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« Grand-Mère… »
Que ton pas est lourd, Grand-mère;
Alourdi par la pesante misère,
Qu’a tracé le chemin de ta vie;
Alourdi par tant de talents laissés en friche,
Faute de pouvoir en faire la défriche;
Alourdi par les peines gardées enfouies,
Qui embrouillent les vieux souvenirs,
Des quelques bonheurs vécus au temps des sourires…
Que ton corps est lourd, Grand-mère;
Alourdi par le poids des diverses maladies,
Qui te rongent et te mangent petit à petit;
Alourdi par les trop nombreuses rides,
En témoignage de ton vécu au passé aride;
Alourdi par les courbures d’un corps déformé
Qui donnent à ta personne, une allure blessée,
Tout comme fane une fleur en replie sous la rosée…
Que ton cœur est lourd, Grand-mère;
Alourdi par les rêves cachés en ta jeunesse,
Qu’ornaient les qualités reçues en promesses;
Alourdi par les trop nombreux espoirs déçus,
De mieux profiter de ton long temps de vie,
Pour réaliser tous tes beaux projets de paradis;
Alourdi par la misère qui engendre la misère,
Elle-même très inhabile à exaucer les prières…
Que ton âme est lourde, Grand-mère;
Alourdie par des expériences mises en reliquaires,
Qui te laissent sur un pesant sentiment d’inachevé;
Alourdie par une descendance d’enfants mort-nés,
Qui reproduit ton douloureux manque d’amour;
Alourdie par la triste, froide et solitaire vieillesse,
Qui donne un dernier souffle à ta grande détresse,
Seule amie qui te reste pour vivre tes derniers jours…
Ne sois pas triste Grand-mère !
La vie nourrit tant de féconds atours,
Dont celui de faire survivre l'Amour,
À la mort qui t'espère…
Alourdi par la pesante misère,
Qu’a tracé le chemin de ta vie;
Alourdi par tant de talents laissés en friche,
Faute de pouvoir en faire la défriche;
Alourdi par les peines gardées enfouies,
Qui embrouillent les vieux souvenirs,
Des quelques bonheurs vécus au temps des sourires…
Que ton corps est lourd, Grand-mère;
Alourdi par le poids des diverses maladies,
Qui te rongent et te mangent petit à petit;
Alourdi par les trop nombreuses rides,
En témoignage de ton vécu au passé aride;
Alourdi par les courbures d’un corps déformé
Qui donnent à ta personne, une allure blessée,
Tout comme fane une fleur en replie sous la rosée…
Que ton cœur est lourd, Grand-mère;
Alourdi par les rêves cachés en ta jeunesse,
Qu’ornaient les qualités reçues en promesses;
Alourdi par les trop nombreux espoirs déçus,
De mieux profiter de ton long temps de vie,
Pour réaliser tous tes beaux projets de paradis;
Alourdi par la misère qui engendre la misère,
Elle-même très inhabile à exaucer les prières…
Que ton âme est lourde, Grand-mère;
Alourdie par des expériences mises en reliquaires,
Qui te laissent sur un pesant sentiment d’inachevé;
Alourdie par une descendance d’enfants mort-nés,
Qui reproduit ton douloureux manque d’amour;
Alourdie par la triste, froide et solitaire vieillesse,
Qui donne un dernier souffle à ta grande détresse,
Seule amie qui te reste pour vivre tes derniers jours…
Ne sois pas triste Grand-mère !
La vie nourrit tant de féconds atours,
Dont celui de faire survivre l'Amour,
À la mort qui t'espère…