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La maîtresse blonde (filtre)
Tes lèvres sont à moi bien plus qu’à nulle femme.
Tu laisses dans ton sang mon poison se dissoudre.
A me quitter, pourtant, tu ne puis te résoudre :
Trente ou quarante fois par jour tu me réclames.
Sans le nuage bleu qui te perd et t’inspire,
Tes fumeuses pensées ne seraient pas lucides.
Je suis une maîtresse exigeante et perfide.
Tu me dois le meilleur, je te donne le pire.
Moi qui suis ta compagne et depuis si longtemps,
Je sais qu’au fond de toi tu redoutes l’instant
Où tu verras du soir l’écarlate descendre ;
Ta bouche exhalera ma dernière volute
Quand ton corps consumé, abandonnant la lutte,
Comme moi s’éteindra… Et voleront tes cendres !
© 2010 - Texte protégé
Tes lèvres sont à moi bien plus qu’à nulle femme.
Tu laisses dans ton sang mon poison se dissoudre.
A me quitter, pourtant, tu ne puis te résoudre :
Trente ou quarante fois par jour tu me réclames.
Sans le nuage bleu qui te perd et t’inspire,
Tes fumeuses pensées ne seraient pas lucides.
Je suis une maîtresse exigeante et perfide.
Tu me dois le meilleur, je te donne le pire.
Moi qui suis ta compagne et depuis si longtemps,
Je sais qu’au fond de toi tu redoutes l’instant
Où tu verras du soir l’écarlate descendre ;
Ta bouche exhalera ma dernière volute
Quand ton corps consumé, abandonnant la lutte,
Comme moi s’éteindra… Et voleront tes cendres !
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