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J’écris la montagne altière
dressée dans une clameur bleue
J’écris la véhémence du vent
et les milliers d’ailes glorieuses
qui se trempent au grand ciel
J’écris les rumeurs des mers
leurs sombres chants qui grondent
comme des machines de guerre
J’écris le mutisme des confins stellaires
devant l’irrévérence des espèces voraces
Les jours d’abîme où la terre est meurtrie
et l’inquiétant silence des tragédies latentes
J’écris les cœurs méditatifs et les corvées de larmes
Cette urgence de vivre dans l’absolu présent
Seul remède aux plaies vives
J’écris pour dire l’inouï en passeuse pudique
Jouant à chaque mot mon âme balbutiante
dans cet inexprimable instant de communion
Tant de choses restent en bouche
où coule la lente respiration
de ce qu’on n’avoue pas
dressée dans une clameur bleue
J’écris la véhémence du vent
et les milliers d’ailes glorieuses
qui se trempent au grand ciel
J’écris les rumeurs des mers
leurs sombres chants qui grondent
comme des machines de guerre
J’écris le mutisme des confins stellaires
devant l’irrévérence des espèces voraces
Les jours d’abîme où la terre est meurtrie
et l’inquiétant silence des tragédies latentes
J’écris les cœurs méditatifs et les corvées de larmes
Cette urgence de vivre dans l’absolu présent
Seul remède aux plaies vives
J’écris pour dire l’inouï en passeuse pudique
Jouant à chaque mot mon âme balbutiante
dans cet inexprimable instant de communion
Tant de choses restent en bouche
où coule la lente respiration
de ce qu’on n’avoue pas