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Héron, héron, petit patapon !
Un jour sur ses petons allait je ne sais où
Fanfaron aussi fier qu’une tribu de poux
Il désirait faire carrière.
L’Élysée décadente ayant de tristes jours
Commère déficit y faisait mille tours
Avec excès comme compères.
Fanfaron en faisant aisément son profit :
Se disait que peinard il suffisait d’attendre
Que la situation saurait bien se détendre
Et gardait pour la gloire un solide appétit.
Il géra un régime, bien proche du malheur
Attribuant au temps quantité de défauts
Les finances d’état hélas prenaient l’eau
Le peuple en ressentit quelque mauvaise humeur
L’état ne lui plut pas ; il s’attendait à mieux
Que des ministres dédaigneux
Il resta entêté dans la pénible impasse
Accusant le destin de se montrer tenace
Me faire conseiller ? Et pour qui me prend-on ?
Je suis dans cet état au sommet du donjon
C’était bien là l’idée d’un vulgaire fanfaron
Qui voulait gouverner sans que cela nous plaise
Menant l’économie sans logique façon
Faisant mal son devoir mais donnant des leçons
Le résultat montra ses diverses fadaises.
L’économie devint sottement limaçon.
Et la vie devint difficile.
Les meneurs n’étant pas alors les plus habiles :
Noyèrent le pays en ne sachant nager
Et la dette devint fort dure à partager.
Alors on demanda à l’état quelques comptes.
Mais hélas par sottise le triste fanfaron
Déserta les commandes et sans la moindre honte
Laissa porter le bat par d’autres trublions.
Le désordre créé par lâcheté chronique
Et le salmigondis d’état étant bizarre
Le problème coupé en trop nombreuses parts
Vit surgir un excès d’animaux politiques.
Qui sans expérience mais vendeurs de salades
Se décrétèrent savants en période de crise
Capables de soigner le pays fort malade
En lui administrant un surcroît de bêtises
La suite est prévisible il faudra tôt ou tard
Réduire trop de partis a nombre raisonnable
Éliminer les sots, les menteurs, les vantards,
Trouver pour gouverner quelques têtes capables.
Un jour sur ses petons allait je ne sais où
Fanfaron aussi fier qu’une tribu de poux
Il désirait faire carrière.
L’Élysée décadente ayant de tristes jours
Commère déficit y faisait mille tours
Avec excès comme compères.
Fanfaron en faisant aisément son profit :
Se disait que peinard il suffisait d’attendre
Que la situation saurait bien se détendre
Et gardait pour la gloire un solide appétit.
Il géra un régime, bien proche du malheur
Attribuant au temps quantité de défauts
Les finances d’état hélas prenaient l’eau
Le peuple en ressentit quelque mauvaise humeur
L’état ne lui plut pas ; il s’attendait à mieux
Que des ministres dédaigneux
Il resta entêté dans la pénible impasse
Accusant le destin de se montrer tenace
Me faire conseiller ? Et pour qui me prend-on ?
Je suis dans cet état au sommet du donjon
C’était bien là l’idée d’un vulgaire fanfaron
Qui voulait gouverner sans que cela nous plaise
Menant l’économie sans logique façon
Faisant mal son devoir mais donnant des leçons
Le résultat montra ses diverses fadaises.
L’économie devint sottement limaçon.
Et la vie devint difficile.
Les meneurs n’étant pas alors les plus habiles :
Noyèrent le pays en ne sachant nager
Et la dette devint fort dure à partager.
Alors on demanda à l’état quelques comptes.
Mais hélas par sottise le triste fanfaron
Déserta les commandes et sans la moindre honte
Laissa porter le bat par d’autres trublions.
Le désordre créé par lâcheté chronique
Et le salmigondis d’état étant bizarre
Le problème coupé en trop nombreuses parts
Vit surgir un excès d’animaux politiques.
Qui sans expérience mais vendeurs de salades
Se décrétèrent savants en période de crise
Capables de soigner le pays fort malade
En lui administrant un surcroît de bêtises
La suite est prévisible il faudra tôt ou tard
Réduire trop de partis a nombre raisonnable
Éliminer les sots, les menteurs, les vantards,
Trouver pour gouverner quelques têtes capables.