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Poème d'amour Juvénile attirance

Gabrielle

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#1
Juvénile attirance


Tes lèvres fraîches et douces
Désaltèrent ma soif de baisers
Dans ce désert inhabité
Où le manque égale liberté.
L’arôme enivrant de ta bouche
Pétille au plafond de ma pensée,
Grisant mes pauvres facultés
D’un désir soudain, emporté.

Sur ton torse vigoureux repose
Ma tête et me berce de mots chuchotés.
Sur mes épaules, se posent
Chaudes, tes mains longtemps enviées.
Dans mon coup, ton souffle léger
Chavire mes sens insensés.
Sauvage, vers des contrées lointaines
Ta virile jeunesse m’entraîne.
Une oasis dans le désert
Mirage illusoire d’une chimère.

Sentir cette palpitante juvénilité
Auprès de mon flanc endormi
Eveille toute tendresse et bonté,
Le désir et l’envie.
Folie du démon de l’amour,
A l’heure où décline l’été,
Etre à la moitié du parcours
Cependant, le printemps aimer.

Au matin de sa longue vie
Mon cœur est resté ; il s’émeut
Comme un jeune premier, de ce feu,
Sous son enveloppe enlaidie.
Désir aisément incestueux
De l’éphèbe qui ne m’appartient pas,
Ignorant de cet amour tortueux
Pour des gracieuses dont je ne suis pas.

Ces aimables sont à ma maisonnée
Ce qu’est le poète à sa destinée.
Et toi, beau prince, par elles attiré
Et moi, laideron par toi oublié.
Une jalousie féroce me dévore,
Il me faut musser ma faiblesse
Que rien ne paraisse aux yeux des diablesses
Afin de te garder encore !

Tant de douceurs que j’aimerai te dire,
Sur le sable déjà s’effacent,
Je dérobe chaque souvenir
Puis en secret, je les entasse.
Que ne suis-je Peau d’âne
Ou la bête de la belle
Que d’un feu d’amour émane
La plus jolie des jouvencelles.

Etre mère de « beautés »
Est plus dur lorsque l’amour convoité,
Epris d’Elles, me laisse de côté
Comme Quasimodo déchiré.
Encore enfant tu es, quelle folie
S’empare du profond de ma vie,
Me damne et condamne ma déraison
Aux mille souffrances de ma dérision.

Assis à mes côtés,
Ecoutant mes vielles photos fanées,
Tu t’ennuyais n’osant le dévoiler
Donc mes grands livres, ai refermés,
Avec indulgence, t’ai ouvert la porte
Et d’un sourire, t’ai laissé t’envoler
Vers « Elle », que le diable l’emporte !
Pour te garder et ne pas t’effrayer.

Te toucher encore et toujours
Au dessein de l’amour.


© Gabrielle E
 
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#2
Juvénile attirance


Tes lèvres fraîches et douces
Désaltèrent ma soif de baisers
Dans ce désert inhabité
Où le manque égale liberté.
L’arôme enivrant de ta bouche
Pétille au plafond de ma pensée,
Grisant mes pauvres facultés
D’un désir soudain, emporté.

Sur ton torse vigoureux repose
Ma tête et me berce de mots chuchotés.
Sur mes épaules, se posent
Chaudes, tes mains longtemps enviées.
Dans mon coup, ton souffle léger
Chavire mes sens insensés.
Sauvage, vers des contrées lointaines
Ta virile jeunesse m’entraîne.
Une oasis dans le désert
Mirage illusoire d’une chimère.

Sentir cette palpitante juvénilité
Auprès de mon flanc endormi
Eveille toute tendresse et bonté,
Le désir et l’envie.
Folie du démon de l’amour,
A l’heure où décline l’été,
Etre à la moitié du parcours
Cependant, le printemps aimer.

Au matin de sa longue vie
Mon cœur est resté ; il s’émeut
Comme un jeune premier, de ce feu,
Sous son enveloppe enlaidie.
Désir aisément incestueux
De l’éphèbe qui ne m’appartient pas,
Ignorant de cet amour tortueux
Pour des gracieuses dont je ne suis pas.

Ces aimables sont à ma maisonnée
Ce qu’est le poète à sa destinée.
Et toi, beau prince, par elles attiré
Et moi, laideron par toi oublié.
Une jalousie féroce me dévore,
Il me faut musser ma faiblesse
Que rien ne paraisse aux yeux des diablesses
Afin de te garder encore !

Tant de douceurs que j’aimerai te dire,
Sur le sable déjà s’effacent,
Je dérobe chaque souvenir
Puis en secret, je les entasse.
Que ne suis-je Peau d’âne
Ou la bête de la belle
Que d’un feu d’amour émane
La plus jolie des jouvencelles.

Etre mère de « beautés »
Est plus dur lorsque l’amour convoité,
Epris d’Elles, me laisse de côté
Comme Quasimodo déchiré.
Encore enfant tu es, quelle folie
S’empare du profond de ma vie,
Me damne et condamne ma déraison
Aux mille souffrances de ma dérision.

Assis à mes côtés,
Ecoutant mes vielles photos fanées,
Tu t’ennuyais n’osant le dévoiler
Donc mes grands livres, ai refermés,
Avec indulgence, t’ai ouvert la porte
Et d’un sourire, t’ai laissé t’envoler
Vers « Elle », que le diable l’emporte !
Pour te garder et ne pas t’effrayer.

Te toucher encore et toujours
Au dessein de l’amour.


