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Impressions
Il fut un temps, jadis, où marchant solitaire
Mes pensées me portaient vers l’oubli salutaire
Promenade automnale, aux lueurs du matin
Quand s’en vont, les souvenirs d’un passé lointain.
Que j’aimais sentir sous mes pas, craquer le bois
Et humer dans le vent, les odeurs des sous-bois
Voir les arbres dépouillés de leurs tendres feuilles
Apercevoir entre les branches, l’écureuil.
Entendre résonner au cœur de la forêt
Le brame du cerf, la harde près du marais
Attend calmement la venue du vieux mâle
Saillir les biches, par instinct animal.
Près de l’étang, on peut voir le martin-pêcheur
Attraper de petits poissons et un pêcheur
Jeter sa ligne pour capturer un brochet
Qui avalant l’appât, s’enfuit en ricochets.
Dans la campagne nue, passe un vol d’oiseaux
Dans les prés, paissent des veaux aux larges naseaux
Dans les labours, une compagnie de perdrix
Défile en rang serré et sans minauderie.
Pour moi, l’automne, saison aux mille couleurs
Se pare de tons multicolores, l’ensorceleur
Décor naturel resplendit de tous ses feux
Et on verra naître la vie, dans ces lieux.
Quand le vent sur les dunes de la mer du Nord
Souffle puissamment, son chant épique et sonore
Les mouettes et les goélands dans les cieux
Lui rendent hommage, de leur vol gracieux.
Quant à la montagne, on peut voir sur leurs sommets
Chamois, mouflons, gravir les pentes escarpées
Les marmottes s’amuser dans les herbes folles
Et les moutons batifoler en cabrioles.
Je rêve des couleurs de la douce Provence
De voir les oliviers de Saint-Paul-de-Vence
De sentir la lavande, son parfum fragrant
D’ouïr les cigales striduler dans les champs.
Visiter les châteaux sur les bords de la Loire
Observer les oiseaux, du haut d’un promontoire
Parcourir les chemins de nos vertes campagnes
Enfin, de déguster les vins fins de Champagne.
Voguer nonchalant sur le canal du Midi
Paresser lors d’un bel et chaud après-midi
Manger, dans un vieux port, les fruits de la mer
Et de dormir, un grand soir, à Belle-Ile-en-Mer.
Que mon pays est beau, quand le soleil d’été
Darde de ses rayons puissants, la vraie beauté
De nos rivages, des villages et paysages
La France estivale, a un lumineux visage.
Quand le soleil revit et que l’hiver se meurt
On peut percevoir dans les vieilles demeures
S’éteindre lentement, les braises d’un grand feu
A l’arrivée du printemps, il nous fait ses adieux.
Enfin, je peux retourner, fouler sur la terre
Le tendre et vert duvet, le merveilleux parterre
De fleurs sauvages, qui tapissent prés et champs
Entendre les oiseaux, me ravir de leurs chants.
J’aime voir les enfants durant cette saison
A jouer dans les blés, avant la fenaison
Ils rient à la vie qui renaît et au bonheur
Retrouvé, à ressentir, la joie dans leurs cœurs.
En montagne, le berger mène son troupeau
Là-haut dans les alpages, au son du pipeau
L’ombre de l’aigle planera dans le ciel
Les bouquetins joueront sous un arc-en-ciel.
Les arbres remettent à nouveau leurs habits
Le merle moqueur, la pie, aux drôles lubies
Déambulent fièrement dans les jardins
Ce qui n’est pas anodin, même badin !
Et je prends plaisir à regarder les pêcheurs
Quitter le port, partir en mer, avec ardeur
Et ramener au soir, après un dur labeur
Les poissons et de manger, une sole au beurre.
Quand la nature se couvre d’un blanc manteau
Que la montagne se coiffe d’un grand chapeau
L’hiver s’installe doucement dans les vallées
Et sourit froidement au ciel étoilé.
Je marche sur la plage, à regarder la mer
Seul, sur l’étendue, à sentir le vent amer
Qui pique mes joues, je vois au loin, un bateau
Affronter les vagues, sous le vol des oiseaux.
Il faut voir des cheminées, les blanches fumées
Sortir des âtres fumants, où l’odeur d’un fumet
Parfume les papilles des petits enfants
Qui admirent le bon feu, le cœur triomphant.
La neige tombe sur la forêt, les flocons
Font rentrer les créatures dans leurs cocons
Sous la terre, les rongeurs dans les nids douillets
S’endorment sagement, le ventre grassouillet.
Sur les chemins gelés, aux abords des maisons
On peut apercevoir et sous la lunaison
Certains animaux s’approcher à pas feutrés
Chercher les reliefs, des villageois cloîtrés.
Les grands arbres dépouillés de leurs habits verts
Ressemblent aux candélabres, à des calvaires
Des vigies, attendant le retour du printemps
Dans les froides journées, d’un soleil éclatant.
