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Poème Histoire vraie

Peniculo

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#1
Histoire vraie

En dix neuf cent vingt deux un assoiffé charron

Qui aimait son métier autant que le litron
De battre son épouse avait pris l’habitude
Montrant du mariage un aspect des plus rudes

La dame supportait sans en oser rien dire
Mais il vint un enfant avec son doux sourire
Que le vilain charron voulut battre à son tour
Elle en eut un courroux protégeant son amour

Et un soir au souper l’ivrogne somnolent
Reçut de sa moitié un juste châtiment
Aidée par un marteau elle planta un clou
Dans le dessus du crane de l’ ébrieux époux

Le clou fort bien frappé en entier s’enfonça
Et sa tête elle-même en la peau pénétra
Si bien qu’en le peignant comme à son habitude
Du crime on ne pouvait avoir la certitude

Le médecin s’en vint et déclara alors
Les excès de boisson nuisaient trop à son corps
Et il avait atteint ce point ou la boisson
Exerce même effet qu’ un terrible poison.

Il fut donc enterré sans larmes sans grand bruit
La mère et son enfant se sentant à l’abri.
Louant tout l’atelier à deux jeunes apprentis
Elle put élever décemment son petit

Puis les ans s’écoulant la dame un jour conçut
Une fille d’ un mari ignorant tout abus.
Et la vie s’écoula avec la succulence
Qui convient à l’amour privé d’extravagance.

Bien des années après pour trouver une place
Au caveau de famille où les défunts s’entassent
On trouva un grand clou parmi les ossement
Sans doute un souvenir d’un vieux métier d’antan !

De feu le médecin on sut par ses enfants
Que des notes trouvées du papa exerçant
Disaient sans être dupe de la dame en colère
Sa vie ne devait plus rester une galère.


Histoire d’après des journaux retrouvés dans un grenier (région de Tours).
















 

Moïse Wolff

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#2
Si encore le mari
était resté dans les clous
Il serait resté en vie
Mais sa femme était à bout.

Joliment écrit, bravo
 
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#3
Histoire vraie

En dix neuf cent vingt deux un assoiffé charron

Qui aimait son métier autant que le litron
De battre son épouse avait pris l’habitude
Montrant du mariage un aspect des plus rudes

La dame supportait sans en oser rien dire
Mais il vint un enfant avec son doux sourire
Que le vilain charron voulut battre à son tour
Elle en eut un courroux protégeant son amour

Et un soir au souper l’ivrogne somnolent
Reçut de sa moitié un juste châtiment
Aidée par un marteau elle planta un clou
Dans le dessus du crane de l’ ébrieux époux

Le clou fort bien frappé en entier s’enfonça
Et sa tête elle-même en la peau pénétra
Si bien qu’en le peignant comme à son habitude
Du crime on ne pouvait avoir la certitude

Le médecin s’en vint et déclara alors
Les excès de boisson nuisaient trop à son corps
Et il avait atteint ce point ou la boisson
Exerce même effet qu’ un terrible poison.

Il fut donc enterré sans larmes sans grand bruit
La mère et son enfant se sentant à l’abri.
Louant tout l’atelier à deux jeunes apprentis
Elle put élever décemment son petit

Puis les ans s’écoulant la dame un jour conçut
Une fille d’ un mari ignorant tout abus.
Et la vie s’écoula avec la succulence
Qui convient à l’amour privé d’extravagance.

Bien des années après pour trouver une place
Au caveau de famille où les défunts s’entassent
On trouva un grand clou parmi les ossement
Sans doute un souvenir d’un vieux métier d’antan !

De feu le médecin on sut par ses enfants
Que des notes trouvées du papa exerçant
Disaient sans être dupe de la dame en colère
Sa vie ne devait plus rester une galère.


Histoire d’après des journaux retrouvés dans un grenier (région de Tours).
















Mort atroce mais bien narrée
Amicalement
Gaby
 
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