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Histoire de mots !
Toujours écrire, comme si c’était la fin
Il me faut noircir la page, de jolis mots
De bons mots, de gentils mots, des mots au parfum
Subtil, sans forcer sur la pointe du stylo.
Si je prends d’un coup, soudain, trop de liberté
Dans le contenu du texte, je dois brider
Mes propos et calmer mes envies de clarté
Il n’est pas bon goût, d’avoir l’esprit débridé.
Laisser libre cours, pour rédiger un pamphlet
Au ton polémique, violent, agressif
L’art de l’écrit, sans essuyer un camouflet
C’est manier les maux, rester inoffensif !
Rendez-moi mes idées, vous mettez en danger
Mon identité ! Vous ne pouvez changer
Ce que je suis, jamais, je ne serai esclave
Je briserai mes chaînes, je vis sans entraves !
Vous avez peur et vous craignez la vérité
J’ai pour arme l’alphabet et pour bouclier
Du papier, je n’ai jamais démérité
Ou même cédé devant vos lois publiées.
Travailler sur les mots à les rendre plus beaux
Les images, les rythmes, et leurs sonorités
L’élan créateur à la lueur des flambeaux
Qui me pousse à écrire avec célérité.
Entre l’emphase et le pathos des sentiments
A l’intime de ces lectures romantiques
Aux chants glorieux des combats et châtiments
Je suis perdu dans des méandres dramatiques.
Je promène mon cœur sur des chemins de terre
Parcourant tous les maux d’un univers lyrique
A la fois posture et imposture, l’abécédaire
Des tons exprimés à la beauté esthétique.
J’ai ressenti dans la poésie populaire
La musique de l’âme et les chansons d’amour
Mélopées et mélodies dans le sanctuaire
Des poèmes anciens et des récits de cour.
J'aime les triturer, à l'endroit, à l'envers
Entre mes mains, ils sont de petits instruments
Avec eux, je façonne, je polis des vers
Vers de terre et d'éther, que j'écris goulûment.
Je suis friand et avide de traits d'esprit
Savourant à la fois, l'humour et l'ironie
Un bon mot, bien placé, j'en suis tout surpris
Un mot vulgaire, je le voue aux gémonies,
Les mots, il faut les manger doucement, sans bruit
Ils doivent glisser le long de votre œsophage
Et arriver dans l'estomac, un goût de fruit
Vous devez ressentir, l'oubli des Lotophages !
Tous les mots descendent les marches à pas feutrés
En rang serré, ils se dirigent vers l’écrit
Quelques uns, gaiement, se mettent à folâtrer
Sur le papier, en poussant de joyeux cris.
Le poète surpris, par un tel vacarme
S’énerve et interpelle les capricieux
De l’ordre Messieurs ! Ayez peur du gendarme
Que je suis, je n’aime pas les séditieux !
Je veux de vous, sérieux et surtout grandeur
Seuls les plus beaux, seront choisis pour ce poème
Prenez-vous par la main, j’aime votre candeur
Allez ! Vous, mes tendres mots, enfants de bohème !
Ce n'est pas pour plaire ou déplaire, que j'écris
Il m'est plus aisé de dire ces mots, ces cris
Par l'écrit ! Nulle envie de raconter ma vie
La poésie, c'est le chemin que j'ai choisi !
Qu'un vent de tempête ou un soleil radieux
Assombrit, éclaircit, mon esprit audacieux
Je suis auteur et acteur, mais pas malandrin
Qui prend sa plume, pour ces alexandrins !
Exprimer par des mots choisis, bien pensés
De grands, de beaux sentiments et de belles pensées
C'est cela, mon dessein, mon plus profond désir
Que mes vers ouvrent votre cœur, de doux plaisirs !
Je ne peux plus lutter et je perds le sommeil
Je crains ce mal en moi, peur de rester en éveil
J’ai contracté un jour, un de ces vilains maux
Frénésie de l’écrit, ce je, ce jeu de mots !
