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La Déconologie devenant générale
Je chausse mes lunettes, prends mon air didactique
Et d’une conférence au sujet bien connu
Je vais vous infliger le triste contenu
En vous parlant des cons, espèce prolifique.
Dénommés importuns, parasites ou fâcheux
Ils furent de tous temps dans le vocabulaire
Ils durent être conçus afin de nous déplaire
Enquiquiner autrui semble les rendre heureux.
On voit de temps en temps le mot fleurir ici
Par agressivité, par provocation,
N’est-il qu’un court moment d’exaspération
L’ultime opposition à un juste souci.
Vous me direz bien sur le philosophe a dit
On est l’autre d’un autre et bien évidemment
Je suis le con d’un autre et réciproquement
Mais cela n’ôte rien à tout con qui me nuit.
Alors comment sortir de ce choix difficile
Celui qui est dit con en a-t-il le mérite
Ou celui qui l’accuse est-il un hypocrite
Qui déverse sur lui sa sottise et sa bile.
J’ai réglé la question après m’être shooté
J’ai pris du CCM une drogue nouvelle
Le Cognac ajouté au Calva Mirabelle
Fait sortir de l’esprit toute timidité.
Pour les dames on préfère un peu de F C M
Car le Framboise Cassis avec un peu de Mûre
Éclaircit la pensée sans nuire à sa nature
Et leur philosophie est changée en poème.
Voici mes conclusions le vrai con se discerne
Démocratiquement car il va tant déplaire
Qu’à le traiter ainsi on est majoritaire
Et l’avis de la foule entière le concerne.
Bref le doux cartésien hésitant un moment
Accédant au faisceau de ses présomptions
Voyant de son avis les reproductions
Nomme con seulement après raisonnement.
Mais le relativisme venant gâter la chose
Lui dit classerez vous tous les cons en un sac
Ou ferez-vous un tri dans ce trop vaste vrac
Hiérarchiser les cons est œuvre qui s’impose.
Pensez au con inculte ou à l’autodidacte
On a le con instruit civil ou militaire
Certains même sont chefs excellant à déplaire
Et le con satanique au diable signe un pacte.
Et voila le latin qui dit je suis un homme
Donc ce qui est humain ne m’est pas étranger
Le con est naturel on ne peut le changer
Méfiez vous d’aller un jour sur son podium.
Puis Molière nous vient affiner la sentence
“La parfaite raison fuit toute extrémité
Et veut que l’on soit “con”* avec sobriété”.
Et déclare excessif ce qui est sans clémence.
Mon C.C.M. s’épuise Bref il me faut conclure
« J’aime les cons* qui m’aiment et n’en veut point aux autres »
Dans les temps à venir ils feront des apôtres.
Si vous me trouvez con suivez ma procédure.
* Molière avait mis: sot, mais la modernité
n’a point de ses écrits la belle qualité !
Je chausse mes lunettes, prends mon air didactique
Et d’une conférence au sujet bien connu
Je vais vous infliger le triste contenu
En vous parlant des cons, espèce prolifique.
Dénommés importuns, parasites ou fâcheux
Ils furent de tous temps dans le vocabulaire
Ils durent être conçus afin de nous déplaire
Enquiquiner autrui semble les rendre heureux.
On voit de temps en temps le mot fleurir ici
Par agressivité, par provocation,
N’est-il qu’un court moment d’exaspération
L’ultime opposition à un juste souci.
Vous me direz bien sur le philosophe a dit
On est l’autre d’un autre et bien évidemment
Je suis le con d’un autre et réciproquement
Mais cela n’ôte rien à tout con qui me nuit.
Alors comment sortir de ce choix difficile
Celui qui est dit con en a-t-il le mérite
Ou celui qui l’accuse est-il un hypocrite
Qui déverse sur lui sa sottise et sa bile.
J’ai réglé la question après m’être shooté
J’ai pris du CCM une drogue nouvelle
Le Cognac ajouté au Calva Mirabelle
Fait sortir de l’esprit toute timidité.
Pour les dames on préfère un peu de F C M
Car le Framboise Cassis avec un peu de Mûre
Éclaircit la pensée sans nuire à sa nature
Et leur philosophie est changée en poème.
Voici mes conclusions le vrai con se discerne
Démocratiquement car il va tant déplaire
Qu’à le traiter ainsi on est majoritaire
Et l’avis de la foule entière le concerne.
Bref le doux cartésien hésitant un moment
Accédant au faisceau de ses présomptions
Voyant de son avis les reproductions
Nomme con seulement après raisonnement.
Mais le relativisme venant gâter la chose
Lui dit classerez vous tous les cons en un sac
Ou ferez-vous un tri dans ce trop vaste vrac
Hiérarchiser les cons est œuvre qui s’impose.
Pensez au con inculte ou à l’autodidacte
On a le con instruit civil ou militaire
Certains même sont chefs excellant à déplaire
Et le con satanique au diable signe un pacte.
Et voila le latin qui dit je suis un homme
Donc ce qui est humain ne m’est pas étranger
Le con est naturel on ne peut le changer
Méfiez vous d’aller un jour sur son podium.
Puis Molière nous vient affiner la sentence
“La parfaite raison fuit toute extrémité
Et veut que l’on soit “con”* avec sobriété”.
Et déclare excessif ce qui est sans clémence.
Mon C.C.M. s’épuise Bref il me faut conclure
« J’aime les cons* qui m’aiment et n’en veut point aux autres »
Dans les temps à venir ils feront des apôtres.
Si vous me trouvez con suivez ma procédure.
* Molière avait mis: sot, mais la modernité
n’a point de ses écrits la belle qualité !
