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Je vous aime bien tous mais je ne le dis pas
j’ai un mot du docteur expliquant mon état !
J’ai un poil dans la main, tel un manche de pioche,
Mais ne pas dire merci serait vraiment très moche.
Mes dernières idioties ont parfois l’heur de plaire
Et j’écris des sottises qui peuvent vous distraire,
Mais ma fierté bercée par votre gentillesse
Reçoit quelques messages d’agréables caresses.
Je réponds, il est vrai, assez peu mais je lis
Et beaucoup d’entre vous réjouissent mon esprit.
Sans doute plantigrade inclus dans ma caverne
Je ne dis pas toujours là où je me prosterne.
Je lis et me réjouis des écrits-étincelles
Ma muse souriante agite sa crécelle,
Pense à des compliments des vers reconnaissants.
Et puis boum me voila à nouveau fainéant.
Et je ne salue plus comme je devrais le faire
Le talent qui m’émeut, me fait rire ou m’éclaire.
Bon je cause, je cause, mais un simple merci
Aurait probablement compensé mon oubli.
Je ne vous ennuie plus et je fige ma plume
Les vagues de mes mots ne font que de l’écume.
En dernier cependant je veux vous faire savoir
Qu’on est très bien ici du matin jusqu’au soir
Et sans grandiloquence, sans mot phénoménal
Chacun de vous sait être simplement amical.
Et puis j’ai une excuse j’ai vu mon médecin:
Connaissez-vous dit-il le grec et le latin
Qu’importe répondis-je que voulez vous me dire
Poil dans la paume monsieur cela fait plutôt rire.
Poil se dit trix en grec, excessif c’est hyper
Inventez-vous un mot que l’on peut mettre en vers
J’ai un poil dans la main cela fait ordinaire
Adoptez l’expression hypertrichose palmaire
Cela fait paresseux élégant délectable
Distingue du fainéant somnolent et minable
Donc mon hypertrichose palmaire de surcroît
Est en terme choisi, une excuse de choix.
j’ai un mot du docteur expliquant mon état !
J’ai un poil dans la main, tel un manche de pioche,
Mais ne pas dire merci serait vraiment très moche.
Mes dernières idioties ont parfois l’heur de plaire
Et j’écris des sottises qui peuvent vous distraire,
Mais ma fierté bercée par votre gentillesse
Reçoit quelques messages d’agréables caresses.
Je réponds, il est vrai, assez peu mais je lis
Et beaucoup d’entre vous réjouissent mon esprit.
Sans doute plantigrade inclus dans ma caverne
Je ne dis pas toujours là où je me prosterne.
Je lis et me réjouis des écrits-étincelles
Ma muse souriante agite sa crécelle,
Pense à des compliments des vers reconnaissants.
Et puis boum me voila à nouveau fainéant.
Et je ne salue plus comme je devrais le faire
Le talent qui m’émeut, me fait rire ou m’éclaire.
Bon je cause, je cause, mais un simple merci
Aurait probablement compensé mon oubli.
Je ne vous ennuie plus et je fige ma plume
Les vagues de mes mots ne font que de l’écume.
En dernier cependant je veux vous faire savoir
Qu’on est très bien ici du matin jusqu’au soir
Et sans grandiloquence, sans mot phénoménal
Chacun de vous sait être simplement amical.
Et puis j’ai une excuse j’ai vu mon médecin:
Connaissez-vous dit-il le grec et le latin
Qu’importe répondis-je que voulez vous me dire
Poil dans la paume monsieur cela fait plutôt rire.
Poil se dit trix en grec, excessif c’est hyper
Inventez-vous un mot que l’on peut mettre en vers
J’ai un poil dans la main cela fait ordinaire
Adoptez l’expression hypertrichose palmaire
Cela fait paresseux élégant délectable
Distingue du fainéant somnolent et minable
Donc mon hypertrichose palmaire de surcroît
Est en terme choisi, une excuse de choix.
