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La feuille d'automne.
Encor cousu de vert son panache se brise
Pour renaître plus belle en cet or eternel
Qui l'iradie enfin d'un éclair fraternel
Aussi mélodieux que l'onde de la brise,
Et loin à l'horizon du clocher de l'église
Seul le pâle métal d'un coq givré de sel
Résonne las d'un dièse au psaume d'un missel
Dans lequel en son lit l'automne encor s'enlise ;
Tendre baiser de lin qui caresse le sol
J'aime le ralenti de ton rapide envol
Par l'automne venu sous le vent qui te cueille
Au repos du soleil s'exhale ta saveur
Dont sait tout l'opium le passager rêveur
Toujours contemplatif à l'ocre d'une feuille...
Daniel beau le poète rêveur.
05 octobre 2019
Inknotpad
Google Chrome
14:03
Encor cousu de vert son panache se brise
Pour renaître plus belle en cet or eternel
Qui l'iradie enfin d'un éclair fraternel
Aussi mélodieux que l'onde de la brise,
Et loin à l'horizon du clocher de l'église
Seul le pâle métal d'un coq givré de sel
Résonne las d'un dièse au psaume d'un missel
Dans lequel en son lit l'automne encor s'enlise ;
Tendre baiser de lin qui caresse le sol
J'aime le ralenti de ton rapide envol
Par l'automne venu sous le vent qui te cueille
Au repos du soleil s'exhale ta saveur
Dont sait tout l'opium le passager rêveur
Toujours contemplatif à l'ocre d'une feuille...
Daniel beau le poète rêveur.
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