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LE CHÂTIMENT DU DERNIER TOUR (fable pas affable du tout)
"C’était pendant l’’horreur d’une profonde nuit"
Je dormais à moitié, il y avait du bruit
Et je vis apparaître un étrange bidule
Qui bien que scintillant n’était que minuscule.
Je suis un électron au savant potentiel
Agent de l’irréel et de l’artificiel
Et je règne sur tout en remplaçant l’humain
Qui me laisse gérer sans peur ses lendemains.
J’ai toute liberté pour bricoler la terre
L’intelligence d’antan n’en ayant rien à faire.
Et quelques sots crédules m’ont donné le pouvoir
D’être le factotum des hommes de leur histoire.
Alors vous ignorez la puissance divine ?
Monsieur elle n'a pas le flux de nos bobines
Dont le champ magnétique éteint l’opposition
L’artifice régnant sur toute création.
Ainsi la discipline imposée par nos ondes
Oblige les humains à d’identiques rondes
Qui nous désobéit sera vite châtié
L’intelligence artificielle est sans pitié.
Un humain qui navré de ce triste discours
Rentrait en son logis à la tombée du jour
Se mit à réfléchir au triste maléfice.
Ses neurones n’ayant pas besoin d’artifice
Il était de ceux qui esclaves relatifs
D’excès télévisuels n’était jamais fautifs
Et même les journaux bavards impénitents
Ne gavaient son esprit des sottises du temps.
Il réfléchit beaucoup sans l’aide d’électrons
Qui se méfient un peu des simples tâcherons
Consulta un poète animal versifiant
Qui sut lui conseiller de se monter méfiant.
Et puis en esprit simple et logique à la fois
Il se dit j’ai trouvé une nouvelle loi.
Quand les intérimaires d’humaine intelligence
Voudront tout commander à notre humaine engeance
J’irai discrètement avec le disjoncteur
Supprimer le courant à nos envahisseurs.
Dieu qui très attentif aux humaines bévues
Vit que ce seul humain avait une juste vue
Devint fort colérique et décida soudain
Que de l’électronique on n’aurait plus besoin
Il ne garda que l’homme ayant fait le bon choix
Puis détruisit le reste en l’écrasant du doigt.
Il l’appela Adam car sa grande mémoire
Lui faisait retrouver le début de l’histoire
Puis il lui donna Eve pour en faire le début
D’une humanité neuve dont il soit moins déçu
Enfin le tout puissant dit cessons les bêtises
Je bannis l’électron que je démagnétise.
Quant aux effets pervers de Volta et d’ampère
Ils iront déconner hors de mon univers
Le progrès c’est bien beau mais il vient un moment
Où la complexité emmerdera les gens
Et les utilités que les penseurs pondirent
Par le feu atomique nous conduiront au pire
Il reste une devise qui est incontestable
«Méfiez vous de lui l’homme est de tout capable»
Évitez tous ceux qui nous disent tout savoir
Souvent on donne aux nuls un excès de pouvoir.
L’électron révolu n’ayant plus d’influence
Les hommes politiques devinrent la pitance
Des monstres des enfers qui recrachaient certains
Qui dépourvus d’esprit étaient pleins de venin
Et l’on se contenta de donner le pouvoir
À ceux qui désirait ne faire que leur devoir
Sans mille fioritures sans mensongers délires
Gérant utilement commune tirelire.
"C’était pendant l’’horreur d’une profonde nuit"
Je dormais à moitié, il y avait du bruit
Et je vis apparaître un étrange bidule
Qui bien que scintillant n’était que minuscule.
Je suis un électron au savant potentiel
Agent de l’irréel et de l’artificiel
Et je règne sur tout en remplaçant l’humain
Qui me laisse gérer sans peur ses lendemains.
J’ai toute liberté pour bricoler la terre
L’intelligence d’antan n’en ayant rien à faire.
Et quelques sots crédules m’ont donné le pouvoir
D’être le factotum des hommes de leur histoire.
Alors vous ignorez la puissance divine ?
Monsieur elle n'a pas le flux de nos bobines
Dont le champ magnétique éteint l’opposition
L’artifice régnant sur toute création.
Ainsi la discipline imposée par nos ondes
Oblige les humains à d’identiques rondes
Qui nous désobéit sera vite châtié
L’intelligence artificielle est sans pitié.
Un humain qui navré de ce triste discours
Rentrait en son logis à la tombée du jour
Se mit à réfléchir au triste maléfice.
Ses neurones n’ayant pas besoin d’artifice
Il était de ceux qui esclaves relatifs
D’excès télévisuels n’était jamais fautifs
Et même les journaux bavards impénitents
Ne gavaient son esprit des sottises du temps.
Il réfléchit beaucoup sans l’aide d’électrons
Qui se méfient un peu des simples tâcherons
Consulta un poète animal versifiant
Qui sut lui conseiller de se monter méfiant.
Et puis en esprit simple et logique à la fois
Il se dit j’ai trouvé une nouvelle loi.
Quand les intérimaires d’humaine intelligence
Voudront tout commander à notre humaine engeance
J’irai discrètement avec le disjoncteur
Supprimer le courant à nos envahisseurs.
Dieu qui très attentif aux humaines bévues
Vit que ce seul humain avait une juste vue
Devint fort colérique et décida soudain
Que de l’électronique on n’aurait plus besoin
Il ne garda que l’homme ayant fait le bon choix
Puis détruisit le reste en l’écrasant du doigt.
Il l’appela Adam car sa grande mémoire
Lui faisait retrouver le début de l’histoire
Puis il lui donna Eve pour en faire le début
D’une humanité neuve dont il soit moins déçu
Enfin le tout puissant dit cessons les bêtises
Je bannis l’électron que je démagnétise.
Quant aux effets pervers de Volta et d’ampère
Ils iront déconner hors de mon univers
Le progrès c’est bien beau mais il vient un moment
Où la complexité emmerdera les gens
Et les utilités que les penseurs pondirent
Par le feu atomique nous conduiront au pire
Il reste une devise qui est incontestable
«Méfiez vous de lui l’homme est de tout capable»
Évitez tous ceux qui nous disent tout savoir
Souvent on donne aux nuls un excès de pouvoir.
L’électron révolu n’ayant plus d’influence
Les hommes politiques devinrent la pitance
Des monstres des enfers qui recrachaient certains
Qui dépourvus d’esprit étaient pleins de venin
Et l’on se contenta de donner le pouvoir
À ceux qui désirait ne faire que leur devoir
Sans mille fioritures sans mensongers délires
Gérant utilement commune tirelire.
