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Poème Le grand Hurlu

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#1
Si par mégarde, tu joues près de la friche,
les graminées ne pourront te cacher.
Avec ses vilains grands yeux qui trichent
son air très mauvais et ses hurlements
celui qui t'a vu, c'est le grand Hurlu.

File dans les herbes gamin, pars au loin.
Prends le chemin, cours au vent, t'es malin.
Un chapeau pointu, sa bouche pleine de dents,
il n'y a rien à faire tout est foutu,
celui qui t'a vu, c'est le grand Hurlu.

Depuis ce gamin on n’a jamais revu
et chaque nuit de grand vent
on entend les cris du grand Hurlu.

(photo que j'ai prise près d'Hirson, Aisne)
Le grand Hurlu.JPG
 
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21 Octobre 2018
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#3
Si par mégarde, tu joues près de la friche,
les graminées ne pourront te cacher.
Avec ses vilains grands yeux qui trichent
son air très mauvais et ses hurlements
celui qui t'a vu, c'est le grand Hurlu.

File dans les herbes gamin, pars au loin.
Prends le chemin, cours au vent, t'es malin.
Un chapeau pointu, sa bouche pleine de dents,
il n'y a rien à faire tout est foutu,
celui qui t'a vu, c'est le grand Hurlu.

Depuis ce gamin on n’a jamais revu
et chaque nuit de grand vent
on entend les cris du grand Hurlu.

(photo que j'ai prise près d'Hirson, Aisne)
Voir la pièce jointe 22561
Bel écrit et non moins belle photo
Amicalement
Gaby
 

CLARI

Maître poète
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27 Octobre 2018
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#6
Cet écrit me rappelle mes peurs d'enfant, nous habitions à côté de l'église.
Les tours étaient les repaires des noirs choucas, qui croassaient souvent la nuit.
En dialecte, on disait "le corbeau de nuit" . On le regardait comme les oiseaux d'Alfred Hitchcock
On menaçait de l'appeler quand les enfants qui ne voulaient pas se coucher.

Texte qui donne le frisson, belle image....
 
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