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Poème Là haut ils vont guérir ou ne souffriront plus !

Peniculo

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#1
Là haut ils vont guérir ou ne souffriront plus !

À Monsieur R.M...... professeur émérite à la faculté de Paris.


Un de mes anciens maîtres est parti sans un bruit
Il s’en va enseigner là haut dans les nuages
Et tous ceux qui voudraient en savoir davantage
Apprendront à soigner voire à guérir autrui.


Certes il en avait l’âge et mourut sans tracas
Mais son nom dans ma tête allume une lumière
Je lui dois tout ce dont l’homme doit être fier
Aimer faire son métier est un art délicat.


Aussi je veux vous dire en quelques mots rimés
Qu’il reste dans le cœur des êtres de passage
Qu’il convient d’admirer et qu’il faut rendre hommage
Aux guides dont le nom en vous est imprimé.




Je suis apothicaire point n’est de sot métier
Mais ne voulant choisir la voie de l’ officine
J’œuvrais dans l’industrie où grâce à des machines
On espère soigner les maux du monde entier.


Le monde est ainsi fait que la souffrance y règne
Et le médicament apporte son secours
À guérir quelques fois à soulager toujours
Rechercher le mieux être est son unique enseigne.


Si l’on offre des fleurs quelques fois aux maîtresses
Ou quelques compliments aux maîtres des petits
On oublie bien souvent qu’il conviendrait aussi
De dire des professeurs les savantes prouesses


Aussi c’est décidé je fais un compliment
À ceux qui firent de moi jeune étudiant futile
Un tout petit savant en sciences utiles
Prêt à aider ceux qui vivent dans les tourments.


Maîtres apothicaires je vous dis grand merci
Les sciences exerçant la grande attraction
Sur cette envie d’aller vers plus d’ érudition
Vous me les enseignâtes en différents amphis


Sans remonter au jour où quelques molécules
Engendrèrent dans leur rut le tout premier potard
Permettez qu’en curieux je tourne mon regard
Vers l’éloge des maîtres au savoir majuscule.


Il y a bien des ans dans une faculté
J’ai passé la grand-porte le cœur plein d’espérance
Car je comptais sur vous pour que mon ignorance
Par vos enseignements soit un peu occultée.


Selon vos disciplines et mes affinités
De vos divers savoirs vous m’avez instruit
Et tout ce que je sais de votre art fut le fruit
Cueilli en galérant ou sans difficulté.


J’ai suivi le progrès des sciences d’aujourd’hui
Car si "Lances et pondera servant"* encore
Il faut entretenir ce que le temps dévore
Le "Versantur in his tribus"** rapidement s’ enfuit


Vous m’avez donc transmis avec les connaissances
Curiosité méthode et goût constant d’apprendre
Pour cette nécessité que vous fîtes comprendre
Maîtres chers je vous dois mille reconnaissances


De tous mes professeurs aucun n’est oublié
Qu’ils soient partis ou non en quelque paradis
Ils surent faire de moi un début d’érudit
Et c’est encore sur eux que je puis m’ appuyer.





* Lances et pondera serant = ils conservent les poids et les balances.
** In his tribus versantur = dans les trois (règnes) ils sont versés.

Un soupçon d'histoire:

Le 17 juin 1629 le prévôt de Paris octroie à la communauté mixte des épiciers et apothicaires un blason aux armes et couleurs de la capitale (les deux nefs) et
à une main d’argent tenant des balances d’or avec pour devise "Lances et pondera servant" .


Marque d’honneur considérable à l’égard des gens « d’honneur, d’estime et de considération » que sont les apothicaires d’alors dont certains se font remarquer par leur aisance (la vente des épices fut très lucrative), d’autres par leurs travaux scientifiques ,d’autres encore par les charges publiques qu’ils remplissent

Ce blason décera la place, en ce qui concerne les apothicaires, à un autre emblème : le palmier , le serpent et les roches avec la devise in his tribus versantur lorsqu’en 1777 Louis XVI séparera définitivement apothicaires et épiciers.
 

Moïse Wolff

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#4
Les marchands du temple que Jésus avait expédié, sont revenus en force et ont pris racine dans le terreau
de l'infamie. Aujourd'hui ils tiennent le monde entre leurs mains, on peut dès lors observer le résultat à tous les étages. Rien ne va plus. Bel hommage rendu à ce professeur !
 
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#5
UngRand Merci.

Là haut ils vont guérir ou ne souffriront plus !

À Monsieur R.M...... professeur émérite à la faculté de Paris.


