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Histoire d’un Je-Poèmophile
Je vais vous raconter les déboires historiques
D’un garçon qui petit aimait le littéraire
Mais ses quatre neurones férus d’arithmétique
Disaient qu’après les lettres les maths devraient lui plaire
Or maman et papa s’éprenant de physique
De sciences où les chiffres défilent à tour de bras
Il dut sur les chevaux de la mathématique
Sauter les théorèmes lui causant embarras.
En ramant plus ou moins il suivit un chemin
Où l’on se sert très peu de la littérature
Mais le travail fini allant aux parchemins
Il se gavait souvent de quelques écritures
Dans son métier connu pour être scientifique
Il pratiquait selon les bons enseignements
Mais si pour rédiger on était anémique
On lui disait fais le tu écris gentiment.
Il traversait la vie œuvrant pour la gagner
Mais dès que le loisir lui entrouvrait la porte
Il changeait quelque argent qu'il avait épargne
En livres qui bientôt devinrent une escorte
Le démon aux doigts sales d’une encre productive
Lui fit écrire un peu puis rimer prudemment
Et quand vint la retraite il subit la dérive
Devenant lettrophile irrémédiablement.
Puis découvrant des sites où des talents divers
Jonglent avec les mots d’une façon habile
Il vit que de sa vie il passerait l’hiver
À parler poésie en étant volubile.
Je-Poèmes était là il y campa par chance
C’était organisé par quelques rimophores
Il devint rimogène et dans cette ambiance
Il consacra aux vers de durables efforts
Ce site là mesdames et vous aussi messieurs
C’est le bonheur de lire et d’y mettre ses vers
De connaître le tout serait ambitieux
Mais le bar poétique est à toute heure ouvert
Des poèmes d’ici on peut donc s’émouvoir
Ou se fendre la poire avec désinvolture
On y peut voyager s’en servir d’épanchoir
Y parler de l’amour, des gens, de la nature
On y voit des timides aux lettres rendre hommage
Des plumes débutantes viennent y faire leur trou
Vingt fois sur le métier remettre son ouvrage
Est l’outil de celui qui des rimes à le goût .
Ici je lis beaucoup cela m’est bénéfice
Ces vers sont ma façon de vous dire merci
Les muses se réjouissent d’y avoir leurs offices.
Écrire le mieux possible est pour tous un souci
Quant à ces rimogènes qui barrent le navire
À leur zèle constant je tire mon chapeau
Ils guident les rimeurs en gardant le sourire
Gardiens des qualités du poétique troupeau.
Je vais vous raconter les déboires historiques
D’un garçon qui petit aimait le littéraire
Mais ses quatre neurones férus d’arithmétique
Disaient qu’après les lettres les maths devraient lui plaire
Or maman et papa s’éprenant de physique
De sciences où les chiffres défilent à tour de bras
Il dut sur les chevaux de la mathématique
Sauter les théorèmes lui causant embarras.
En ramant plus ou moins il suivit un chemin
Où l’on se sert très peu de la littérature
Mais le travail fini allant aux parchemins
Il se gavait souvent de quelques écritures
Dans son métier connu pour être scientifique
Il pratiquait selon les bons enseignements
Mais si pour rédiger on était anémique
On lui disait fais le tu écris gentiment.
Il traversait la vie œuvrant pour la gagner
Mais dès que le loisir lui entrouvrait la porte
Il changeait quelque argent qu'il avait épargne
En livres qui bientôt devinrent une escorte
Le démon aux doigts sales d’une encre productive
Lui fit écrire un peu puis rimer prudemment
Et quand vint la retraite il subit la dérive
Devenant lettrophile irrémédiablement.
Puis découvrant des sites où des talents divers
Jonglent avec les mots d’une façon habile
Il vit que de sa vie il passerait l’hiver
À parler poésie en étant volubile.
Je-Poèmes était là il y campa par chance
C’était organisé par quelques rimophores
Il devint rimogène et dans cette ambiance
Il consacra aux vers de durables efforts
Ce site là mesdames et vous aussi messieurs
C’est le bonheur de lire et d’y mettre ses vers
De connaître le tout serait ambitieux
Mais le bar poétique est à toute heure ouvert
Des poèmes d’ici on peut donc s’émouvoir
Ou se fendre la poire avec désinvolture
On y peut voyager s’en servir d’épanchoir
Y parler de l’amour, des gens, de la nature
On y voit des timides aux lettres rendre hommage
Des plumes débutantes viennent y faire leur trou
Vingt fois sur le métier remettre son ouvrage
Est l’outil de celui qui des rimes à le goût .
Ici je lis beaucoup cela m’est bénéfice
Ces vers sont ma façon de vous dire merci
Les muses se réjouissent d’y avoir leurs offices.
Écrire le mieux possible est pour tous un souci
Quant à ces rimogènes qui barrent le navire
À leur zèle constant je tire mon chapeau
Ils guident les rimeurs en gardant le sourire
Gardiens des qualités du poétique troupeau.