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Le Pagivore rimophage
Qu’il soit écrivaillon, rimailleur, débutant,
J’aime les crayonneux mettant sur une feuille
Un peu de leurs idées, ces pensées que l’on cueille,
Quand poésie ravit l’esprit en l’excitant
Ils ont, pour me séduire un coté attachant
Et ma curiosité constamment les accueille,
Qu’ils soient petits sujets ou vaste mille-feuille
J’adore leur ramage et le trouve épatant
Ils ne prétendent pas à ces prix littéraires
Dont le dieu marketing vend beaucoup d’exemplaires
Et dont le temps s’en vient gommer le peu d’éclat,
Mais illustrant le cœur d’un mot ou d’une image,
Ils ravissent les yeux effacent les tracas
Et m’enchantent l’esprit de leur nouveau langage.
J’ai beaucoup lu, car l’âge m’en a donné le temps
Et trempé mon regard dans cent littératures
J’ai même déserté des débuts d’écritures
Qui à m’intéresser étaient incompétents
J’ai pris quelques délices chez des impénitents
Osant mêler de l’encre à ces désinvoltures
De plumes d’amateurs de diverses natures
Sachant les simples mots que seul le cœur entend.
Alors loin des Goncourt et des nobélisables
Je garde les classiques et ceux qui sont capables
D’offrir à mon esprit d’incroyables repas.
De la publicité j’évite l’aiguillon
Et je me divertis ici sans falbalas
J’aime les gens dont l’âme émerge du crayon.
Qu’il soit écrivaillon, rimailleur, débutant,
J’aime les crayonneux mettant sur une feuille
Un peu de leurs idées, ces pensées que l’on cueille,
Quand poésie ravit l’esprit en l’excitant
Ils ont, pour me séduire un coté attachant
Et ma curiosité constamment les accueille,
Qu’ils soient petits sujets ou vaste mille-feuille
J’adore leur ramage et le trouve épatant
Ils ne prétendent pas à ces prix littéraires
Dont le dieu marketing vend beaucoup d’exemplaires
Et dont le temps s’en vient gommer le peu d’éclat,
Mais illustrant le cœur d’un mot ou d’une image,
Ils ravissent les yeux effacent les tracas
Et m’enchantent l’esprit de leur nouveau langage.
J’ai beaucoup lu, car l’âge m’en a donné le temps
Et trempé mon regard dans cent littératures
J’ai même déserté des débuts d’écritures
Qui à m’intéresser étaient incompétents
J’ai pris quelques délices chez des impénitents
Osant mêler de l’encre à ces désinvoltures
De plumes d’amateurs de diverses natures
Sachant les simples mots que seul le cœur entend.
Alors loin des Goncourt et des nobélisables
Je garde les classiques et ceux qui sont capables
D’offrir à mon esprit d’incroyables repas.
De la publicité j’évite l’aiguillon
Et je me divertis ici sans falbalas
J’aime les gens dont l’âme émerge du crayon.