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Poème J'ai découvert le feu !

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#1
Le feu

L’aube se lève annonçant la forte chaleur
Au cœur de l’été, le sol est sec comme l’air
Le ciel lourd dans ce décor enjôleur
L’orage gronde, coup de tonnerre, l’éclair.

La foudre tombe sur un arbre solitaire
Qui s’embrase aussitôt, des flammes gigantesques
Illuminent le fond d’un ancien cratère
Les buissons brûlent en des postures grotesques.

L’incendie de brousse se voit à l’horizon
Le chef de clan du peuple des hominidés
Sent le danger, les animaux fuient la prison
De feu, plus dangereuse que les félidés.

Le premier homme est affolé, fasciné
Par les lueurs magiques, la danse des flammèches
Ses yeux s’écarquillent, regard halluciné
Il voudrait s’enfuir, mais l’attrait l’en empêche.

Il domine sa peur et pense à sa survie
Mais il veut combattre son instinct animal
Il est humain, il ne pense plus à sa vie
Car il veut prouver qu’il est le plus fort des mâles.

La créature approche et saisit un brandon
Le lève tel un trophée, vers le pur éther
Pousse un cri rauque, commence l’Armageddon
La Fin, il part à la conquête de la Terre.

Quelques millions d'années ont passées, Dieu
A quitté l'univers, un repos balnéaire
II est parti écœuré vers d'autres lieux
Sa chose a joué avec le feu nucléaire !

Le brasier

En ces temps là, les humains n’avaient pas d’histoire
De notions du passé et de l’avenir
Ils vivaient le présent, pour uniques souvenirs
Les parties de cueillette, ancrées dans leur mémoire.

L’humanité était à ses balbutiements
Les êtres frustes, peu nombreux et la nature
Recelait de grands dangers, un assortiment
De prédateurs, l’homme servait de nourriture.

Et le soleil de plomb embrase les lieux
En quelques instants, un brasier rougeoyant
S’élève dans les airs, occulte les cieux
Les animaux s’enfuient de l’endroit ambiant.

Les hominidés avaient peur de l’inconnu
Un mâle ramassa un des brandons de feu
Et regarda danser les flammes biscornues

Il comprit qu’il devenait un demi-dieu !
 
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