Un de mes anciens maîtres est parti sans un bruit
Il s’en va enseigner là haut dans les nuages
Et tous ceux qui voudraient en savoir davantage
Apprendront à soigner voire à guérir autrui.


Certes il en avait l’âge et mourut sans tracas
Mais son nom dans ma tête allume une lumière
Je lui dois tout ce dont l’homme doit être fier
Aimer faire son métier est un art délicat.


Aussi je veux vous dire en quelques mots rimés
Qu’il reste dans le cœur des êtres de passage
Qu’il convient d’admirer et qu’il faut rendre hommage
Aux guides dont le nom en vous est imprimé.




Je suis apothicaire point n’est de sot métier
Mais ne voulant choisir la voie de l’ officine
J’œuvrais dans l’industrie où grâce à des machines
On espère soigner les maux du monde entier.


Le monde est ainsi fait que la souffrance y règne
Et le médicament apporte son secours
À guérir quelques fois à soulager toujours
Rechercher le mieux être est son unique enseigne.


Si l’on offre des fleurs quelques fois aux maîtresses
Ou quelques compliments aux maîtres des petits
On oublie bien souvent qu’il conviendrait aussi
De dire des professeurs les savantes prouesses


Aussi c’est décidé je fais un compliment
À ceux qui firent de moi jeune étudiant futile
Un tout petit savant en sciences utiles
Prêt à aider ceux qui vivent dans les tourments.


Maîtres apothicaires je vous dis grand merci
Les sciences exerçant la grande attraction
Sur cette envie d’aller vers plus d’ érudition
Vous me les enseignâtes en différents amphis


Sans remonter au jour où quelques molécules
Engendrèrent dans leur rut le tout premier potard
Permettez qu’en curieux je tourne mon regard
Vers l’éloge des maîtres au savoir majuscule.


Il y a bien des ans dans une faculté
J’ai passé la grand-porte le cœur plein d’espérance
Car je comptais sur vous pour que mon ignorance
Par vos enseignements soit un peu occultée.


Selon vos disciplines et mes affinités
De vos divers savoirs vous m’avez instruit
Et tout ce que je sais de votre art fut le fruit
Cueilli en galérant ou sans difficulté.


J’ai suivi le progrès des sciences d’aujourd’hui
Car si "Lances et pondera servant"* encore
Il faut entretenir ce que le temps dévore
Le "Versantur in his tribus"** rapidement s’ enfuit


Vous m’avez donc transmis avec les connaissances
Curiosité méthode et goût constant d’apprendre
Pour cette nécessité que vous fîtes comprendre
Maîtres chers je vous dois mille reconnaissances


De tous mes professeurs aucun n’est oublié
Qu’ils soient partis ou non en quelque paradis
Ils surent faire de moi un début d’érudit
Et c’est encore sur eux que je puis m’ appuyer.





* Lances et pondera serant = ils conservent les poids et les balances.
** In his tribus versantur = dans les trois (règnes) ils sont versés.

Un soupçon d'histoire:

Le 17 juin 1629 le prévôt de Paris octroie à la communauté mixte des épiciers et apothicaires un blason aux armes et couleurs de la capitale (les deux nefs) et
à une main d’argent tenant des balances d’or avec pour devise "Lances et pondera servant" .


Marque d’honneur considérable à l’égard des gens « d’honneur, d’estime et de considération » que sont les apothicaires d’alors dont certains se font remarquer par leur aisance (la vente des épices fut très lucrative), d’autres par leurs travaux scientifiques ,d’autres encore par les charges publiques qu’ils remplissent

Ce blason décera la place, en ce qui concerne les apothicaires, à un autre emblème : le palmier , le serpent et les roches avec la devise in his tribus versantur lorsqu’en 1777 Louis XVI séparera définitivement apothicaires et épiciers.
Un grand merci Peniculo.
Un texte qui me parle
Gaby
 

Peniculo

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#7
Excellent une remarque personnelle : je crains que certains pharmaciens aujourd'hui sont toujours des épiciers

merci encore pour ce partage
J'ai aussi quelques doutes, mon stage en officine remonte à 1959, ensuite j'ai opté pour la fabrication et le contrôle industriel . Ce que je constate c'est qu'il existe des vrais pharmaciens conseils en officine et des gestionnaires de grandes surfaces. Tout et je dis bien tout est réglementé par des lois tellement absurdes que nous importons maintenant ce qui était fabriqué en France quand j'ai commencé à travailler dans l'industrie . Quant aux prix des médicaments : c'est en France que les médicaments remboursés sont les moins chers . Les frais de recherche ne donc pas amortissables donc la recherche a déménagé ses labos hors de l'hexagone dans la plupart des cas.
On commence à comprendre que les pangolinades se payent; espérons rapatrier chez nous les tâches les plus nobles de la recherche et de la création.

