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La Belle au bois pas si dormant que ça !
L’histoire que l’on répand n’est pas la véritable
Le conte d’origine est chose abominable
Et nul enfant jadis n’aurait pu l’écouter
Sans se faire, de tout conte, aussitôt dégoûter.
Certes il y eut un jour un festin remarquable
Avec roi, reine, et fées, un luxe peu croyable
Mais la fée Sénila qui survint en retard
Râla car on avait déjà bouffé sa part.
Bien qu’ayant la vue basse, elle eut le verbe haut,
Prise pour demeurée par un vieux roi nigaud.
Le conte d’origine est chose abominable
Et nul enfant jadis n’aurait pu l’écouter
Sans se faire, de tout conte, aussitôt dégoûter.
Certes il y eut un jour un festin remarquable
Avec roi, reine, et fées, un luxe peu croyable
Mais la fée Sénila qui survint en retard
Râla car on avait déjà bouffé sa part.
Bien qu’ayant la vue basse, elle eut le verbe haut,
Prise pour demeurée par un vieux roi nigaud.
Vous allez regretter de m’avoir méprisée
Ma puissance magique est loin d’être épuisée.
Vous aurez un beau jour votre fille affectée
D’un mal pernicieux la rendant agitée
Et le coup du fuseau étant une sottise
L’aiguille à tricoter deviendra sa hantise.
Lors la sotte princesse adorant le tricot
Se piqua la mimine en faisant un maillot
Et tomba sous le sort de la fée gériatrique!
Par érotomanie, elle devint lubrique.
Ma puissance magique est loin d’être épuisée.
Vous aurez un beau jour votre fille affectée
D’un mal pernicieux la rendant agitée
Et le coup du fuseau étant une sottise
L’aiguille à tricoter deviendra sa hantise.
Lors la sotte princesse adorant le tricot
Se piqua la mimine en faisant un maillot
Et tomba sous le sort de la fée gériatrique!
Par érotomanie, elle devint lubrique.
Et j’ose vous le dire d’Hitchcock la lecture
Lui fit abandonner la commune mesure
Elle fut princivore ce fut abominable
La royale cuisine présidait à sa table.
D’abord elle sommeillait ou bien faisait semblant
Quand on lui annonçait c'est le prince charmant
Et l’ayant épuisé jusqu'à son agonie
Elle gardait au frigo sa morte anatomie;
Puis se servant d’aiguilles laissées par la sorcière
Dégustait en brochettes la noblesse princière
Lui fit abandonner la commune mesure
Elle fut princivore ce fut abominable
La royale cuisine présidait à sa table.
D’abord elle sommeillait ou bien faisait semblant
Quand on lui annonçait c'est le prince charmant
Et l’ayant épuisé jusqu'à son agonie
Elle gardait au frigo sa morte anatomie;
Puis se servant d’aiguilles laissées par la sorcière
Dégustait en brochettes la noblesse princière
Variant les épices, les sauces, les légumes,
Elle se nourrissait de ses amours posthumes.
Un prince plus malin au château vint un jour
Il avait beaucoup lu et saisi par l’amour
Trouva dans un grimoire un remède capable
De guérir la princesse de son penchant coupable;
La belle émerveillée eut le prince en époux
Il la trouvait sublime, elle le trouvait doux,
Au peuple voulant être souverains bénéfiques
Ils donnèrent à bouffer les hommes politiques.
Elle se nourrissait de ses amours posthumes.
Un prince plus malin au château vint un jour
Il avait beaucoup lu et saisi par l’amour
Trouva dans un grimoire un remède capable
De guérir la princesse de son penchant coupable;
La belle émerveillée eut le prince en époux
Il la trouvait sublime, elle le trouvait doux,
Au peuple voulant être souverains bénéfiques
Ils donnèrent à bouffer les hommes politiques.