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J'ai écrit ce poème touché par une histoire vraie que j'ai lu dans la biographie de ce merveilleux peintre impressionniste.
Le tableau est exposé au Métropolitan et, si j'ai un jour " l'auguste" chance😉 de l'admirer , je suis certain d'être ému aux larmes.
Bon après midi ensoleillé à tous
Eric
Le portrait de Margot
Il la trouva pleurant au bas de l’escalier
Et, comme un père ému, s’assit à côté d’elle
- La main dans ses cheveux, voulant la consoler-
Lui dit : -« Séchez vos yeux, petite demoiselle ! ».
« Je vous peindrai, fillette, avec un air réjoui,
Rose et doux comme, ici, la peau des pêches frêles,
Car, sur votre visage, un feu s’épanouit ! ».
Margot écarquilla ses immenses prunelles.
Son image, aujourd’hui, a la grâce d’un ange
Où la candeur espiègle à la beauté se joint ;
Un cœur palpite encore en ce regard étrange
Et vibre, et nous sourit d’un éternel écrin.
Tout l’amour de l’artiste a pleuré sur la toile,
Illuminant l’espace en mille et un accords,
Qui vont éparpiller les ocres mèches pâles
Dont la toison caresse au cou le duvet d’or…
Margot vit à jamais sous le pinceau du Maître,
Subtil instantané issu d’un autre temps.
Ô cet éclat furtif, lui seul l’aura vu naître
Et, dans sa pureté, tout son art nous le rend !
Sa palette y fleurit en raies de touches humbles,
Coloris éclatés si loin du désespoir,
Pages d’enfance heureuse où le bonheur fut simple ;
Alors, tout simplement, sa main signe : Renoir
14 août 1998
Le tableau est exposé au Métropolitan et, si j'ai un jour " l'auguste" chance😉 de l'admirer , je suis certain d'être ému aux larmes.
Bon après midi ensoleillé à tous
Eric
Le portrait de Margot
Il la trouva pleurant au bas de l’escalier
Et, comme un père ému, s’assit à côté d’elle
- La main dans ses cheveux, voulant la consoler-
Lui dit : -« Séchez vos yeux, petite demoiselle ! ».
« Je vous peindrai, fillette, avec un air réjoui,
Rose et doux comme, ici, la peau des pêches frêles,
Car, sur votre visage, un feu s’épanouit ! ».
Margot écarquilla ses immenses prunelles.
Son image, aujourd’hui, a la grâce d’un ange
Où la candeur espiègle à la beauté se joint ;
Un cœur palpite encore en ce regard étrange
Et vibre, et nous sourit d’un éternel écrin.
Tout l’amour de l’artiste a pleuré sur la toile,
Illuminant l’espace en mille et un accords,
Qui vont éparpiller les ocres mèches pâles
Dont la toison caresse au cou le duvet d’or…
Margot vit à jamais sous le pinceau du Maître,
Subtil instantané issu d’un autre temps.
Ô cet éclat furtif, lui seul l’aura vu naître
Et, dans sa pureté, tout son art nous le rend !
Sa palette y fleurit en raies de touches humbles,
Coloris éclatés si loin du désespoir,
Pages d’enfance heureuse où le bonheur fut simple ;
Alors, tout simplement, sa main signe : Renoir
14 août 1998