- Inscrit
- 19 Octobre 2018
- Messages
- 3,271
- J'aime
- 5,829
- Points
- 173
- Age
- 85
- Localité
- Orléans
- Je suis
- Un homme
Hors ligne
J'ai tenté la sortie visant l'apothicaire
Le manque de produits eut fini par déplaire
Et puis je suis allé chercher un peu de pain
Du vrai, du non tranché par un quelconque engin.
J'aurais bien pris des fraises mais il en restait tant
Que le prix devait être un peu déconcertant
Un peu de gariguette au prix de l'or massif
Ça flingue le gourmand même s'il est compulsif.
J’ai trouvé, oh miracle, mes pâtes de plaisir
J'aime les linguini ce sont des souvenirs
Rencontrés à Venise dans un petit resto
À l'époque où Saint Marc fuyait les paquebots
Où il fallait des lires achetées par des francs
Où la foule réduite vous laissait libre champ.
Bref j'ai tout ce qu'il faut pour un plat excellent
M'emmenant à Florence Venise ou bien Milan.
Bien sur j'étais masqué encore mieux que Zorro
Qui pompe les virus par ses trous de naseaux
J'avais même coincé le masque de façon
À ce que la buée me laisse un horizon.
J'avais aussi des gants pour cacher mes paluches
Le virus ne pouvait me prendre pour une cruche.
Enfin j'ai survécu à la grande escapade
Et mon bon de sortie m'était une parade
Mais aucun contrôleur ne se fit détester
En disant cher monsieur je vais vous emmerder
Car j'aurais répondu j'ai le bon papyrus
Bien que le formulaire indiffère le virus.
Rentré à la maison l’ayant échappé belle
J’ai lavé tous mes doigts avec de l’eau de javel
De quinze mirabelle j’ai rincé mon dedans
On dit que la cirrhose fait le virus perdant.
À plus, je vais bécher mon carré de néant,
Ou lire ou rédiger un ouvrage géant
Racontant du virus la fin inéluctable
L’immunité de l’homme étant un jour capable
De mettre une barrière au mal microscopique
Mais la malin viendra puisqu'il est diabolique
Pondre une autre sottise venant nuire aux humains
Pour se moquer de nous en se frottant les mains.
Prévention est la clé et les calamités
Méritent des savants grande sagacité
Il conviendra aussi de faire taire les sots
Cachant leur ignorance sous des excès de mots
La presse à le talent d’être logorrhéique
Moins elle a de savoir plus elle est hystérique
Quant aux hommes politiques dont le bois fait langage
On en fera cadeau à des anthropophages.
Le manque de produits eut fini par déplaire
Et puis je suis allé chercher un peu de pain
Du vrai, du non tranché par un quelconque engin.
J'aurais bien pris des fraises mais il en restait tant
Que le prix devait être un peu déconcertant
Un peu de gariguette au prix de l'or massif
Ça flingue le gourmand même s'il est compulsif.
J’ai trouvé, oh miracle, mes pâtes de plaisir
J'aime les linguini ce sont des souvenirs
Rencontrés à Venise dans un petit resto
À l'époque où Saint Marc fuyait les paquebots
Où il fallait des lires achetées par des francs
Où la foule réduite vous laissait libre champ.
Bref j'ai tout ce qu'il faut pour un plat excellent
M'emmenant à Florence Venise ou bien Milan.
Bien sur j'étais masqué encore mieux que Zorro
Qui pompe les virus par ses trous de naseaux
J'avais même coincé le masque de façon
À ce que la buée me laisse un horizon.
J'avais aussi des gants pour cacher mes paluches
Le virus ne pouvait me prendre pour une cruche.
Enfin j'ai survécu à la grande escapade
Et mon bon de sortie m'était une parade
Mais aucun contrôleur ne se fit détester
En disant cher monsieur je vais vous emmerder
Car j'aurais répondu j'ai le bon papyrus
Bien que le formulaire indiffère le virus.
Rentré à la maison l’ayant échappé belle
J’ai lavé tous mes doigts avec de l’eau de javel
De quinze mirabelle j’ai rincé mon dedans
On dit que la cirrhose fait le virus perdant.
À plus, je vais bécher mon carré de néant,
Ou lire ou rédiger un ouvrage géant
Racontant du virus la fin inéluctable
L’immunité de l’homme étant un jour capable
De mettre une barrière au mal microscopique
Mais la malin viendra puisqu'il est diabolique
Pondre une autre sottise venant nuire aux humains
Pour se moquer de nous en se frottant les mains.
Prévention est la clé et les calamités
Méritent des savants grande sagacité
Il conviendra aussi de faire taire les sots
Cachant leur ignorance sous des excès de mots
La presse à le talent d’être logorrhéique
Moins elle a de savoir plus elle est hystérique
Quant aux hommes politiques dont le bois fait langage
On en fera cadeau à des anthropophages.