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Histoire sans parole
Les animaux parlaient il y a bien longtemps
Et ils utilisaient des humains le langage
Ce qui diminuait nombre de mécontents
Car de se bien comprendre était un bon usage
On savait qu’au départ une histoire de serpent
Avait gâché la vie de l’homme et l’animal
Le reptile du diable à un pommier grimpant
Mit le couple premier sur le chemin du mal
Les bêtes chagrinées par la mésaventure
Se mirent à consoler dame Eve et sire Adam
On ne peut éviter quelque déconfiture
Quand on est les premiers ce n’est qu’un incident.
Alors, me direz vous, pourquoi les animaux
Ne parlent plus aux hommes avec délicatesse ?
Qui eut cet affreux tort qui engendra des maux
Supprimant la parole outil de politesse ?
L’histoire viendrait dit -on d’excès de gourmandise
Un jour un escargot qui suivait son destin
Étant atteint soudain d’un peu de paillardise
Prétendait copuler en suivant son instinct.
Mais les gastéropodes, les choses sont ainsi,
Sont tous hermaphrodites ce qui n’arrange rien
Être femelle ou mâle était un gros souci
Jouons à pile ou face dit le végétarien.
L’encoquillé étant dépourvu de ferraille
À une dame humaine il demande un euro
C’était à cette époque le nom de la mitraille
Elle dit gardez le il vaut près de zéro.
Et si vous recherchez une verte pâture
Où pour se reproduire on a tout son confort
Je vous laisse mon champ et toute sa verdure
Il vous reste à trouver l’autre digne d’effort.
Des amours d’escargots vint une colonie
Et le bonheur régnait dans la verte nature
Mais le diable chagrin d’un excès d’harmonie
S’en vint perfidement gâcher cette aventure.
De la dame fragile il mina l’encéphale
De pensées détruisant l’équilibre des vies
Et elle eut aussitôt des vues originales
Satan étant expert pour créer des envies
La belle en son jardin avait un tel espace
Qu’elle y fit pousser l’ail ainsi que le persil
À la vache voisine elle loua la place
Qui en beurre la paya, le troc fut sans souci.
L’essai fut concluant les escargots périrent
Les humains devenus gastéropodivores
Décimèrent la prairie afin de s’en nourrir
Et s’attaquèrent ensuite à bien des herbivores.
Et instantanément les animaux se turent
Des humains ils quittèrent la langue qui trahit
Certains étant munis d’une forte denture
Bouffèrent quelques bipèdes d’un fort bon appétit.
Les escargots craignant d’être entendus se turent
Et afin de pouvoir se déplacer sans bruit
Ils rampent lentement glissant sur leur bavure
Disant que la parole et un mal qui détruit.
Les serpents, les humains, les escargots aussi
Sont des vecteurs d’ennui s’ils ne peuvent s’entendre
Les langues différentes causent bien des soucis
Si nul ne fait l’effort d’écouter et comprendre.
Mais souvent la douzaine avec un bon Quincy
Permet de vérifier qu’il est bien délectable
D’ inviter l’escargot d’ailleurs ou bien d’ici
À venir trépasser dans le beurre sur la table.
Les animaux parlaient il y a bien longtemps
Et ils utilisaient des humains le langage
Ce qui diminuait nombre de mécontents
Car de se bien comprendre était un bon usage
On savait qu’au départ une histoire de serpent
Avait gâché la vie de l’homme et l’animal
Le reptile du diable à un pommier grimpant
Mit le couple premier sur le chemin du mal
Les bêtes chagrinées par la mésaventure
Se mirent à consoler dame Eve et sire Adam
On ne peut éviter quelque déconfiture
Quand on est les premiers ce n’est qu’un incident.
Alors, me direz vous, pourquoi les animaux
Ne parlent plus aux hommes avec délicatesse ?
Qui eut cet affreux tort qui engendra des maux
Supprimant la parole outil de politesse ?
L’histoire viendrait dit -on d’excès de gourmandise
Un jour un escargot qui suivait son destin
Étant atteint soudain d’un peu de paillardise
Prétendait copuler en suivant son instinct.
Mais les gastéropodes, les choses sont ainsi,
Sont tous hermaphrodites ce qui n’arrange rien
Être femelle ou mâle était un gros souci
Jouons à pile ou face dit le végétarien.
L’encoquillé étant dépourvu de ferraille
À une dame humaine il demande un euro
C’était à cette époque le nom de la mitraille
Elle dit gardez le il vaut près de zéro.
Et si vous recherchez une verte pâture
Où pour se reproduire on a tout son confort
Je vous laisse mon champ et toute sa verdure
Il vous reste à trouver l’autre digne d’effort.
Des amours d’escargots vint une colonie
Et le bonheur régnait dans la verte nature
Mais le diable chagrin d’un excès d’harmonie
S’en vint perfidement gâcher cette aventure.
De la dame fragile il mina l’encéphale
De pensées détruisant l’équilibre des vies
Et elle eut aussitôt des vues originales
Satan étant expert pour créer des envies
La belle en son jardin avait un tel espace
Qu’elle y fit pousser l’ail ainsi que le persil
À la vache voisine elle loua la place
Qui en beurre la paya, le troc fut sans souci.
L’essai fut concluant les escargots périrent
Les humains devenus gastéropodivores
Décimèrent la prairie afin de s’en nourrir
Et s’attaquèrent ensuite à bien des herbivores.
Et instantanément les animaux se turent
Des humains ils quittèrent la langue qui trahit
Certains étant munis d’une forte denture
Bouffèrent quelques bipèdes d’un fort bon appétit.
Les escargots craignant d’être entendus se turent
Et afin de pouvoir se déplacer sans bruit
Ils rampent lentement glissant sur leur bavure
Disant que la parole et un mal qui détruit.
Les serpents, les humains, les escargots aussi
Sont des vecteurs d’ennui s’ils ne peuvent s’entendre
Les langues différentes causent bien des soucis
Si nul ne fait l’effort d’écouter et comprendre.
Mais souvent la douzaine avec un bon Quincy
Permet de vérifier qu’il est bien délectable
D’ inviter l’escargot d’ailleurs ou bien d’ici
À venir trépasser dans le beurre sur la table.