Que folie dans l’esprit ! Un combat de Titans
Les mots, ces sacrés mots ! Je les sens militants
Revendiquer leurs droits, oubliant leur devoir
De me laisser en paix et de souffler un soir !
Que me voulez-vous ? Qu’ai-je fait ? Pour supporter
Vos tourments, torturé ! Je l’avoue de porter
Des mots qui rêvent en secret, de liberté
De partir pour l’inconnu, vous avez gagné !
Courez ! Courez ! Quittez ce cerveau vers mes mains
Je les vois se bousculer sur le parchemin
Ils frétillent, tels des poissons, dans un bocal
S’agitent sans cesse, de leur vigueur bancale !
Ecoutez ! Tous mes mots, contrôlez vos humeurs
Je comprends vos ardeurs, vos envies d’escrimeurs
Prenez garde au chaos, laissez le temps, au temps
A trop vouloir, on perd, la chaleur du printemps !
Il est vrai ! J’ai écrit beaucoup et ils ont pris goût
Les mots, à se presser quand, malgré mon bagou
Je préférais les coucher sur du papier
Bref ! Ils continuent à me casser les pieds !
J’ai donc pris la route avec mes amis les mots
Chassés de toutes parts, on nous crachait dessus
Etions traités pire que des animaux
Quelquefois battus, frappés à coups de massue.
Le nouveau gouvernement ne supportait pas
Rejetait tout ce qui touchait à la culture
Etre un mot et on passait de vie à trépas
Comme çà, souvent par manque de nourriture.
Les mots étaient considérés comme anormaux
Ils devaient porter sur eux, une plume jaune
L’emblème littéraire, le pire des maux
Arrêtés et déportés, fusillés au pylône.
De sombres époques pour les mots, mais pourquoi
Tant de haine envers les lettres, tant de cris vains
Car on pouvait voir dans les regards noirs, narquois
Des bourreaux, la colère envers les écrivains !
Toujours écrire, comme si c’était la fin
Il me faut noircir la page, de jolis mots
De bons mots, de gentils mots, des mots au parfum
Subtil, sans forcer sur la pointe du stylo.
Si je prends d’un coup, soudain, trop de liberté
Dans le contenu du texte, je dois brider
Mes propos et calmer mes envies de clarté
Il n’est pas bon goût, d’avoir l’esprit débridé.
Laisser libre cours, pour rédiger un pamphlet
Au ton polémique, violent, agressif
L’art de l’écrit, sans essuyer un camouflet
C’est manier les maux, rester inoffensif !
Rendez-moi mes idées, vous mettez en danger
Mon identité ! Vous ne pouvez changer
Ce que je suis, jamais, je ne serai esclave
Je briserai mes chaînes, je vis sans entraves !
Vous avez peur et vous craignez la vérité
J’ai pour arme l’alphabet et pour bouclier
Du papier, je n’ai jamais démérité
Ou même cédé devant vos lois publiées.
Travailler sur les mots à les rendre plus beaux
Les images, les rythmes, et leurs sonorités
L’élan créateur à la lueur des flambeaux
Qui me pousse à écrire avec célérité.
Entre l’emphase et le pathos des sentiments
A l’intime de ces lectures romantiques
Aux chants glorieux des combats et châtiments
Je suis perdu dans des méandres dramatiques.
Je promène mon cœur sur des chemins de terre
Parcourant tous les maux d’un univers lyrique
A la fois posture et imposture, l’abécédaire
Des tons exprimés à la beauté esthétique.
J’ai ressenti dans la poésie populaire
La musique de l’âme et les chansons d’amour
Mélopées et mélodies dans le sanctuaire
Des poèmes anciens et des récits de cour.
J'aime les triturer, à l'endroit, à l'envers
Entre mes mains, ils sont de petits instruments
Avec eux, je façonne, je polis des vers
Vers de terre et d'éther, que j'écris goulûment.
