Hors ligne
Fallait-il repousser ces moments de souffrance
Jusqu'à celui, crucial, de rendre l'éphémère :
Cette vie qu'on subit, mais avec une chance
D'aimer par dessus tout, comme un enfant sa mère
Fallait-il repenser ces instants pathétiques
De ceux qui sont passés, bien peu ont laissé traces
Mais par l'éternité des amours authentiques,
Surgit Dame la Vie ornée aux mille grâces !
Faudrait-il se marquer, par le geste ou le fer,
Au souvenir d'un coeur, d'un baiser ou d'un cri,
Nous sauvant de la mort, nous gardant de l'enfer,
Vois donc, triste rancoeur : l'enfant nous a souri !
Faudrait-il remarquer et tenir pour acquis
Cet amour fluctuant dans nos vaines artères
Un seul vibrant frisson, un seul être conquis,
Et c'est enfin l'envol du désespoir austère...
Petrucyrano
Jusqu'à celui, crucial, de rendre l'éphémère :
Cette vie qu'on subit, mais avec une chance
D'aimer par dessus tout, comme un enfant sa mère
Fallait-il repenser ces instants pathétiques
De ceux qui sont passés, bien peu ont laissé traces
Mais par l'éternité des amours authentiques,
Surgit Dame la Vie ornée aux mille grâces !
Faudrait-il se marquer, par le geste ou le fer,
Au souvenir d'un coeur, d'un baiser ou d'un cri,
Nous sauvant de la mort, nous gardant de l'enfer,
Vois donc, triste rancoeur : l'enfant nous a souri !
Faudrait-il remarquer et tenir pour acquis
Cet amour fluctuant dans nos vaines artères
Un seul vibrant frisson, un seul être conquis,
Et c'est enfin l'envol du désespoir austère...
Petrucyrano