Hors ligne
Juvénile attirance
Tes lèvres fraîches et douces
Désaltèrent ma soif de baisers
Dans ce désert inhabité
Où le manque égale liberté.
L’arôme enivrant de ta bouche
Pétille au plafond de ma pensée,
Grisant mes pauvres facultés
D’un désir soudain, emporté.
Sur ton torse vigoureux repose
Ma tête et me berce de mots chuchotés.
Sur mes épaules, se posent
Chaudes, tes mains longtemps enviées.
Dans mon coup, ton souffle léger
Chavire mes sens insensés.
Sauvage, vers des contrées lointaines
Ta virile jeunesse m’entraîne.
Une oasis dans le désert
Mirage illusoire d’une chimère.
Sentir cette palpitante juvénilité
Auprès de mon flanc endormi
Eveille toute tendresse et bonté,
Le désir et l’envie.
Folie du démon de l’amour,
A l’heure où décline l’été,
Etre à la moitié du parcours
Cependant, le printemps aimer.
Au matin de sa longue vie
Mon cœur est resté ; il s’émeut
Comme un jeune premier, de ce feu,
Sous son enveloppe enlaidie.
Désir aisément incestueux
De l’éphèbe qui ne m’appartient pas,
Ignorant de cet amour tortueux
Pour des gracieuses dont je ne suis pas.
Ces aimables sont à ma maisonnée
Ce qu’est le poète à sa destinée.
Et toi, beau prince, par elles attiré
Et moi, laideron par toi oublié.
Une jalousie féroce me dévore,
Il me faut musser ma faiblesse
Que rien ne paraisse aux yeux des diablesses
Afin de te garder encore !
Tant de douceurs que j’aimerai te dire,
Sur le sable déjà s’effacent,
Je dérobe chaque souvenir
Puis en secret, je les entasse.
Que ne suis-je Peau d’âne
Ou la bête de la belle
Que d’un feu d’amour émane
La plus jolie des jouvencelles.
Etre mère de « beautés »
Est plus dur lorsque l’amour convoité,
Epris d’Elles, me laisse de côté
Comme Quasimodo déchiré.
Encore enfant tu es, quelle folie
S’empare du profond de ma vie,
Me damne et condamne ma déraison
Aux mille souffrances de ma dérision.
Assis à mes côtés,
Ecoutant mes vielles photos fanées,
Tu t’ennuyais n’osant le dévoiler
Donc mes grands livres, ai refermés,
Avec indulgence, t’ai ouvert la porte
Et d’un sourire, t’ai laissé t’envoler
Vers « Elle », que le diable l’emporte !
Pour te garder et ne pas t’effrayer.
Te toucher encore et toujours
Au dessein de l’amour.
Désaltèrent ma soif de baisers
Dans ce désert inhabité
Où le manque égale liberté.
L’arôme enivrant de ta bouche
Pétille au plafond de ma pensée,
Grisant mes pauvres facultés
D’un désir soudain, emporté.
Sur ton torse vigoureux repose
Ma tête et me berce de mots chuchotés.
Sur mes épaules, se posent
Chaudes, tes mains longtemps enviées.
Dans mon coup, ton souffle léger
Chavire mes sens insensés.
Sauvage, vers des contrées lointaines
Ta virile jeunesse m’entraîne.
Une oasis dans le désert
Mirage illusoire d’une chimère.
Sentir cette palpitante juvénilité
Auprès de mon flanc endormi
Eveille toute tendresse et bonté,
Le désir et l’envie.
Folie du démon de l’amour,
A l’heure où décline l’été,
Etre à la moitié du parcours
Cependant, le printemps aimer.
Au matin de sa longue vie
Mon cœur est resté ; il s’émeut
Comme un jeune premier, de ce feu,
Sous son enveloppe enlaidie.
Désir aisément incestueux
De l’éphèbe qui ne m’appartient pas,
Ignorant de cet amour tortueux
Pour des gracieuses dont je ne suis pas.
Ces aimables sont à ma maisonnée
Ce qu’est le poète à sa destinée.
Et toi, beau prince, par elles attiré
Et moi, laideron par toi oublié.
Une jalousie féroce me dévore,
Il me faut musser ma faiblesse
Que rien ne paraisse aux yeux des diablesses
Afin de te garder encore !
Tant de douceurs que j’aimerai te dire,
Sur le sable déjà s’effacent,
Je dérobe chaque souvenir
Puis en secret, je les entasse.
Que ne suis-je Peau d’âne
Ou la bête de la belle
Que d’un feu d’amour émane
La plus jolie des jouvencelles.
Etre mère de « beautés »
Est plus dur lorsque l’amour convoité,
Epris d’Elles, me laisse de côté
Comme Quasimodo déchiré.
Encore enfant tu es, quelle folie
S’empare du profond de ma vie,
Me damne et condamne ma déraison
Aux mille souffrances de ma dérision.
Assis à mes côtés,
Ecoutant mes vielles photos fanées,
Tu t’ennuyais n’osant le dévoiler
Donc mes grands livres, ai refermés,
Avec indulgence, t’ai ouvert la porte
Et d’un sourire, t’ai laissé t’envoler
Vers « Elle », que le diable l’emporte !
Pour te garder et ne pas t’effrayer.
Te toucher encore et toujours
Au dessein de l’amour.
© Gabrielle E