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Poème La cour des miracles

Gonzague

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#1
La cour des miracles,



Engendré par un dipsomane de Montsoult

Sorti du ventre putride d'une catin

L'enfant miséreux fils de parents sans-le-sou

A la cour des miracles est né un matin.



Recueilli par un infirme, Il est confié

A Marie, la vieille ribaude édentée

Visage purpurin, toujours tuméfié

Et son mari, un estropié balafré.



Dans l'enfer malsain, survivent les gueux et rustres

Les rats côtoient les déchets de l'humanité

Ils vivent dans la fange car ils sont les frustres

Les rebuts et la lie de la société.



Et Les années passent, le gavroche est devenu

Un habile voleur, un adroit détrousseur

Il a l'art d'alléger les riches parvenus

De leur bourse d'or, ce n'est pas un agresseur.



A la cour des miracles, ni foi et ni loi

Rien que des mendiants et des filles de joie

Pas de gentils citadins, mais des hors-la-loi

Ils n'ont pas la panse remplie des gros bourgeois.



Repris de justice, détenus de prison

Dans ce cloaque immonde, pas de quartier

Les plus forts survivent, quelque soit la saison

Avec eux, on ne connaît pas la pitié !
 
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#2
La cour des miracles,



Engendré par un dipsomane de Montsoult

Sorti du ventre putride d'une catin

L'enfant miséreux fils de parents sans-le-sou

A la cour des miracles est né un matin.



Recueilli par un infirme, Il est confié

A Marie, la vieille ribaude édentée

Visage purpurin, toujours tuméfié

Et son mari, un estropié balafré.



Dans l'enfer malsain, survivent les gueux et rustres

Les rats côtoient les déchets de l'humanité

Ils vivent dans la fange car ils sont les frustres

Les rebuts et la lie de la société.



Et Les années passent, le gavroche est devenu

Un habile voleur, un adroit détrousseur

Il a l'art d'alléger les riches parvenus

De leur bourse d'or, ce n'est pas un agresseur.



A la cour des miracles, ni foi et ni loi

Rien que des mendiants et des filles de joie

Pas de gentils citadins, mais des hors-la-loi

Ils n'ont pas la panse remplie des gros bourgeois.



Repris de justice, détenus de prison

Dans ce cloaque immonde, pas de quartier

Les plus forts survivent, quelque soit la saison

Avec eux, on ne connaît pas la pitié !
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Merci Gonzague de ce partage
Gaby
 

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