Je n'y reviendrai pas car ce n'est pas de la poésie mais de la politique.
Bonne soirée.
 
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Là haut ils vont guérir ou ne souffriront plus !

À Monsieur R.M...... professeur émérite à la faculté de Paris.


Un de mes anciens maîtres est parti sans un bruit
Il s’en va enseigner là haut dans les nuages
Et tous ceux qui voudraient en savoir davantage
Apprendront à soigner voire à guérir autrui.


Certes il en avait l’âge et mourut sans tracas
Mais son nom dans ma tête allume une lumière
Je lui dois tout ce dont l’homme doit être fier
Aimer faire son métier est un art délicat.


Aussi je veux vous dire en quelques mots rimés
Qu’il reste dans le cœur des êtres de passage
Qu’il convient d’admirer et qu’il faut rendre hommage
Aux guides dont le nom en vous est imprimé.




Je suis apothicaire point n’est de sot métier
Mais ne voulant choisir la voie de l’ officine
J’œuvrais dans l’industrie où grâce à des machines
On espère soigner les maux du monde entier.


Le monde est ainsi fait que la souffrance y règne
Et le médicament apporte son secours
À guérir quelques fois à soulager toujours
Rechercher le mieux être est son unique enseigne.


Si l’on offre des fleurs quelques fois aux maîtresses
Ou quelques compliments aux maîtres des petits
On oublie bien souvent qu’il conviendrait aussi
De dire des professeurs les savantes prouesses


Aussi c’est décidé je fais un compliment
À ceux qui firent de moi jeune étudiant futile
Un tout petit savant en sciences utiles
Prêt à aider ceux qui vivent dans les tourments.


Maîtres apothicaires je vous dis grand merci
Les sciences exerçant la grande attraction
Sur cette envie d’aller vers plus d’ érudition
Vous me les enseignâtes en différents amphis


Sans remonter au jour où quelques molécules
Engendrèrent dans leur rut le tout premier potard
Permettez qu’en curieux je tourne mon regard
Vers l’éloge des maîtres au savoir majuscule.


Il y a bien des ans dans une faculté
J’ai passé la grand-porte le cœur plein d’espérance
Car je comptais sur vous pour que mon ignorance
Par vos enseignements soit un peu occultée.


Selon vos disciplines et mes affinités
De vos divers savoirs vous m’avez instruit
Et tout ce que je sais de votre art fut le fruit
Cueilli en galérant ou sans difficulté.


J’ai suivi le progrès des sciences d’aujourd’hui
Car si "Lances et pondera servant"* encore
Il faut entretenir ce que le temps dévore
Le "Versantur in his tribus"** rapidement s’ enfuit


Vous m’avez donc transmis avec les connaissances
Curiosité méthode et goût constant d’apprendre
Pour cette nécessité que vous fîtes comprendre
Maîtres chers je vous dois mille reconnaissances


De tous mes professeurs aucun n’est oublié
Qu’ils soient partis ou non en quelque paradis
Ils surent faire de moi un début d’érudit
Et c’est encore sur eux que je puis m’ appuyer.





* Lances et pondera serant = ils conservent les poids et les balances.
** In his tribus versantur = dans les trois (règnes) ils sont versés.

Un soupçon d'histoire:

Le 17 juin 1629 le prévôt de Paris octroie à la communauté mixte des épiciers et apothicaires un blason aux armes et couleurs de la capitale (les deux nefs) et
à une main d’argent tenant des balances d’or avec pour devise "Lances et pondera servant" .


Marque d’honneur considérable à l’égard des gens « d’honneur, d’estime et de considération » que sont les apothicaires d’alors dont certains se font remarquer par leur aisance (la vente des épices fut très lucrative), d’autres par leurs travaux scientifiques ,d’autres encore par les charges publiques qu’ils remplissent

Ce blason décera la place, en ce qui concerne les apothicaires, à un autre emblème : le palmier , le serpent et les roches avec la devise in his tribus versantur lorsqu’en 1777 Louis XVI séparera définitivement apothicaires et épiciers.

Merci pour ce brin d'histoire et pour cet hommage aux professeurs ! l'instruction est si importante et indispensable à la paix des peuples!!!
 
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