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Le phare et le moulin
Planté sur un rocher à l'écart de la terre
Le phare résiste aux assauts de la mer
Il veille comme la vigie sur un bateau
A la vie des marins, à sauver les vaisseaux.
Et ce château de pierre sur l'océan
Qui se dresse, fier, hautain, tel un géant
Affronte par tous les temps, la houle, vagues
Mourant sur son dos, quand la tempête fait rage.
Dès que la nuit surgit, son faisceau lumineux
Guide les esquifs, loin, des écueils dangereux
Et la lune, à son tour, embrasse de son voile
D'or, le phare, qui a le nez dans les étoiles.
Un pauvre moulin se mourait dans la garrigue
Il ressemblait à un vieillard tout décati
On pouvait ressentir les heures de fatigue
Il faisait pâle figure, de tristes abattis.
Et un jour, un jeune homme venant de Martigues
Tomba sous le charme désuet du bâti
C'était un meunier, au doux prénom de Rodrigue
Pour ce bâtiment, il avait de l'empathie.
L'infortuné fut rebâti, ô providence
Les gens venaient le voir de toute la Provence
Ô peuchère ! Il est bien plus beau qu'auparavant !
On aurait dit un voilier avec ses haubans
Bravant les éléments et fier comme Artaban
Toutes les ailes déployées aux quatre vents !
Planté sur un rocher à l'écart de la terre
Le phare résiste aux assauts de la mer
Il veille comme la vigie sur un bateau
A la vie des marins, à sauver les vaisseaux.
Et ce château de pierre sur l'océan
Qui se dresse, fier, hautain, tel un géant
Affronte par tous les temps, la houle, vagues
Mourant sur son dos, quand la tempête fait rage.
Dès que la nuit surgit, son faisceau lumineux
Guide les esquifs, loin, des écueils dangereux
Et la lune, à son tour, embrasse de son voile
D'or, le phare, qui a le nez dans les étoiles.
Un pauvre moulin se mourait dans la garrigue
Il ressemblait à un vieillard tout décati
On pouvait ressentir les heures de fatigue
Il faisait pâle figure, de tristes abattis.
Et un jour, un jeune homme venant de Martigues
Tomba sous le charme désuet du bâti
C'était un meunier, au doux prénom de Rodrigue
Pour ce bâtiment, il avait de l'empathie.
L'infortuné fut rebâti, ô providence
Les gens venaient le voir de toute la Provence
Ô peuchère ! Il est bien plus beau qu'auparavant !
On aurait dit un voilier avec ses haubans
Bravant les éléments et fier comme Artaban
Toutes les ailes déployées aux quatre vents !