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Le Cœur et ses tiroirs
Le cœur, le saviez-vous, est comme une commode
Il a sur le devant quantité de tiroirs
Il suffit de choisir une bonne méthode
Pour y ranger ses joies, souvenirs, et savoirs.
Les tiroirs amicaux, tant réels que sincères,
Ne sont pas très nombreux, pourtant essentiels
Ils renferment des joies rarement éphémères
Et dès qu’ils sont ouverts on y voit des soleils.
D’autres sont menaçants ils renferment des haines
Les douleurs du passé, les maux et la rancœur,
En les laissant fermés on s’évite des chaînes
Nul ne peut se venger du manque de bonheur.
En tirant, certains grincent, on les ouvre trop peu
Pourtant les souvenirs de choses agréables
Viennent souvent bercer quelques cœurs malheureux
Rendant les coups du sort un peu plus supportables.
Quelques tiroirs plus chauds de tendres sentiments
Doivent rester ouverts tant ils parent les vies,
Car des trésors secrets, magnifiques présents
Y dorment en attendant de l’homme les envies.
Ce sont les réceptacles de diverses amours
Qui prenant leurs racines en cette humanité,
Enrichissent la vie, infléchissent son cours,
Sans eux le monde est vide et sans félicité.
Quant à ce grand tiroir, ce doux cadeau du ciel
Qui réunit les cœurs d’un homme et d’une femme,
Il contient l’unisson ce bien immatériel,
Sentiment accordant le corps, l’esprit et l’âme.
Laissez clos les tiroirs renfermant la discorde,
L’excès d’indifférence et les sottes froideurs
Faites battre le cœur au rythme qui l’accorde
Au juste diapason des humaines valeurs.
Le cœur, le saviez-vous, est comme une commode
Il a sur le devant quantité de tiroirs
Il suffit de choisir une bonne méthode
Pour y ranger ses joies, souvenirs, et savoirs.
Les tiroirs amicaux, tant réels que sincères,
Ne sont pas très nombreux, pourtant essentiels
Ils renferment des joies rarement éphémères
Et dès qu’ils sont ouverts on y voit des soleils.
D’autres sont menaçants ils renferment des haines
Les douleurs du passé, les maux et la rancœur,
En les laissant fermés on s’évite des chaînes
Nul ne peut se venger du manque de bonheur.
En tirant, certains grincent, on les ouvre trop peu
Pourtant les souvenirs de choses agréables
Viennent souvent bercer quelques cœurs malheureux
Rendant les coups du sort un peu plus supportables.
Quelques tiroirs plus chauds de tendres sentiments
Doivent rester ouverts tant ils parent les vies,
Car des trésors secrets, magnifiques présents
Y dorment en attendant de l’homme les envies.
Ce sont les réceptacles de diverses amours
Qui prenant leurs racines en cette humanité,
Enrichissent la vie, infléchissent son cours,
Sans eux le monde est vide et sans félicité.
Quant à ce grand tiroir, ce doux cadeau du ciel
Qui réunit les cœurs d’un homme et d’une femme,
Il contient l’unisson ce bien immatériel,
Sentiment accordant le corps, l’esprit et l’âme.
Laissez clos les tiroirs renfermant la discorde,
L’excès d’indifférence et les sottes froideurs
Faites battre le cœur au rythme qui l’accorde
Au juste diapason des humaines valeurs.