plaire contant les poésies d'Homère
À l'amour des vôtres je me ferais aimant
Grisé de belle grâce j'en suis téméraire
Et j'aspire pour vous être un bien bon amant.
D'un glorieux automne ou d'un soleil couchant.
Tombe le soir qui fait décliner la lumière
Et de cette journée ou les cœurs s’apaisant
l'automne d'une vie peut être aventurière
Comme au printemps l'amour se vit intensément.
Tango.