Hors ligne
On croit saisir son bonheur
Mais c’est un astre brisé
Les heures sont brûlées
De tant de rêves éteints
On nous jette la chaîne aux pieds
La peur en vil esclavage
car l’on se voit mourir
Si près de la fontaine
La vie nous désaime
Fait glisser ses serpents
Dans la tiédeur du soir
Le malin et ses yeux tranquilles
Sait si bien feindre le sommeil
Reste le petit soleil intérieur
le jardin abrité d’orages
dans ce coin de cœur vaillant
qui résiste aux ténèbres
Dans mon vertige de nuit
Agité d’incertain
Je souris encore
A ce vœu exaucé
De vous tenir la main
Mes enfants, mes trésors …