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(Un texte écrit en pensant à un serin que je soigne
deux fois par jour, atteint d'une maladie à ses petites pattes)
Son petit corps vibrait au creux de ma main,
Instant fragile et pur, frémissement du monde.
Qu'y a-t-il de plus vrai qu'un tremblement sur l'onde,
Au toucher de la peau sur son corps de serin.
Qu'y a-t-il de plus beau que le chant au matin
De l'oiseau innocent que l'on écoute et sonde.
Il recherche une amie attentive et profonde
Et espère un écho tout aussi cristallin.
Plus d'une fois le temps a fui à tire-d'aile,
Et l'oiseau dans le ciel n'était pas éternel.
Bien des jours ont passé sans qu'il ne vole aux cieux.
Il errait sur le sol. je le pris dans la main.
Quand j'ai senti sa peur dans le noir de ses yeux,
Je compris que son coeur était comme le mien.
Moïse
Le 01/02/2021
deux fois par jour, atteint d'une maladie à ses petites pattes)
Son petit corps vibrait au creux de ma main,
Instant fragile et pur, frémissement du monde.
Qu'y a-t-il de plus vrai qu'un tremblement sur l'onde,
Au toucher de la peau sur son corps de serin.
Qu'y a-t-il de plus beau que le chant au matin
De l'oiseau innocent que l'on écoute et sonde.
Il recherche une amie attentive et profonde
Et espère un écho tout aussi cristallin.
Plus d'une fois le temps a fui à tire-d'aile,
Et l'oiseau dans le ciel n'était pas éternel.
Bien des jours ont passé sans qu'il ne vole aux cieux.
Il errait sur le sol. je le pris dans la main.
Quand j'ai senti sa peur dans le noir de ses yeux,
Je compris que son coeur était comme le mien.
Moïse
Le 01/02/2021
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