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J'aime quand l'hiver dresse sa toile,
Son chevalet fait de stalactites glacées
Se dresse, quand des tuiles a coulé
Une eau prise par le froid.
Des traces dans la neige du matin
Dénoncent le viol de ses cristaux,
Au le passage matinal de quelques oiseaux,
En quête d'illusoire nourriture.
Et l'air froid qui électrise ma peau
Me rappelle que mon cœur, cette fournaise,
Déraisonne quand tu troubles mon aura.
Des fumées de volutes sortent des cheminées.
L'air froid vient les figer dans un ciel blafard,
Et l'odeur de sarments qui rougissent
Dans les âtres, parfume les ruelles silencieuses.
Tout le village s'engourdit figé sur le tableau.
Je sens mon cœur battre contre ta peau rassasiée
De s'être tant blottie contre mon corps.
Au matin, tu es partie, tu m'as lâché la main.
Je te retiens encore un peu, avant que tu ne fondes.
Nous nous sommes aimés et détestés aussi.
Je nous aime, et tu le sais ô ma blonde des neiges
Moïse
Le 06/10/2020
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