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Gueule triste est ridée, souriante ne l’est !
"Mieux est de ris que de larmes écrire
pour ce que rire est le propre de l’homme"
Je cite Rabelais vous me direz sans doute
Que ce n’est pas tout neuf qu’il y a plus récent
Et que le littéraire a fait bien de la route
Entre le siècle seize et le moment présent .
Mais je voulais relire l’abbaye de Thélème
De la dive bouteille goûter le contenu
Le " fais ce que voudras" est un beau théorème
Qui laisse envisager quelques jeux saugrenus.
Et puis suivre Panurge qui a de sots moutons
Qui sautent la falaise avec insouciance
Vaut bien Pantagruel vidant mille litrons
Sans ivresse gênant sa grande conscience
Quant à Gargantua qui voudrait être sage
Il dîne en une fois autant qu’un régiment
Me rappelant Dubout qui illustra les pages
Du géant qui rigole Pantagruellement.
Bien sur dans la finesse ils sont un peu absents
Mais ce sont des piliers de la littératures
Les plumes d’aujourd’hui s’en vont s’affadissant
J’aimerais lire encor semblables aventures.
Puis je franchis le pas j’arrive au dix-septième
Traversant la Pléiade, Montaigne et D’Aubigné
La pensée se réforme et Boileau se déchaîne
Et puis Molière est là ! Le monde y a gagné.
Vous me direz Corneille Racine et puis Pascal
Les négligerez vous ou sont ils bien placés
Dans les livres saisis d’un geste machinal
Où le bon fabuliste se trouve aussi classé.
Ah ne m’agacez pas je suis reconnaissant
À tous ceux dont la plume enchante mes pensées
Ces gens là sont en moi sans cesse effervescents
Et sur mes étagères leurs grands noms sont classés.
Mais comme a dit Panurge revenons aux moutons
Il y a bien des livres méritant relecture
Car les contemporains ne sont que "Campistrons"*
Parasites vivant sur l’ancienne culture.
Quant à la politique c’est à la fois Ubu
Et tout le grand guignol qui entretient la peur
Les élus cultivés hélas ne sont plus
D’esprit insuffisant ce ne sont que hâbleurs
Aussi ne voyant plus sur la télé mensonge
Que vendeurs de salades variant chaque jour
Je retourne aux bouquins qui m’inspire des songes
Ou aux poètes qui glorifient leurs amours
Et sachant aux nuisances trouver une parade
Je saisis un recueil qui distrait et séduit
Dès une page ouverte c’est par la rigolade
Que je combats le mal le mensonge et l’ennui.
* Sur le Racine mort le Campistron pullule (Boileau-L’art poétique)
"Mieux est de ris que de larmes écrire
pour ce que rire est le propre de l’homme"
Je cite Rabelais vous me direz sans doute
Que ce n’est pas tout neuf qu’il y a plus récent
Et que le littéraire a fait bien de la route
Entre le siècle seize et le moment présent .
Mais je voulais relire l’abbaye de Thélème
De la dive bouteille goûter le contenu
Le " fais ce que voudras" est un beau théorème
Qui laisse envisager quelques jeux saugrenus.
Et puis suivre Panurge qui a de sots moutons
Qui sautent la falaise avec insouciance
Vaut bien Pantagruel vidant mille litrons
Sans ivresse gênant sa grande conscience
Quant à Gargantua qui voudrait être sage
Il dîne en une fois autant qu’un régiment
Me rappelant Dubout qui illustra les pages
Du géant qui rigole Pantagruellement.
Bien sur dans la finesse ils sont un peu absents
Mais ce sont des piliers de la littératures
Les plumes d’aujourd’hui s’en vont s’affadissant
J’aimerais lire encor semblables aventures.
Puis je franchis le pas j’arrive au dix-septième
Traversant la Pléiade, Montaigne et D’Aubigné
La pensée se réforme et Boileau se déchaîne
Et puis Molière est là ! Le monde y a gagné.
Vous me direz Corneille Racine et puis Pascal
Les négligerez vous ou sont ils bien placés
Dans les livres saisis d’un geste machinal
Où le bon fabuliste se trouve aussi classé.
Ah ne m’agacez pas je suis reconnaissant
À tous ceux dont la plume enchante mes pensées
Ces gens là sont en moi sans cesse effervescents
Et sur mes étagères leurs grands noms sont classés.
Mais comme a dit Panurge revenons aux moutons
Il y a bien des livres méritant relecture
Car les contemporains ne sont que "Campistrons"*
Parasites vivant sur l’ancienne culture.
Quant à la politique c’est à la fois Ubu
Et tout le grand guignol qui entretient la peur
Les élus cultivés hélas ne sont plus
D’esprit insuffisant ce ne sont que hâbleurs
Aussi ne voyant plus sur la télé mensonge
Que vendeurs de salades variant chaque jour
Je retourne aux bouquins qui m’inspire des songes
Ou aux poètes qui glorifient leurs amours
Et sachant aux nuisances trouver une parade
Je saisis un recueil qui distrait et séduit
Dès une page ouverte c’est par la rigolade
Que je combats le mal le mensonge et l’ennui.
* Sur le Racine mort le Campistron pullule (Boileau-L’art poétique)