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Poème Était-il bon qu’ils s’associassent ?

Peniculo

Maître poète
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#1
Était-il bon qu’ils s’associassent ?

« Il est des moments creux où l’on sent la fatigue
le temps à la paresse incidemment se ligue
Et le malt écossais incitant au ravage
L’œil était dans le verre avec du douze ans d’âge. »
( Hictor Vugo ?)


Pour mieux s’associer en formant une paire
Il faut l’affinité le désir et le goût
Or la jeune marquise qui au marquis sut plaire
Souffrait trop que la chasse ait volé son époux

Et le voyant partir en étant sur la tour
De la mélancolie la prenait toute entière
Un blond valet alors l’occupait tout le jour
Et la dame adorait sa présence guerrière.

Associer noblesse et roture quelle affaire !
Berthe de l’Écrinchot en bénéficia
Le valet fut ardent et sut si bien y faire
Que vinrent des enfants : Bertrand, Alicia


Brun était le marquis brune était la marquise
La blondeur des enfants rendit dubitatif
Mais l’on trouva la trace d’une grand-mère exquise
Dont le cheveu fort clair devint le seul fautif.

Associant l’histoire aux critères physiques
Et a l’hérédité maintes combinaisons
Des associations de moments génétiques
Donnèrent aux cocus mille bonnes raisons.

Et pendant ce temps là, le sable s’écoulant
Dans le grand sablier que Chronos surveille
Alicia grandissait chaque jour étonnant
Devenant du château la plus tendre merveille

Et du haut de la tour regardant des faucheurs
Un jour elle s’étonne qu’en coupant des broussailles
Ils arrêtent parfois leurs épuisants labeurs
Pour affûter la faux dont l’acuité défaille.

Sur la meule tournante, outil mal humecté,
Elle vit un gaillard, qui ne la voyait pas
Dessus la pierre, pisser, d’un air décontracté.
J’étais loin de penser que cela s’affûtât


Dit cette demoiselle qui en eut des envies
Et comme il était brun leur association
Après que leurs natures en eussent été ravies
Eut quelques descendants de grande distinction !

Bertrand savant rêveur aux idées scientifiques
Fit de la génétique sont sujet principal
Associa souvent des critères illogiques
On lui doit des horreurs au destin peu banal

Associant le loup à quelque pinnipède
Il obtint par erreur un bizarre animal
Aquatique et gluant ce fameux quadrupède
Fut appelé loup-phoque ce qui n’est pas banal.

Il sombra dans l’alcool et devint cirrhotique
Il mit sur un radis des gènes d’éléphant
La nature en perdant soudain toute logique
Créa l’éléphant rose animal éthylique.

Ainsi l’hérédité a aussi ses ratures
En descendant d’un duc on peut être bâtard
Il y a des châteaux où entre les dorures
On accroche aux murailles des lignées de cornards !






 
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#2
Était-il bon qu’ils s’associassent ?

« Il est des moments creux où l’on sent la fatigue
le temps à la paresse incidemment se ligue
Et le malt écossais incitant au ravage
L’œil était dans le verre avec du douze ans d’âge. »
( Hictor Vugo ?)



Pour mieux s’associer en formant une paire
Il faut l’affinité le désir et le goût
Or la jeune marquise qui au marquis sut plaire
Souffrait trop que la chasse ait volé son époux


Et le voyant partir en étant sur la tour
De la mélancolie la prenait toute entière
Un blond valet alors l’occupait tout le jour
Et la dame adorait sa présence guerrière.


Associer noblesse et roture quelle affaire !
Berthe de l’Écrinchot en bénéficia
Le valet fut ardent et sut si bien y faire
Que vinrent des enfants : Bertrand, Alicia


Brun était le marquis brune était la marquise
La blondeur des enfants rendit dubitatif
Mais l’on trouva la trace d’une grand-mère exquise
Dont le cheveu fort clair devint le seul fautif.


Associant l’histoire aux critères physiques
Et a l’hérédité maintes combinaisons
Des associations de moments génétiques
Donnèrent aux cocus mille bonnes raisons.


Et pendant ce temps là, le sable s’écoulant
Dans le grand sablier que Chronos surveille
Alicia grandissait chaque jour étonnant
Devenant du château la plus tendre merveille


Et du haut de la tour regardant des faucheurs
Un jour elle s’étonne qu’en coupant des broussailles
Ils arrêtent parfois leurs épuisants labeurs
Pour affûter la faux dont l’acuité défaille.


Sur la meule tournante, outil mal humecté,
Elle vit un gaillard, qui ne la voyait pas
Dessus la pierre, pisser, d’un air décontracté.
J’étais loin de penser que cela s’affûtât


Dit cette demoiselle qui en eut des envies
Et comme il était brun leur association
Après que leurs natures en eussent été ravies
Eut quelques descendants de grande distinction !


Bertrand savant rêveur aux idées scientifiques
Fit de la génétique sont sujet principal
Associa souvent des critères illogiques
On lui doit des horreurs au destin peu banal


Associant le loup à quelque pinnipède
Il obtint par erreur un bizarre animal
Aquatique et gluant ce fameux quadrupède
Fut appelé loup-phoque ce qui n’est pas banal.


Il sombra dans l’alcool et devint cirrhotique
Il mit sur un radis des gènes d’éléphant
La nature en perdant soudain toute logique
Créa l’éléphant rose animal éthylique.


Ainsi l’hérédité a aussi ses ratures
En descendant d’un duc on peut être bâtard
Il y a des châteaux où entre les dorures
On accroche aux murailles des lignées de cornards !
Merci pour cette lecture appréciée
Gaby
 
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