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Poème Le chant du cygne

Gonzague

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#1
Le chant du cygne

J’entends le chant du cygne aux portes de la Mort
Qui poursuit mes souvenirs de beauté et de jeunesse
Cette atmosphère lente, mystérieuse et troublante
Fascinante et tragiquement obsessionnelle
Méditation sur la vie, la Mort et l'amour
Sur le passé mélancolique, l’ambiguïté de la tristesse
Sur cet art contemplatif à vivre les derniers jours
La Mort triomphale à la splendeur absolue
L’obsédant mirage du ravage du temps
Un platonique paroxysme bouleversant
Et tragique qui touche à l'intime de mon être
L’amertume déluge d'émotions et de sentiments
Cette douleur esthétique au profond de mon âme
La dramatique et subtile comédie des derniers moments
Au crépuscule de la vie, que ma Mort soit une symphonie
Le temps s'égrène à l'acmé de mon existence
Il coule inlassablement comme le sable
Entre les doigts et j'ai perdu de la prestance
Ce lourd fardeau qui me mène vers l'effroyable
Flash-back sur le passé, aux tendres souvenirs
De la jeunesse, aux premiers émois du cœur
Et aux quelques chagrins que je ne peux bannir
Car jamais sur la vie, je n'ai eu de rancœur
Je revois cet amour, ce regard attendri
Qui se posait sur moi, ces grands yeux azur
Que je trouvais si purs, pleins de mélancolie
J'aimais son corps de femme et sa belle coiffure
Quelques larmes parcourent mes joues de vieillard
Je les essuie de la main, d'un geste maladroit
Elles tombent sur le sol, gouttes de brouillard
Et qui s'estompent sous la chaleur de l'endroit
Je pleure tel un enfant, sentant la mort venir
Un voile de douce douleur qui embrunit
Mon âme me réchauffe la vie, avant d'agonir
Et de passer le Styx, des pauvres démunis
Je n'ai plus envie de lutter contre la mort
J'abandonne le combat, je ne suis pas triste
J'ai vécu de longues années, j'accepte mon sort
Et le rideau enfin se baisse sur l'artiste
J'écris ces vers, pour vous amis, mon testament
Au soir de cette vie, il est temps de partir
Se retirer à petits pas, tout prudemment
Il est dur de mourir, je ne peux démentir
Ne pleurez pas, je suis là, dans vos souvenirs
La mort n'est pas la fin, j'ai changé de chemin
Je pars vers l'inconnu, un nouvel avenir
Loin de vous, mais si près à vous tenir la main
Je ne veux pas de tombeau, juste un cénotaphe
Dans un parc vert et fleuri, jetez mes cendres
Si j'ai ravi vos cœurs, mettez une épitaphe
Aux cieux, je serai là, pour vous attendre
Au crépuscule du jour, quand le soir est tombé
De lutter pour la vie et d’assurer sa survie
Il est temps de se retirer, à pas feutrés
Faire sa révérence, cela sans mépris
J’écris mon dernier texte, à l’eau de mes pleurs
Un poème d’adieu, un au revoir final
Que je vous dédie, vous irez mettre des fleurs
Là où je suis, je quitte un monde littéral
Mais ne pleurez pas, je suis encore avec vous
Profitez de mes vers, ne soyez pas triste
Je vous attendrai pour un prochain rendez-vous
Dans les cieux, vous me direz, salut l’artiste !
 

Theysgeur-S

Poète confirmé
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#2
Le chant du cygne

J’entends le chant du cygne aux portes de la Mort
Qui poursuit mes souvenirs de beauté et de jeunesse
Cette atmosphère lente, mystérieuse et troublante
Fascinante et tragiquement obsessionnelle
Méditation sur la vie, la Mort et l'amour
Sur le passé mélancolique, l’ambiguïté de la tristesse
Sur cet art contemplatif à vivre les derniers jours
La Mort triomphale à la splendeur absolue
L’obsédant mirage du ravage du temps
Un platonique paroxysme bouleversant
Et tragique qui touche à l'intime de mon être
L’amertume déluge d'émotions et de sentiments
Cette douleur esthétique au profond de mon âme
La dramatique et subtile comédie des derniers moments
Au crépuscule de la vie, que ma Mort soit une symphonie
Le temps s'égrène à l'acmé de mon existence
Il coule inlassablement comme le sable
Entre les doigts et j'ai perdu de la prestance
Ce lourd fardeau qui me mène vers l'effroyable
Flash-back sur le passé, aux tendres souvenirs
De la jeunesse, aux premiers émois du cœur
Et aux quelques chagrins que je ne peux bannir
Car jamais sur la vie, je n'ai eu de rancœur
Je revois cet amour, ce regard attendri
Qui se posait sur moi, ces grands yeux azur
Que je trouvais si purs, pleins de mélancolie
J'aimais son corps de femme et sa belle coiffure
Quelques larmes parcourent mes joues de vieillard
Je les essuie de la main, d'un geste maladroit
Elles tombent sur le sol, gouttes de brouillard
Et qui s'estompent sous la chaleur de l'endroit
Je pleure tel un enfant, sentant la mort venir
Un voile de douce douleur qui embrunit
Mon âme me réchauffe la vie, avant d'agonir
Et de passer le Styx, des pauvres démunis
Je n'ai plus envie de lutter contre la mort
J'abandonne le combat, je ne suis pas triste
J'ai vécu de longues années, j'accepte mon sort
Et le rideau enfin se baisse sur l'artiste
J'écris ces vers, pour vous amis, mon testament
Au soir de cette vie, il est temps de partir
Se retirer à petits pas, tout prudemment
Il est dur de mourir, je ne peux démentir
Ne pleurez pas, je suis là, dans vos souvenirs
La mort n'est pas la fin, j'ai changé de chemin
Je pars vers l'inconnu, un nouvel avenir
Loin de vous, mais si près à vous tenir la main
Je ne veux pas de tombeau, juste un cénotaphe
Dans un parc vert et fleuri, jetez mes cendres
Si j'ai ravi vos cœurs, mettez une épitaphe
Aux cieux, je serai là, pour vous attendre
Au crépuscule du jour, quand le soir est tombé
De lutter pour la vie et d’assurer sa survie
Il est temps de se retirer, à pas feutrés
Faire sa révérence, cela sans mépris
J’écris mon dernier texte, à l’eau de mes pleurs
Un poème d’adieu, un au revoir final
Que je vous dédie, vous irez mettre des fleurs
Là où je suis, je quitte un monde littéral
Mais ne pleurez pas, je suis encore avec vous
Profitez de mes vers, ne soyez pas triste
Je vous attendrai pour un prochain rendez-vous
Dans les cieux, vous me direz, salut l’artiste !
Je suis de tout cœur avec toi et je te comprends. Quelle belle poésie. Mais surtout point de bêtises s'il te plaît. Je suis passé par là. Il faut essayer de se reconstruire tel un château de cartes. Il faut refaire ses fondations pour repartir de l'avant. Courage frère poète. Je suis de tout coeur avec toi et je veux bien te retrouver ici sur cette Terre.
 

Arthémis

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#3
J'ai apprécié ce texte théâtral, dans lequel l'auteur s'identifie à ce qu'il y a d'humain en ce monde, les vicissitudes de l'existence. L'auteur dans sa "chute" se dit Artiste, ne sommes nous pas tous des acteurs, sur les planches de la comédie ?
 
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Peniculo

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#4
On voit en la longueur un talent idéal
incitant le poète à poursuivre sa voie
on ne peut tolérer qu'en un élan final
l'artiste ne puisse encor faire entendre sa voix.

Superbe.
 

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