Je suis friand et avide de traits d'esprit
Savourant à la fois, l'humour et l'ironie
Un bon mot, bien placé, j'en suis tout surpris
Un mot vulgaire, je le voue aux gémonies,
Les mots, il faut les manger doucement, sans bruit
Ils doivent glisser le long de votre œsophage
Et arriver dans l'estomac, un goût de fruit
Vous devez ressentir, l'oubli des Lotophages !
Tous les mots descendent les marches à pas feutrés
En rang serré, ils se dirigent vers l’écrit
Quelques uns, gaiement, se mettent à folâtrer
Sur le papier, en poussant de joyeux cris.
Le poète surpris, par un tel vacarme
S’énerve et interpelle les capricieux
De l’ordre Messieurs ! Ayez peur du gendarme
Que je suis, je n’aime pas les séditieux !
Je veux de vous, sérieux et surtout grandeur
Seuls les plus beaux, seront choisis pour ce poème
Prenez-vous par la main, j’aime votre candeur
Allez ! Vous, mes tendres mots, enfants de bohème !
Ce n'est pas pour plaire ou déplaire, que j'écris
Il m'est plus aisé de dire ces mots, ces cris
Par l'écrit ! Nulle envie de raconter ma vie
La poésie, c'est le chemin que j'ai choisi !
Qu'un vent de tempête ou un soleil radieux
Assombrit, éclaircit, mon esprit audacieux
Je suis auteur et acteur, mais pas malandrin
Qui prend sa plume, pour ces alexandrins !
Exprimer par des mots choisis, bien pensés
De grands, de beaux sentiments et de belles pensées
C'est cela, mon dessein, mon plus profond désir
Que mes vers ouvrent votre cœur, de doux plaisirs !
Je ne peux plus lutter et je perds le sommeil
Je crains ce mal en moi, peur de rester en éveil
J’ai contracté un jour, un de ces vilains maux
Frénésie de l’écrit, ce je, ce jeu de mots !
Que folie dans l’esprit ! Un combat de Titans
Les mots, ces sacrés mots ! Je les sens militants
Revendiquer leurs droits, oubliant leur devoir
De me laisser en paix et de souffler un soir !
Que me voulez-vous ? Qu’ai-je fait ? Pour supporter
Vos tourments, torturé ! Je l’avoue de porter
Des mots qui rêvent en secret, de liberté
De partir pour l’inconnu, vous avez gagné !
Courez ! Courez ! Quittez ce cerveau vers mes mains
Je les vois se bousculer sur le parchemin
Ils frétillent, tels des poissons, dans un bocal
S’agitent sans cesse, de leur vigueur bancale !
Ecoutez ! Tous mes mots, contrôlez vos humeurs
Je comprends vos ardeurs, vos envies d’escrimeurs
Prenez garde au chaos, laissez le temps, au temps
A trop vouloir, on perd, la chaleur du printemps !
Il est vrai ! J’ai écrit beaucoup et ils ont pris goût
Les mots, à se presser quand, malgré mon bagou
Je préférais les coucher sur du papier
Bref ! Ils continuent à me casser les pieds !
J’ai donc pris la route avec mes amis les mots
Chassés de toutes parts, on nous crachait dessus
Etions traités pire que des animaux
Quelquefois battus, frappés à coups de massue.
Le nouveau gouvernement ne supportait pas
Rejetait tout ce qui touchait à la culture
Etre un mot et on passait de vie à trépas
Comme çà, souvent par manque de nourriture.
Les mots étaient considérés comme anormaux
Ils devaient porter sur eux, une plume jaune
L’emblème littéraire, le pire des maux
Arrêtés et déportés, fusillés au pylône.
De sombres époques pour les mots, mais pourquoi
Tant de haine envers les lettres, tant de cris vains
Car on pouvait voir dans les regards noirs, narquois
Des bourreaux, la colère envers les écrivains !