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Le S. D. F
A quoi rêves tu, toi le sans domicile fixe, couché dans tes cartons, rêves tu d'un bon lit avec des draps biens propres qui sentent le frais, d'une chambre joliment décorée avec un chauffage approprié?
A quoi penses-tu, alors que tu grignotes un petit bout de pain qui n'en a presque plus que le nom, te vois-tu à la table d'un grand restaurant, choisissant avec gourmandise ces mets tous plus appétissants les uns que les autres?
Couché sous un pont, à côté d'un brûlot, rêves tu d'un joli local chauffé à discrétion ou tu pourrais converser avec des amis des choses de la vie, de la pluie et du beau temps?
Mais, peux-tu seulement encore rêver à quelque chose, isolé de tout et de tous comme tu l'est dans ta triste vie. Oses-tu même espérer un retournement de situation en ta faveur. Comment supportes-tu ces regards dédaigneux que te lancent les gens en passant devant toi, sans même un geste de compassion, une parole aimable ou une petite obole pour te nourrir.
Comme tu dois trouver la vie injuste, pleine d'égoïsme et de noirceur d'âme.
Si seulement tu pouvais te tromper, que les gens te prennent par la main pour t'offrir le gîte et le couvert, un vêtement chaud, une grande dose d'amour humain.
Qui sait, il m'est permis à moi aussi de rêver !
A quoi rêves tu, toi le sans domicile fixe, couché dans tes cartons, rêves tu d'un bon lit avec des draps biens propres qui sentent le frais, d'une chambre joliment décorée avec un chauffage approprié?
A quoi penses-tu, alors que tu grignotes un petit bout de pain qui n'en a presque plus que le nom, te vois-tu à la table d'un grand restaurant, choisissant avec gourmandise ces mets tous plus appétissants les uns que les autres?
Couché sous un pont, à côté d'un brûlot, rêves tu d'un joli local chauffé à discrétion ou tu pourrais converser avec des amis des choses de la vie, de la pluie et du beau temps?
Mais, peux-tu seulement encore rêver à quelque chose, isolé de tout et de tous comme tu l'est dans ta triste vie. Oses-tu même espérer un retournement de situation en ta faveur. Comment supportes-tu ces regards dédaigneux que te lancent les gens en passant devant toi, sans même un geste de compassion, une parole aimable ou une petite obole pour te nourrir.
Comme tu dois trouver la vie injuste, pleine d'égoïsme et de noirceur d'âme.
Si seulement tu pouvais te tromper, que les gens te prennent par la main pour t'offrir le gîte et le couvert, un vêtement chaud, une grande dose d'amour humain.
Qui sait, il m'est permis à moi aussi de rêver !