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La vérité sort toujours de l’ombre !
Il était une fois, dans un petit village de province, un drôle d’énergumène.
Un gars venu de la capitale. Il avait belle prestance et franc parlé. A qui voulait l’écouter, il racontait qu’il avait roulé sa bosse. Des aventures, il en avait vécu, les quatre cent coups il avait accompli.
De conseils en tout genre, il n’était point avare. Quel que soit le domaine, des astuces, il savait partager. C’était un « sachant », c’était évident.
Tous ces provinciaux étaient en admiration devant ce beau conteur. A l’en croire, rien ne pouvait le prendre en défaut. Tout sur tout, il connaissait. Si quelqu’un rencontrait une difficulté, avait de la peine à gérer une crise, quelle qu’elle soit, il allait auprès de lui chercher la lumière.
Et l’autre, par de jolies phrases alambiquées, lui expliquait ce qu’il en pensait, comment il aborderait le problème. Si la solution attendue n’était pas au rendez-vous, c’était simplement parce que le quémandeur n’avait pas su comprendre les conseils qu’il lui avait fourni. Fort de cette confiance que tout un chacun lui accordait, il se pavanait, sans rien faire, acceptant, en rechignant à peine, les largesses de ses concitoyens.
Oui, mais voilà !
Un beau jour, voici que le fils du maire, parti faire des études dans une grande université de la préfecture du département revint chez lui. Fort content de revoir ses parents après ces nombreux mois passés loin d’eux, au vu qu’il était pensionnaire. Et là, après les embrassades et congratulations échangées pour marquer ces retrouvailles, il s’enquit des nouvelles du village. Comment allait l’un, que devenait l’autre, et la santé d’untel s’était-elle maintenue ? Bref, il renouait contact avec tous les villageois.
Au fil des récits et des nouvelles, lui remontât aux oreilles, la grande chance qu’avait le village de connaitre entre ses murs, la présence de ce puits de science qu’était cet étranger de la ville.
D’ailleurs, il serait bon que tu le rencontre, dit le père. Vous pourriez ainsi échanger vos savoirs, étant donné que, contrairement à nous, toi, tu es instruit.
Aussitôt dit, aussitôt fait, une rencontre fût organisée. Et c’est, autour d’une boisson bien fraiche, dans la salle du bistrot, au milieu des habitants, qu’eut lieu cette mise en présence.
Le jeune homme, avide de découvrir l’ampleur des connaissances de ce visiteur qui était encensé par la population, se mit à l’interroger. Qui était-il, quelles étaient les études qu’il avait suivies, que couvrait son domaine de compétences, quels étais ses diplômes ?
Le visiteur, sûr de lui, commençât à répondre, mais de façon édulcorée, parlant beaucoup tout en s’abstenant bien de rentrer dans les détails.
Notre jeune ami ne s’y laissât point prendre. Il est vrai que lui, savait ce qu’était la connaissance, la culture, le savoir.
Il eut tôt fait de prendre en défaut le baratineur. Le repousser dans ses limites fût chose aisée. En définitive, hormis du bagout, l’autre n’avait rien.
Le squatteur fût rapidement la risée des villageois qui, faute d’êtres instruits, n’en étais pas pour autant bêtes. Ils le chassèrent du bourg sans autre forme de procès.
Moralité de l’histoire, comme le disait André Dacier : « Bien dire fait rire, bien faire fait taire. »
Se pavaner en étalant ses soit disant connaissances, ne dure que le temps précédant la confrontation. Après, c’en est fini, et bien fini.
Il était une fois, dans un petit village de province, un drôle d’énergumène.
Un gars venu de la capitale. Il avait belle prestance et franc parlé. A qui voulait l’écouter, il racontait qu’il avait roulé sa bosse. Des aventures, il en avait vécu, les quatre cent coups il avait accompli.
De conseils en tout genre, il n’était point avare. Quel que soit le domaine, des astuces, il savait partager. C’était un « sachant », c’était évident.
Tous ces provinciaux étaient en admiration devant ce beau conteur. A l’en croire, rien ne pouvait le prendre en défaut. Tout sur tout, il connaissait. Si quelqu’un rencontrait une difficulté, avait de la peine à gérer une crise, quelle qu’elle soit, il allait auprès de lui chercher la lumière.
Et l’autre, par de jolies phrases alambiquées, lui expliquait ce qu’il en pensait, comment il aborderait le problème. Si la solution attendue n’était pas au rendez-vous, c’était simplement parce que le quémandeur n’avait pas su comprendre les conseils qu’il lui avait fourni. Fort de cette confiance que tout un chacun lui accordait, il se pavanait, sans rien faire, acceptant, en rechignant à peine, les largesses de ses concitoyens.
Oui, mais voilà !
Un beau jour, voici que le fils du maire, parti faire des études dans une grande université de la préfecture du département revint chez lui. Fort content de revoir ses parents après ces nombreux mois passés loin d’eux, au vu qu’il était pensionnaire. Et là, après les embrassades et congratulations échangées pour marquer ces retrouvailles, il s’enquit des nouvelles du village. Comment allait l’un, que devenait l’autre, et la santé d’untel s’était-elle maintenue ? Bref, il renouait contact avec tous les villageois.
Au fil des récits et des nouvelles, lui remontât aux oreilles, la grande chance qu’avait le village de connaitre entre ses murs, la présence de ce puits de science qu’était cet étranger de la ville.
D’ailleurs, il serait bon que tu le rencontre, dit le père. Vous pourriez ainsi échanger vos savoirs, étant donné que, contrairement à nous, toi, tu es instruit.
Aussitôt dit, aussitôt fait, une rencontre fût organisée. Et c’est, autour d’une boisson bien fraiche, dans la salle du bistrot, au milieu des habitants, qu’eut lieu cette mise en présence.
Le jeune homme, avide de découvrir l’ampleur des connaissances de ce visiteur qui était encensé par la population, se mit à l’interroger. Qui était-il, quelles étaient les études qu’il avait suivies, que couvrait son domaine de compétences, quels étais ses diplômes ?
Le visiteur, sûr de lui, commençât à répondre, mais de façon édulcorée, parlant beaucoup tout en s’abstenant bien de rentrer dans les détails.
Notre jeune ami ne s’y laissât point prendre. Il est vrai que lui, savait ce qu’était la connaissance, la culture, le savoir.
Il eut tôt fait de prendre en défaut le baratineur. Le repousser dans ses limites fût chose aisée. En définitive, hormis du bagout, l’autre n’avait rien.
Le squatteur fût rapidement la risée des villageois qui, faute d’êtres instruits, n’en étais pas pour autant bêtes. Ils le chassèrent du bourg sans autre forme de procès.
Moralité de l’histoire, comme le disait André Dacier : « Bien dire fait rire, bien faire fait taire. »
Se pavaner en étalant ses soit disant connaissances, ne dure que le temps précédant la confrontation. Après, c’en est fini, et bien fini.