© Gabrielle E
Quelle belle écriture d'amours enfantines
Vraiment
Bises ma belle
Bonne soirée
Gaby
 
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#6
Je viens de prendre une claque magistrale ! Ce poème est merveilleux pour tout ce qu'il dit, sa finesse, la profondeur des sentiments. C'est vrai, la fin est très belle mais le début tout autant, il nous emporte ! Bravo ! Je retourne le lire !
 

Gabrielle

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#7
Je viens de prendre une claque magistrale ! Ce poème est merveilleux pour tout ce qu'il dit, sa finesse, la profondeur des sentiments. C'est vrai, la fin est très belle mais le début tout autant, il nous emporte ! Bravo ! Je retourne le lire !
merci Marlon je suis touchée par ce commentaire élogieux, bonne re lecture
douce soirée
@micalement
 

Gabrielle

Maître poète
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#9
Sacrée force de sentiments, j'ai été emporté du début à la fin, le cœur vibrant de déraison et frissonnant sous la chaleur de tes mots enivrants. C'est un malchanceux, qui n'a pas su voir la beauté d'un esprit épris de passion et d'amour, il est passé à coté d'une complexité faisant tourner les images dans un flot de lumières animés. Je voudrais presque que ce soit lui qui aille au Diable et pas "celle" qui semble libérer la grâce de l'innocence de son boulet incarnant jalousie et ignorance.

Poème à la plume riche pour mon avis, qui face à tel style d'écriture, reste bouche bée.
Merci.

Alexandre
merci Alexandre c'est un beau compliment, l'amour ne se commande pas, il suffit de peu de chose pour qu'il naisse, il faut être indulgent avec la jeunesse, elle ne sait pas la douleur provoquée, elle a bien le temps d'apprendre
il suffirait de presque rien, peut être 10 ans de moins pour que je te dise je "t'aime" , c'est ce que dit à juste titre la chanson quand on a 16, 18, 20 ans, qu'on est belle à croquer, comment un jeune homme de 25 ans peut résister et s'intéresser à une femme de presque 40 ans ? ce qui n'empêche pas la morsure de dévorer le coeur et la sagesse revient avec les années qui passent et l'on sourit de ces beaux souvenirs
douce soirée Sycoa
@micalement
 
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#11
Quelle belle fin, encore une beauté de poème et tes rimes chantent à mon oreille chère Gabrielle :giggle:;)

Toujours un véritable plaisir de venir te lire :love::love::love::love:


Belle et douce soirée :)
 
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#12
Juvénile attirance



Tes lèvres fraîches et douces
Désaltèrent ma soif de baisers
Dans ce désert inhabité
Où le manque égale liberté.
L’arôme enivrant de ta bouche
Pétille au plafond de ma pensée,
Grisant mes pauvres facultés
D’un désir soudain, emporté.


Sur ton torse vigoureux repose
Ma tête et me berce de mots chuchotés.
Sur mes épaules, se posent
Chaudes, tes mains longtemps enviées.
Dans mon coup, ton souffle léger
Chavire mes sens insensés.
Sauvage, vers des contrées lointaines
Ta virile jeunesse m’entraîne.
Une oasis dans le désert
Mirage illusoire d’une chimère.


Sentir cette palpitante juvénilité
Auprès de mon flanc endormi
Eveille toute tendresse et bonté,
Le désir et l’envie.
Folie du démon de l’amour,
A l’heure où décline l’été,
Etre à la moitié du parcours
Cependant, le printemps aimer.


Au matin de sa longue vie
Mon cœur est resté ; il s’émeut
Comme un jeune premier, de ce feu,
Sous son enveloppe enlaidie.
Désir aisément incestueux
De l’éphèbe qui ne m’appartient pas,
Ignorant de cet amour tortueux
Pour des gracieuses dont je ne suis pas.


Ces aimables sont à ma maisonnée
Ce qu’est le poète à sa destinée.
Et toi, beau prince, par elles attiré
Et moi, laideron par toi oublié.
Une jalousie féroce me dévore,
Il me faut musser ma faiblesse
Que rien ne paraisse aux yeux des diablesses
Afin de te garder encore !


Tant de douceurs que j’aimerai te dire,
Sur le sable déjà s’effacent,
Je dérobe chaque souvenir
Puis en secret, je les entasse.
Que ne suis-je Peau d’âne
Ou la bête de la belle
Que d’un feu d’amour émane
La plus jolie des jouvencelles.


Etre mère de « beautés »
Est plus dur lorsque l’amour convoité,
Epris d’Elles, me laisse de côté
Comme Quasimodo déchiré.
Encore enfant tu es, quelle folie
S’empare du profond de ma vie,
Me damne et condamne ma déraison
Aux mille souffrances de ma dérision.


Assis à mes côtés,
Ecoutant mes vielles photos fanées,
Tu t’ennuyais n’osant le dévoiler
Donc mes grands livres, ai refermés,
Avec indulgence, t’ai ouvert la porte
Et d’un sourire, t’ai laissé t’envoler
Vers « Elle », que le diable l’emporte !
Pour te garder et ne pas t’effrayer.


Te toucher encore et toujours
Au dessein de l’amour.




© Gabrielle E
Comme d'habitude "somptueux poème" Merci ...amicalement JC Dominé
 

patgui

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LE KREMLIN BICETRE
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#20
Une grande leçon pour ces jeunes hommes qui n'ont pas compris que la femme est l'avenir de l'homme a condition d'avoir elle- même un passé. Notre civilisation accepte plus la
 
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