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Histoire d’os !
Quand les ombres des villages désertés, meurent
Après le départ, des derniers habitants
Les âmes des défunts, dans les tristes demeures
S’approprient les lieux, en nouveaux occupants.
Un vent glacé traverse les rues et venelles
Il souffle les souvenirs, d’un lointain passé
Où l’on voyait les paysans, à pas pressés
Rejoindre leur logis, à travers les ruelles.
Plus de feu dans l’âtre, plus de fleurs aux balcons
Le cœur du bourg se remplit de vacuité
Sur la statue du vieux poilu rubicond
Un corbeau pleure des larmes de viduité.
Et du cimetière, des lumières s’allument
Car des caveaux, des tombeaux, les morts hâves, maigres
Prennent vie et s’animent, leurs habits de brume
Brassent l’air putride, fétide, en relents aigres.
Tout ce petit monde, à la lueur des flambeaux
Se dirige vers la place, un bruit de cliquetis
Trouble la nuit, les os s’entrechoquent, des lambeaux
De chair pendent nonchalant sur leurs abattis.
Soudain, la farandole macabre prend vie
Un ballet de spectres, une danse infernale
Les squelettes moisis, valsent sur le parvis
De l’église, se livrant à leur bacchanale !
Quand la Lune baille aux premiers rais du jour
La danse macabre prend fin et les squelettes
S'en retournent à nouveau pour leur long séjour
D'éternité, après une brève toilette.
Et les flambeaux s'éteignent, tout est fini
Il ne reste rien de la folle frénésie
De la nuit, le monde est atteint de myopie
Les âmes des vivants sont frappées d'amnésie.
Car les esprits au fond des tombes minérales
Se rappellent de leurs effroyables dépouilles
Les souvenir du passé, ce temps immoral
Ils ne peuvent oublier qu'ils sont des arsouilles !
Le vent gémit dans les arbres de la forêt
Des sons plaintifs, inarticulés et empreints
De douleur, de longs cris sourds venant des marais
Sous de faux traits, la Mort a pris un nom d'emprunt.
Dans le sinistre et angoissant cimetière
Des squelettes blanchis sortent de l'ossuaire
Le cliquetis des os à travers la bruyère
Trouble le sommeil des habitants du sanctuaire.
La troupe désarticulée marche d'un pas
Plutôt assuré et dès qu'arrive minuit
Reprenant vie, pas le temps de prendre un repas
Car elle se bourre la gueule toute la nuit !
La Mort a fait son œuvre, les âmes perdues
Errent dans les décombres d'un vieux manoir
Les fantômes sortent durant les heures indues
Et se dispersent en fumée dans la nuit noire.
Aux abords du cimetière communal
Quelques squelettes recherchent dans l'ossuaire
Leur crâne, peine perdue, une bacchanale
Ils en perdent la tête, folie mortuaire.
Et un vampire édenté sort de son cercueil
Il tourne en rond, se dit, où est mon dentier ?
Il va rater le bal annuel, quel accueil
De ses frères immortels, dans le quartier.
Sur la route on aperçoit la troupe de zombies
Marchant vers le village et ils ont tous les crocs
La faim tiraille leur estomac, pour lubie
Ils aiment la chair putride, bande d'escrocs.
Un hurlement guttural, c'est un loup-garou
Il se plaint à la pleine lune, un éclair
A brûlé sa belle toison, devenu roux
Il pleure en sanglots sous le ciel stellaire.
Quand les ombres des villages désertés, meurent
Après le départ, des derniers habitants
Les âmes des défunts, dans les tristes demeures
S’approprient les lieux, en nouveaux occupants.
Un vent glacé traverse les rues et venelles
Il souffle les souvenirs, d’un lointain passé
Où l’on voyait les paysans, à pas pressés
Rejoindre leur logis, à travers les ruelles.
Plus de feu dans l’âtre, plus de fleurs aux balcons
Le cœur du bourg se remplit de vacuité
Sur la statue du vieux poilu rubicond
Un corbeau pleure des larmes de viduité.
Et du cimetière, des lumières s’allument
Car des caveaux, des tombeaux, les morts hâves, maigres
Prennent vie et s’animent, leurs habits de brume
Brassent l’air putride, fétide, en relents aigres.
Tout ce petit monde, à la lueur des flambeaux
Se dirige vers la place, un bruit de cliquetis
Trouble la nuit, les os s’entrechoquent, des lambeaux
De chair pendent nonchalant sur leurs abattis.
Soudain, la farandole macabre prend vie
Un ballet de spectres, une danse infernale
Les squelettes moisis, valsent sur le parvis
De l’église, se livrant à leur bacchanale !
Quand la Lune baille aux premiers rais du jour
La danse macabre prend fin et les squelettes
S'en retournent à nouveau pour leur long séjour
D'éternité, après une brève toilette.
Et les flambeaux s'éteignent, tout est fini
Il ne reste rien de la folle frénésie
De la nuit, le monde est atteint de myopie
Les âmes des vivants sont frappées d'amnésie.
Car les esprits au fond des tombes minérales
Se rappellent de leurs effroyables dépouilles
Les souvenir du passé, ce temps immoral
Ils ne peuvent oublier qu'ils sont des arsouilles !
Le vent gémit dans les arbres de la forêt
Des sons plaintifs, inarticulés et empreints
De douleur, de longs cris sourds venant des marais
Sous de faux traits, la Mort a pris un nom d'emprunt.
Dans le sinistre et angoissant cimetière
Des squelettes blanchis sortent de l'ossuaire
Le cliquetis des os à travers la bruyère
Trouble le sommeil des habitants du sanctuaire.
La troupe désarticulée marche d'un pas
Plutôt assuré et dès qu'arrive minuit
Reprenant vie, pas le temps de prendre un repas
Car elle se bourre la gueule toute la nuit !
La Mort a fait son œuvre, les âmes perdues
Errent dans les décombres d'un vieux manoir
Les fantômes sortent durant les heures indues
Et se dispersent en fumée dans la nuit noire.
Aux abords du cimetière communal
Quelques squelettes recherchent dans l'ossuaire
Leur crâne, peine perdue, une bacchanale
Ils en perdent la tête, folie mortuaire.
Et un vampire édenté sort de son cercueil
Il tourne en rond, se dit, où est mon dentier ?
Il va rater le bal annuel, quel accueil
De ses frères immortels, dans le quartier.
Sur la route on aperçoit la troupe de zombies
Marchant vers le village et ils ont tous les crocs
La faim tiraille leur estomac, pour lubie
Ils aiment la chair putride, bande d'escrocs.
Un hurlement guttural, c'est un loup-garou
Il se plaint à la pleine lune, un éclair
A brûlé sa belle toison, devenu roux
Il pleure en sanglots sous le ciel stellaire.
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