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État de grâce
Je crie à en crever les murs sourds de silence
J'arrache des mots du noir, avec violence
J'extirpe du néant, des sons, des bruits sans vie
Je tire des entrailles, un instinct de survie.
Enchaîné au temps qui passe, je suis rebelle
Trublion, insoumis, j'ai pour tour de Babel
Des champs de liberté, des odes de bonheur
Des chansons de gaieté, des airs en La mineur.
Ecoutez, écoutez, mon cœur qui est heureux
Il bat ! Comme un coucou, au ton chaleureux
Grande joie et moments de folie, je transpire
D'amour, je me noie dans les eaux bleues des soupirs.
Au-delà des mois, au-delà des ans, du temps
Quand le soleil d'été commence à décliner
Que ses rais incarnats rasent l'eau d'un étang
On aperçoit au loin, l'horizon patiné.
Aux premières lueurs du jour, les rayons
Chauds, amicaux de l'astre d'automne tutoient
Le faîte des arbres, qui portent des haillons
Sur le dos, les feuilles mourantes dans le bois.
Sur ce tapis d'humus, au printemps renouveau
Sortiront de terre, de leur morne torpeur
De tendres fleurs qui montreront aux baliveaux
Par leur fraîcheur, un tableau de douce candeur.
Ô Divin astre de clarté, sur l’horizon
S’étendent oisifs, tes longs cheveux flavescents
De tes rais nourriciers, douces floraisons
Naissent, libérant des parfums évanescents.
Ciel azur, la blanche colombe s’envole
Emportant un rameau d’olivier, le temps
Est propice aux émois, aux extases frivoles
Aux baisers délicats, d’un beau jour de printemps.
J’ai le cœur papillon, le regard courtisan
Je butine la vie, allant de fleur en fleur
Je cherche mon aimée, artisan, partisan
De l’amour courtois, des élans ensorceleurs.
Je crie à en crever les murs sourds de silence
J'arrache des mots du noir, avec violence
J'extirpe du néant, des sons, des bruits sans vie
Je tire des entrailles, un instinct de survie.
Enchaîné au temps qui passe, je suis rebelle
Trublion, insoumis, j'ai pour tour de Babel
Des champs de liberté, des odes de bonheur
Des chansons de gaieté, des airs en La mineur.
Ecoutez, écoutez, mon cœur qui est heureux
Il bat ! Comme un coucou, au ton chaleureux
Grande joie et moments de folie, je transpire
D'amour, je me noie dans les eaux bleues des soupirs.
Au-delà des mois, au-delà des ans, du temps
Quand le soleil d'été commence à décliner
Que ses rais incarnats rasent l'eau d'un étang
On aperçoit au loin, l'horizon patiné.
Aux premières lueurs du jour, les rayons
Chauds, amicaux de l'astre d'automne tutoient
Le faîte des arbres, qui portent des haillons
Sur le dos, les feuilles mourantes dans le bois.
Sur ce tapis d'humus, au printemps renouveau
Sortiront de terre, de leur morne torpeur
De tendres fleurs qui montreront aux baliveaux
Par leur fraîcheur, un tableau de douce candeur.
Ô Divin astre de clarté, sur l’horizon
S’étendent oisifs, tes longs cheveux flavescents
De tes rais nourriciers, douces floraisons
Naissent, libérant des parfums évanescents.
Ciel azur, la blanche colombe s’envole
Emportant un rameau d’olivier, le temps
Est propice aux émois, aux extases frivoles
Aux baisers délicats, d’un beau jour de printemps.
J’ai le cœur papillon, le regard courtisan
Je butine la vie, allant de fleur en fleur
Je cherche mon aimée, artisan, partisan
De l’amour courtois, des élans ensorceleurs.