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Histoire de conter une histoire…
La mer qu’on voit danser le long des golfes clairs
M’a dérobé mes tongs d’une vague sauvage
Elle a trempé mon livre dormant sur le rivage
Et cela n’a duré que le temps d’un éclair
J’étais vautré peinard sur ma grande serviette
Quand la marée montant d’hypocrite façon
Est venue me lécher mes pauvres ripatons
Qui dormaient au soleil espérant une bronzette
Alors déménageant plus loin du père Neptune
Je recherchai le sec utile à ma paresse
Mais un quart d’heure plus tard je me mouillai les fesses
Le porteur de trident a la vague importune
J’allais donc rédiger une immense satire
Critiquant les flots verts me chassant de partout
Quand on me dit monsieur vociférez plus doux
Attendez simplement que la mer se retire
Ayant synchronisé le soleil de la plage
Avec cet eau salée qui sans cesse se meut
Je profitai du ciel qui bien qu’un peu venteux
Permettait que l’on lise à moins que l’on ne nage.
Arrivé à midi un crabe bien joufflu
S’étant ébouillanté s’en vint en mon assiette
J’entrepris avec lui une lente causette
Mais pour casser ses pinces hélas je ne pus
Un ustensile débile sans doute rachitique
Ne voulut fracturer l’épaisse carapace
M’en servant comme marteau ma force la menace
Et fit à ce caillou un affront traumatique
Hélas le contenu de cette pince enfin
Jaillit perfidement et tomba sous la table
Et le chat du patron d’appétit redoutable
S’en fit rapidement un hors d’œuvre félin.
Ayant crié bien fort que les chats vendéens
Avaient des maîtres sots les élevant fort mal
On me déshabilla un crabe du littoral
Pour que je puisse enfin satisfaire ma faim.
Un ivrogne local me dit c’est une chance
Le chat en général n’aiment pas le Gros Plant
Il aurait pu vous boire un peu de ce vin blanc
Qui révèle du crabe la parfaite excellence.
Je vois que ce Bacchus regarde avec envie
Le flacon où subsiste un peu de mon breuvage
Je lui laisse à finir le délicat cépage
Il en fait deux gorgées et s’en montre ravi.
Lors la sieste s’impose car les excès solaires
Vous cloqueraient le pif de leur vive chaleur
Loin du coup de soleil engendrant des douleurs
Je suis Roland Garros afin de me distraire.
Puis je ressorts plus tard en fuyant la paresse
Tout le long du remblai où marchent les passants
J’ai la lenteur qui rend le parcours peu lassant
Et dérouille mes rotules avec délicatesse .
Sur la plage des dames au maillot minuscule
Commencent à montrer une peau menacée
S’enduire à tour de bras n’est pas la panacée
Pour calmer du soleil l’outrage majuscule.
Bref c’est le premier jour il me faut ménager
Cette lâche aptitude portant à ne rien faire
Au dîner vivent les moules si elles sont marinières
Demain moins paresseux peut-être? J’irai nager.
La mer qu’on voit danser le long des golfes clairs
M’a dérobé mes tongs d’une vague sauvage
Elle a trempé mon livre dormant sur le rivage
Et cela n’a duré que le temps d’un éclair
J’étais vautré peinard sur ma grande serviette
Quand la marée montant d’hypocrite façon
Est venue me lécher mes pauvres ripatons
Qui dormaient au soleil espérant une bronzette
Alors déménageant plus loin du père Neptune
Je recherchai le sec utile à ma paresse
Mais un quart d’heure plus tard je me mouillai les fesses
Le porteur de trident a la vague importune
J’allais donc rédiger une immense satire
Critiquant les flots verts me chassant de partout
Quand on me dit monsieur vociférez plus doux
Attendez simplement que la mer se retire
Ayant synchronisé le soleil de la plage
Avec cet eau salée qui sans cesse se meut
Je profitai du ciel qui bien qu’un peu venteux
Permettait que l’on lise à moins que l’on ne nage.
Arrivé à midi un crabe bien joufflu
S’étant ébouillanté s’en vint en mon assiette
J’entrepris avec lui une lente causette
Mais pour casser ses pinces hélas je ne pus
Un ustensile débile sans doute rachitique
Ne voulut fracturer l’épaisse carapace
M’en servant comme marteau ma force la menace
Et fit à ce caillou un affront traumatique
Hélas le contenu de cette pince enfin
Jaillit perfidement et tomba sous la table
Et le chat du patron d’appétit redoutable
S’en fit rapidement un hors d’œuvre félin.
Ayant crié bien fort que les chats vendéens
Avaient des maîtres sots les élevant fort mal
On me déshabilla un crabe du littoral
Pour que je puisse enfin satisfaire ma faim.
Un ivrogne local me dit c’est une chance
Le chat en général n’aiment pas le Gros Plant
Il aurait pu vous boire un peu de ce vin blanc
Qui révèle du crabe la parfaite excellence.
Je vois que ce Bacchus regarde avec envie
Le flacon où subsiste un peu de mon breuvage
Je lui laisse à finir le délicat cépage
Il en fait deux gorgées et s’en montre ravi.
Lors la sieste s’impose car les excès solaires
Vous cloqueraient le pif de leur vive chaleur
Loin du coup de soleil engendrant des douleurs
Je suis Roland Garros afin de me distraire.
Puis je ressorts plus tard en fuyant la paresse
Tout le long du remblai où marchent les passants
J’ai la lenteur qui rend le parcours peu lassant
Et dérouille mes rotules avec délicatesse .
Sur la plage des dames au maillot minuscule
Commencent à montrer une peau menacée
S’enduire à tour de bras n’est pas la panacée
Pour calmer du soleil l’outrage majuscule.
Bref c’est le premier jour il me faut ménager
Cette lâche aptitude portant à ne rien faire
Au dîner vivent les moules si elles sont marinières
Demain moins paresseux peut-être? J’irai nager.