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Le Sentiment est-il une nécessité ?
Le sort fait à sa guise
Et de la destinée on ne devine rien
Il y a un noyau dans la moindre cerise
Est-ce un mal ? Est-ce un bien ?
Il y a des amours
Qui ne naissent jamais et gardent porte close
Alors qu’ils auraient pu se révéler un jour,
Sans épine être rose
Le malheur est souvent
Cet embrouillamini qui perturbe la vie
De soleils obscurcis de noirs événements
L’âme n’est plus ravie.
Et le vagabondage
De l’esprit qui jamais ne se met en retrait
Des diverses humeurs fait un échafaudage
Qui rarement distrait.
Rire bien qu’on le dise
N’est pas un doux réflexe une banalité
La pensée sérieuse exerce son emprise
Même en futilité.
Mais le cœur un peu fou
N’ayant de la raison que timide parcelle
Insidieusement peut venir changer tout
D’une simple étincelle.
Et ne pouvant que peu
Contrôler les destins insolents et divers
Il faut avec l’amour s’adonner à son jeu
Qui éloigne l’hiver.
Les sensualités
Privilégient les dons que nature propose
L’âme ayant pour le corps quelques affinités
De l’offrande dispose.
Devrait-on s’abstenir
D’une vie faisant voile au grès du vieil Éole
Si l’on peut dans l’amour à l’abri se tenir
De zéphyrs sans boussole.
Poètes il faut aimer
Sans cela chaque écrit deviendrait ridicule
Dans les rimes, les mots, qu’il convient d’essaimer
L’amour est majuscule.
Le sort fait à sa guise
Et de la destinée on ne devine rien
Il y a un noyau dans la moindre cerise
Est-ce un mal ? Est-ce un bien ?
Il y a des amours
Qui ne naissent jamais et gardent porte close
Alors qu’ils auraient pu se révéler un jour,
Sans épine être rose
Le malheur est souvent
Cet embrouillamini qui perturbe la vie
De soleils obscurcis de noirs événements
L’âme n’est plus ravie.
Et le vagabondage
De l’esprit qui jamais ne se met en retrait
Des diverses humeurs fait un échafaudage
Qui rarement distrait.
Rire bien qu’on le dise
N’est pas un doux réflexe une banalité
La pensée sérieuse exerce son emprise
Même en futilité.
Mais le cœur un peu fou
N’ayant de la raison que timide parcelle
Insidieusement peut venir changer tout
D’une simple étincelle.
Et ne pouvant que peu
Contrôler les destins insolents et divers
Il faut avec l’amour s’adonner à son jeu
Qui éloigne l’hiver.
Les sensualités
Privilégient les dons que nature propose
L’âme ayant pour le corps quelques affinités
De l’offrande dispose.
Devrait-on s’abstenir
D’une vie faisant voile au grès du vieil Éole
Si l’on peut dans l’amour à l’abri se tenir
De zéphyrs sans boussole.
Poètes il faut aimer
Sans cela chaque écrit deviendrait ridicule
Dans les rimes, les mots, qu’il convient d’essaimer
L’amour est majuscule.