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Je sais que des oiseaux se cachent pour mourir
Leur détresse les voit blottis, certes me gagne.
Ils meurent loin des villes ou à la campagne
Je ne sais pas, je ne les ai pas vus partir.
Ô, c'est sans doute la raison de son absence
Le bord de ma fenêtre reste bien vide,
Il manque cet oiseau affamé et avide
De nourritures, ainsi que de ma prestance.
Je me souviens d'un rouge-gorge téméraire
Il tapotait de son bec sur mes grands carreaux
J'approchais doucement de ce petit oiseau
Son œil rond et noir m'observait d'un drôle d'air.
Il me disait ; allons mon ami, il est l'heure
J'ai volé jusqu'à ta fenêtre en évitant
Le chat de ton voisin, ce vilain mécréant
Ce n'est plus le moment d'avoir la bouche en cœur
Il semblait me dire bien des choses ce petit
Mais il a disparu lui qui fut si ponctuel,
Peut être s'est-il transformé en hirondelle ?
Il est de ces instants que jamais on oublie.
Moïse
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