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Je grave à main levée l’avènement de ta Grâce
Les gerbes des fougères
s’ouvrent au vent de mes pas,
des rondeaux de Soleil éveillent les jardins,
le beffroi des brumes se déchire
s’ouvrent au vent de mes pas,
des rondeaux de Soleil éveillent les jardins,
le beffroi des brumes se déchire
contre les troncs des chênes,
dessus les ruisseaux, et les fleuves.
Je chemine parmi le sang des coquelicots,
ma robe frôle les troènes,
dessus les ruisseaux, et les fleuves.
Je chemine parmi le sang des coquelicots,
ma robe frôle les troènes,
je grave à main levée
sur les hanaps des nuages,
sur la sentinelle de la rosée,
l’avènement de ta Grâce.
sur les hanaps des nuages,
sur la sentinelle de la rosée,
l’avènement de ta Grâce.
Ô ma Muse, ma Vénérée,
donne-moi l’aumône d’un sourire,
partageons l’argile de tes mots
afin que je te sculpte des odes érotiques.
donne-moi l’aumône d’un sourire,
partageons l’argile de tes mots
afin que je te sculpte des odes érotiques.
J’ai mendié cette nuit auprès de Sappho, notre prêtresse,
pendant ton sommeil,
des milliers de caresses, et de baisers,
car ma chair appelle ta Chair,
pendant ton sommeil,
des milliers de caresses, et de baisers,
car ma chair appelle ta Chair,
je ne suis qu’attente,
attente de tes bras
autour de la double amphore de mes hanches,
attente de ta peau de satin sur la mienne,
attente de tes bras
autour de la double amphore de mes hanches,
attente de ta peau de satin sur la mienne,
attente
de tes lèvres et de tes doigts en moi.
Sois ma Lumière et ma vie,
reste à jamais à mes côtés,
de tes lèvres et de tes doigts en moi.
Sois ma Lumière et ma vie,
reste à jamais à mes côtés,
laisse-moi te dire
les hymnes de ta douceur,
moi qui ne vis que pour Toi,
et que par Toi.
les hymnes de ta douceur,
moi qui ne vis que pour Toi,
et que par Toi.
Je t’offrirai à ton réveil,
en gage de tribut,
agenouillée face au zénith,
le miel de ma Tendresse !
en gage de tribut,
agenouillée face au zénith,
le miel de ma Tendresse !
Sophie Rivière
