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J’ aime le son du corps mais me méfie du bois !
Il était une fois une jeune marquise
Qui bien évidemment vivait en un château
Avec un vieux marquis épousé par sottise
Dont la virilité allait moderato.
Le roi de cette époque adorant les balades
Emmena en voyage avec lui le marquis
Pour aller guerroyer au cours d’une croisade,
La marquise se dit me voila sans mari.
Pour ne point se ronger de triste isolement
Elle fit façonner par un grand ébéniste
Un beau godemichet poli et ressemblant
À ces choses qu’on voit peintes par des artistes.
Se contentant alors de ligneuses délices
La marquise supporta l’absence de l’époux
L’autosatisfaction de l’objet son complice
Exauçait tous les vœux répondant à ses goûts
Mais un page s’en vint à un mauvais moment
Et vit la belle dame usant de l’artifice
Il montra aussitôt que manifestement
II aurait pu aussi la mener aux délices.
La marquise hésitait le bois est plus pratique
Car il n’est point bavard donc ne se vante pas
D’avoir participé à des joies érotiques ;
Le jeune homme pourtant avait un bel appât .
Le page qui subissait de fortes contractures
Pensant à la marquise et son outil de bois
Se dit il ne faut plus que cet état me dure
Je dois à la marquise apporter de la joie.
Un sage qui vivait à côté du château
Lui dit le seul moyen de plaire à la marquise
De combler les besoins de vos deux libidos
Se tient dans cet étui qui la fera conquise.
Le page ouvrit alors l’étui dans la nuit noire
Juste devant la porte de la dame dormant
Et des désirs d’icelle accentuant l’histoire
Il prépara un feu digne d’enchantement
Le sage avait donné des termites gourmands
Qui du godemichet firent un tas de sciure
La marquise n’ayant plus son bel amusement
Demanda à son page de prêter sa nature.
Le page à la marquise offrit l’enchantement
Il s’appelait Merlin à ce que l’on m’a dit
Il savait préfacer et prendre tout son temps
En érotologie c’était un érudit.
Mais hélas à la longue il fut répétitif
La marquise eut aimé modifier l’aventure
Trouver un autre amant un peu plus inventif
Variant les étreintes , les jeux et les postures.
Elle alla voir le sage lui demandant conseil
Comment changer de page sans vexer le présent
Madame je préconise un moyen sans pareil
Il est simple d’usage et dévirilisant
Prenez divers alcools d’un titre respectable
Sans pour cela ruiner votre rein votre foie
Avant que le galant se fasse trop aimable
En bref préparez vous une gueule de bois
À l’amant qui ennuie faites don d’une écharde
Il vous fuira marquise avec vélocité
Dès la cuite passée redevenez paillarde
Tant que de lassitude vous n’êtes point affectée.
Si vous avez marquise de nombreuses copines
Qui de répétitions n’aiment plus le train-train
Une gueule de bois en devenant câline
Peut aisément calmer l’indésirable entrain.
Conseillez la méthode avec modération
Une dame imbibée à l’excès cède vite
Il faut avec l’écharde un brin de réflexion
Pour qu’un page succède au page qui vous quitte.
Il était une fois une jeune marquise
Qui bien évidemment vivait en un château
Avec un vieux marquis épousé par sottise
Dont la virilité allait moderato.
Le roi de cette époque adorant les balades
Emmena en voyage avec lui le marquis
Pour aller guerroyer au cours d’une croisade,
La marquise se dit me voila sans mari.
Pour ne point se ronger de triste isolement
Elle fit façonner par un grand ébéniste
Un beau godemichet poli et ressemblant
À ces choses qu’on voit peintes par des artistes.
Se contentant alors de ligneuses délices
La marquise supporta l’absence de l’époux
L’autosatisfaction de l’objet son complice
Exauçait tous les vœux répondant à ses goûts
Mais un page s’en vint à un mauvais moment
Et vit la belle dame usant de l’artifice
Il montra aussitôt que manifestement
II aurait pu aussi la mener aux délices.
La marquise hésitait le bois est plus pratique
Car il n’est point bavard donc ne se vante pas
D’avoir participé à des joies érotiques ;
Le jeune homme pourtant avait un bel appât .
Le page qui subissait de fortes contractures
Pensant à la marquise et son outil de bois
Se dit il ne faut plus que cet état me dure
Je dois à la marquise apporter de la joie.
Un sage qui vivait à côté du château
Lui dit le seul moyen de plaire à la marquise
De combler les besoins de vos deux libidos
Se tient dans cet étui qui la fera conquise.
Le page ouvrit alors l’étui dans la nuit noire
Juste devant la porte de la dame dormant
Et des désirs d’icelle accentuant l’histoire
Il prépara un feu digne d’enchantement
Le sage avait donné des termites gourmands
Qui du godemichet firent un tas de sciure
La marquise n’ayant plus son bel amusement
Demanda à son page de prêter sa nature.
Le page à la marquise offrit l’enchantement
Il s’appelait Merlin à ce que l’on m’a dit
Il savait préfacer et prendre tout son temps
En érotologie c’était un érudit.
Mais hélas à la longue il fut répétitif
La marquise eut aimé modifier l’aventure
Trouver un autre amant un peu plus inventif
Variant les étreintes , les jeux et les postures.
Elle alla voir le sage lui demandant conseil
Comment changer de page sans vexer le présent
Madame je préconise un moyen sans pareil
Il est simple d’usage et dévirilisant
Prenez divers alcools d’un titre respectable
Sans pour cela ruiner votre rein votre foie
Avant que le galant se fasse trop aimable
En bref préparez vous une gueule de bois
À l’amant qui ennuie faites don d’une écharde
Il vous fuira marquise avec vélocité
Dès la cuite passée redevenez paillarde
Tant que de lassitude vous n’êtes point affectée.
Si vous avez marquise de nombreuses copines
Qui de répétitions n’aiment plus le train-train
Une gueule de bois en devenant câline
Peut aisément calmer l’indésirable entrain.
Conseillez la méthode avec modération
Une dame imbibée à l’excès cède vite
Il faut avec l’écharde un brin de réflexion
Pour qu’un page succède au page qui vous quitte.