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Histoire et déboires
Déjà au moyen-âge existaient des cocus
Les chasseurs qui aux bois se rendaient assidus
Laissaient seules des dames ennuyées au château
Demandant à leur page un peu de libido.
Certains pages discrets sauvaient les apparences
Œuvrant sans être vus en nocturnes séances
Les dames satisfaites de leurs nobles visites
Se gardaient de vanter leurs délicats mérites
Hélas une bavarde commenta ses ébats
Et l’écho rependit le son de ses éclats
Au point que son époux écoutant les on-dit
Comprit pourquoi sa dame avait peu d’appétit.
Il soupçonna le page et finit par le voir
Câliner son épouse au détour d’un couloir
Donc il prémédita la vengeance mortelle
Le page fut découpé comme une mortadelle
Et la dame reçut en dix aller retour
La dague punissant la trahison d’amour
Un seul coup porté ne pouvant être assez
Par vingt fois dans son sein le fer a repassé.
Les marquises, comtesses et autres infidèles
Cachèrent depuis ce jour tous leurs excès de zèles
Et n’usèrent des pages qu’avec parcimonie
Évitant des époux la moindre acrimonie.
Ainsi des homicides pour infidélité
On vit diminuer la grande quantité
Les dames qui étaient aux pages redevables
De silences discrets se montrèrent capables
Mais hélas quelques fois les étreintes muettes
Firent devenir des dames quelque peu rondelettes
Et la noblesse obtint par des voies roturières
Des descendants venant d’amours bien singulières
Les cocus de l’époque étant quelque peu sots
Se vantèrent d’avoir eu de délicats marmots
Sans voir que dans leur dos on riait en silence
En connaissant des pages la féconde constance.
Et depuis dans le monde on n’abandonne moins
Les dames qui auraient de ludiques besoins
Veillant à les combler de plaisirs continus
Afin que leurs époux ne deviennent cornus.
Déjà au moyen-âge existaient des cocus
Les chasseurs qui aux bois se rendaient assidus
Laissaient seules des dames ennuyées au château
Demandant à leur page un peu de libido.
Certains pages discrets sauvaient les apparences
Œuvrant sans être vus en nocturnes séances
Les dames satisfaites de leurs nobles visites
Se gardaient de vanter leurs délicats mérites
Hélas une bavarde commenta ses ébats
Et l’écho rependit le son de ses éclats
Au point que son époux écoutant les on-dit
Comprit pourquoi sa dame avait peu d’appétit.
Il soupçonna le page et finit par le voir
Câliner son épouse au détour d’un couloir
Donc il prémédita la vengeance mortelle
Le page fut découpé comme une mortadelle
Et la dame reçut en dix aller retour
La dague punissant la trahison d’amour
Un seul coup porté ne pouvant être assez
Par vingt fois dans son sein le fer a repassé.
Les marquises, comtesses et autres infidèles
Cachèrent depuis ce jour tous leurs excès de zèles
Et n’usèrent des pages qu’avec parcimonie
Évitant des époux la moindre acrimonie.
Ainsi des homicides pour infidélité
On vit diminuer la grande quantité
Les dames qui étaient aux pages redevables
De silences discrets se montrèrent capables
Mais hélas quelques fois les étreintes muettes
Firent devenir des dames quelque peu rondelettes
Et la noblesse obtint par des voies roturières
Des descendants venant d’amours bien singulières
Les cocus de l’époque étant quelque peu sots
Se vantèrent d’avoir eu de délicats marmots
Sans voir que dans leur dos on riait en silence
En connaissant des pages la féconde constance.
Et depuis dans le monde on n’abandonne moins
Les dames qui auraient de ludiques besoins
Veillant à les combler de plaisirs continus
Afin que leurs époux ne deviennent cornus.