Il fut un temps, jadis, où marchant solitaire
Mes pensées me portaient vers l’oubli salutaire
Promenade automnale, aux lueurs du matin
Quand s’en vont, les souvenirs d’un passé lointain.
Que j’aimais sentir sous mes pas, craquer le bois
Et humer dans le vent, les odeurs des sous-bois
Voir les arbres dépouillés de leurs tendres feuilles
Apercevoir entre les branches, l’écureuil.
Entendre résonner au cœur de la forêt
Le brame du cerf, la harde près du marais
Attend calmement la venue du vieux mâle
Saillir les biches, par instinct animal.
Près de l’étang, on peut voir le martin-pêcheur
Attraper de petits poissons et un pêcheur
Jeter sa ligne pour capturer un brochet
Qui avalant l’appât, s’enfuit en ricochets.
Dans la campagne nue, passe un vol d’oiseaux
Dans les prés, paissent des veaux aux larges naseaux
Dans les labours, une compagnie de perdrix
Défile en rang serré et sans minauderie.
Pour moi, l’automne, saison aux mille couleurs
Se pare de tons multicolores, l’ensorceleur
Décor naturel resplendit de tous ses feux
Et on verra naître la vie, dans ces lieux.
Quand le vent sur les dunes de la mer du Nord
Souffle puissamment, son chant épique et sonore
Les mouettes et les goélands dans les cieux
Lui rendent hommage, de leur vol gracieux.
Quant à la montagne, on peut voir sur leurs sommets
Chamois, mouflons, gravir les pentes escarpées
Les marmottes s’amuser dans les herbes folles
Et les moutons batifoler en cabrioles.
Je rêve des couleurs de la douce Provence
De voir les oliviers de Saint-Paul-de-Vence
De sentir la lavande, son parfum fragrant
D’ouïr les cigales striduler dans les champs.
Visiter les châteaux sur les bords de la Loire
Observer les oiseaux, du haut d’un promontoire
Parcourir les chemins de nos vertes campagnes
Enfin, de déguster les vins fins de Champagne.
Voguer nonchalant sur le canal du Midi
Paresser lors d’un bel et chaud après-midi
Manger, dans un vieux port, les fruits de la mer
Et de dormir, un grand soir, à Belle-Ile-en-Mer.
Que mon pays est beau, quand le soleil d’été
Darde de ses rayons puissants, la vraie beauté
De nos rivages, des villages et paysages
La France estivale, a un lumineux visage.
Quand le soleil revit et que l’hiver se meurt
On peut percevoir dans les vieilles demeures
S’éteindre lentement, les braises d’un grand feu
A l’arrivée du printemps, il nous fait ses adieux.
Enfin, je peux retourner, fouler sur la terre
Le tendre et vert duvet, le merveilleux parterre
De fleurs sauvages, qui tapissent prés et champs
Entendre les oiseaux, me ravir de leurs chants.
J’aime voir les enfants durant cette saison
A jouer dans les blés, avant la fenaison
Ils rient à la vie qui renaît et au bonheur
Retrouvé, à ressentir, la joie dans leurs cœurs.
En montagne, le berger mène son troupeau
Là-haut dans les alpages, au son du pipeau
L’ombre de l’aigle planera dans le ciel
Les bouquetins joueront sous un arc-en-ciel.
Les arbres remettent à nouveau leurs habits
Le merle moqueur, la pie, aux drôles lubies
Déambulent fièrement dans les jardins
Ce qui n’est pas anodin, même badin !
Et je prends plaisir à regarder les pêcheurs
Quitter le port, partir en mer, avec ardeur
Et ramener au soir, après un dur labeur
Les poissons et de manger, une sole au beurre.
Quand la nature se couvre d’un blanc manteau
Que la montagne se coiffe d’un grand chapeau
L’hiver s’installe doucement dans les vallées
Et sourit froidement au ciel étoilé.
Je marche sur la plage, à regarder la mer
Seul, sur l’étendue, à sentir le vent amer
Qui pique mes joues, je vois au loin, un bateau
Affronter les vagues, sous le vol des oiseaux.
Il faut voir des cheminées, les blanches fumées
Sortir des âtres fumants, où l’odeur d’un fumet
Parfume les papilles des petits enfants
Qui admirent le bon feu, le cœur triomphant.
La neige tombe sur la forêt, les flocons
Font rentrer les créatures dans leurs cocons
Sous la terre, les rongeurs dans les nids douillets
S’endorment sagement, le ventre grassouillet.
Sur les chemins gelés, aux abords des maisons
On peut apercevoir et sous la lunaison
Certains animaux s’approcher à pas feutrés
Chercher les reliefs, des villageois cloîtrés.
Les grands arbres dépouillés de leurs habits verts
Ressemblent aux candélabres, à des calvaires
Des vigies, attendant le retour du printemps
Dans les froides journées, d’un soleil éclatant.