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Bien debout sur son îlot,
Regard lointain sur les flots.
Tel un vieil amiral,
Fière de sa flotte navale.
Bravant les temps et saisons,
Il est là pour mille raisons,
Pour tous ces marins courageux,
Naviguant sous les cieux orageux.
Par tous les temps, sur ses céans,
Un signe d’espoir à l’océan.
Sous les orages violents,
Les soleils aoûtiens brûlants.
Scrutant, le front audacieux,
L’horizon insoucieux.
Cet ogre insatiable,
Maudit, parfois louable.
Tant de malheureux engloutis,
Tant de familles mal loties.
Immergeant de son rocher,
Affecté par les archers.
Ces vents glacials qui le sculptent,
Ces vagues qui le catapultent.
Rongeant son îlot de paix,
Par l’immensité happé.
Au fil des ans, qui milite,
Son domaine las, s’effrite.
Merveille des peintres anonymes,
Inspirant les poètes à rimes.
Témoin de tant d’événements,
Cachés aussi profondément,
Que les abysses de l’océan.
Noire couleur amère du néant.
Verre mémoire luminescent,
Flashant les présents et absents.
Un salut pour ceux qui s’en vont,
Égard à ceux qui sont devant.
Reposoir des grands migrateurs,
Ces oiseaux, ces agitateurs.
Annonciateurs d’abondance,
Ou l’ire d’Éole et sa démence.
A leurs cris, les souris courent,
Le long des murs de la tour.
Pour être loin de la portée,
Du bec et serres révoltés.
Et quand vint le temps du départ,
Tout le monde s’en va, seul rempart,
Le phare debout quelque part,
Sa lumière éclairant nulle part.
Regard lointain sur les flots.
Tel un vieil amiral,
Fière de sa flotte navale.
Bravant les temps et saisons,
Il est là pour mille raisons,
Pour tous ces marins courageux,
Naviguant sous les cieux orageux.
Par tous les temps, sur ses céans,
Un signe d’espoir à l’océan.
Sous les orages violents,
Les soleils aoûtiens brûlants.
Scrutant, le front audacieux,
L’horizon insoucieux.
Cet ogre insatiable,
Maudit, parfois louable.
Tant de malheureux engloutis,
Tant de familles mal loties.
Immergeant de son rocher,
Affecté par les archers.
Ces vents glacials qui le sculptent,
Ces vagues qui le catapultent.
Rongeant son îlot de paix,
Par l’immensité happé.
Au fil des ans, qui milite,
Son domaine las, s’effrite.
Merveille des peintres anonymes,
Inspirant les poètes à rimes.
Témoin de tant d’événements,
Cachés aussi profondément,
Que les abysses de l’océan.
Noire couleur amère du néant.
Verre mémoire luminescent,
Flashant les présents et absents.
Un salut pour ceux qui s’en vont,
Égard à ceux qui sont devant.
Reposoir des grands migrateurs,
Ces oiseaux, ces agitateurs.
Annonciateurs d’abondance,
Ou l’ire d’Éole et sa démence.
A leurs cris, les souris courent,
Le long des murs de la tour.
Pour être loin de la portée,
Du bec et serres révoltés.
Et quand vint le temps du départ,
Tout le monde s’en va, seul rempart,
Le phare debout quelque part,
Sa lumière éclairant nulle part.