- Inscrit
- 19 Octobre 2018
- Messages
- 3,239
- J'aime
- 5,793
- Points
- 173
- Age
- 85
- Localité
- Orléans
- Je suis
- Un homme
Hors ligne
Il faut, je vous l'assure, apprécier l'écriture!
Écrivez les poètes jetez l’encre au papier
Faites fleurir les mots videz vos encriers
Offrez-nous des images où gambade le songe
Le monde sans écrit me chagrine et me ronge.
On déforme la langue même on la martyrise
Et la beauté du verbe a perdu son emprise.
Créez des labyrinthes où les mots qui s’y cachent
Savent encore enchanter ceux qui s’en amourachent.
Le temps présent hélas n’a pas grande envergure
L’homme artificiel nous voile la nature
On rencontre partout des pages inutiles
L’homme du jour paraît sans esprit et futile.
Et notre humanité en pénible posture
Regardant le miroir se crache à la figure
On est moi-mêmophile en étant rien du tout
Des amis, des amours, on a perdu le goût.
Or l’intérêt comptant plus que tout autre chose
On ignore le ciel, le soleil, ou la rose,
On est téléguidé ne sachant que vouloir
On désire au matin, le démodé du soir.
Et viennent les méchants qui portent tous un masque
Les marchands de demain fabricants de bourrasque
Aux mots rugueux pervers que le mensonge farde
D’une langue de bois ou pullule l’écharde.
Les clones se répandent sortant du même moule
L’individualité est perdue dans la foule
Du connais-toi toi-même, on oublie le besoin
Et de l’autre soi-même on ne prend jamais soin.
Nul ne vient arroser la fleur d’humanité
Car l’humanisme hélas s’est vu décapité
Personne ne versera de sueur sans avoir
Mesuré l’intérêt qu’il y peut percevoir.
Une foule haïssable oublie l’esprit d’entraide
Les sentiments absents montrent une âme bien laide
Il faut de l’injustice oublier le ravage :
Du siècle obscurantiste omettre le partage.
Sur un mont isolé résistant aux tempêtes
Il reste une lueur, espérance de fêtes,
Des fous qui rassemblés écrivent mots et rimes
Des jeteurs de plaisirs des découvreurs d’abîmes
Des prosateurs faisant de leurs mots des arpèges
Des musiciens sculpteurs, des peintres de solfèges,
Des chatouilleurs d’esprit écarquillant les yeux
Des poètes à cheval sur la terre et les cieux.
Brodez sur le papier toutes vos fioritures
Le monde serait pire sans vos enjolivures
Dans ce monde de sots disséminez ces choses
Qui à la boutonnière osent mettre des roses.
Écrivez les poètes jetez l’encre au papier
Faites fleurir les mots videz vos encriers
Offrez-nous des images où gambade le songe
Le monde sans écrit me chagrine et me ronge.
On déforme la langue même on la martyrise
Et la beauté du verbe a perdu son emprise.
Créez des labyrinthes où les mots qui s’y cachent
Savent encore enchanter ceux qui s’en amourachent.
Le temps présent hélas n’a pas grande envergure
L’homme artificiel nous voile la nature
On rencontre partout des pages inutiles
L’homme du jour paraît sans esprit et futile.
Et notre humanité en pénible posture
Regardant le miroir se crache à la figure
On est moi-mêmophile en étant rien du tout
Des amis, des amours, on a perdu le goût.
Or l’intérêt comptant plus que tout autre chose
On ignore le ciel, le soleil, ou la rose,
On est téléguidé ne sachant que vouloir
On désire au matin, le démodé du soir.
Et viennent les méchants qui portent tous un masque
Les marchands de demain fabricants de bourrasque
Aux mots rugueux pervers que le mensonge farde
D’une langue de bois ou pullule l’écharde.
Les clones se répandent sortant du même moule
L’individualité est perdue dans la foule
Du connais-toi toi-même, on oublie le besoin
Et de l’autre soi-même on ne prend jamais soin.
Nul ne vient arroser la fleur d’humanité
Car l’humanisme hélas s’est vu décapité
Personne ne versera de sueur sans avoir
Mesuré l’intérêt qu’il y peut percevoir.
Une foule haïssable oublie l’esprit d’entraide
Les sentiments absents montrent une âme bien laide
Il faut de l’injustice oublier le ravage :
Du siècle obscurantiste omettre le partage.
Sur un mont isolé résistant aux tempêtes
Il reste une lueur, espérance de fêtes,
Des fous qui rassemblés écrivent mots et rimes
Des jeteurs de plaisirs des découvreurs d’abîmes
Des prosateurs faisant de leurs mots des arpèges
Des musiciens sculpteurs, des peintres de solfèges,
Des chatouilleurs d’esprit écarquillant les yeux
Des poètes à cheval sur la terre et les cieux.
Brodez sur le papier toutes vos fioritures
Le monde serait pire sans vos enjolivures
Dans ce monde de sots disséminez ces choses
Qui à la boutonnière osent mettre des roses.