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La vieille rivière.
Quel flot aérien frôlait ton lit natal
Ô rivière d'argent que ta houle sacrée
Berçait sous l'opium d'une aurore nacrée,
N'en sais-je la saison de ton déclin fatal,
Les saules en hivers pleurent sur ce métal
Ce cuivre racorni recevant la marée
De ces hiemals soleils faisant sa peau dorée,
Ainsi que j'aime encor voir naître l'air létal ;
La brume sur ton fer, est encor plus jolie
Et même si le feu de ta source polie
Ne passe plus ce ru tu restes pour l'enfant,
Une musique d'eau faisant de sa mémoire
Ce poème secret cet effet d'olifant
Qui dessine ces vers d'une douceur de moire...
Daniel beau le poète rêveur.
11 octobre 2019
Quel flot aérien frôlait ton lit natal
Ô rivière d'argent que ta houle sacrée
Berçait sous l'opium d'une aurore nacrée,
N'en sais-je la saison de ton déclin fatal,
Les saules en hivers pleurent sur ce métal
Ce cuivre racorni recevant la marée
De ces hiemals soleils faisant sa peau dorée,
Ainsi que j'aime encor voir naître l'air létal ;
La brume sur ton fer, est encor plus jolie
Et même si le feu de ta source polie
Ne passe plus ce ru tu restes pour l'enfant,
Une musique d'eau faisant de sa mémoire
Ce poème secret cet effet d'olifant
Qui dessine ces vers d'une douceur de moire...
Daniel beau le poète rêveur.
11 octobre 2019
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